Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Paris SG-Bordeaux (2-0)

Le joueur AG du match :

Carlos HENRIQUE (6/10) : Le Brésilien est un guerrier, un joueur important qu’il vaut mieux avoir avec que contre soi. D’entrée dans le ton (4′), il a livré un duel de haute volée face à Ibrahimovic. Impressionnant il rattrape Lucas (21′), contre Cavani in extremis (25′). En seconde période il a continué à tout donner, mais laisse filer Zlatan, hors-jeu au départ de l’action (52′), une seule fois, la fois de trop. Que reprocher à Henrique ce soir ? Avec 11 joueurs avec son physique et sa grinta, Bordeaux aurait sans doute fait mieux.

L’équipe :

Cédric CARRASSO (5/10) : Bien protégé en première période par une défense solide, il a été vigilent d’entrée sur un tir de Pastore (4′). Aidé par la maladresse des Parisiens il a tenu le choc une heure, se permettant même une petite feinte devant Ibrahimovic (52′), et puis il a dû s’incliner deux fois. Il ne peut pas grand chose sur la reprise à bout portant de Zlatan (57′) et sur celle croisée d’Alex (88′). Entre temps il est décisif devant Pastore (60′) et sauvé par son poteau sur une tentative de Cabaye (87′).

MARIANO (5/10) : Le Brésilien avait un client face à lui : Edinson Cavani. Notre latéral a eu beaucoup de mal à prendre au marquage l’Uruguayen. Il n’a cependant pas lâché et a été courageux pour venir aider sa charnière centrale notamment. Il a réalisé plusieurs sauvetages comme après le tir de Pastore (60′). En revanche, il a été d’une timidité inhabituelle offensivement !

Lamine SANE (6/10) : Comme son acolyte Henrique, Lamine Sané a fait un match plein. Avec de nombreux duels gagnés, des interventions bien senties et une concentration constante le Sénégalais a été au niveau. Son sauvetage sur une action d’école du PSG a repoussé l’ouverture du score (29′). Même après le but parisien il a continué à se jeter sur tous les ballons et a été décisif (87′).

Lucas ORBAN (3/10) : A l’heure où Trémoulinas s’engage à Saint-Etienne, les Girondins recherchent toujours un joueur régulier et au niveau à ce poste… Après une première période correcte mais à la limite de la rupture, il a craqué après la pause. Il oublie Lucas dans son dos sur l’ouverture du score parisienne (57′), même si à sa décharge le Brésilien est hors-jeu. Peu de temps auparavant il avait perdu un ballon dangereux juste devant la surface, et a ensuite pris le « bouillon » contre l’attaque des Parisiens. Offensivement on l’a vu monté quelque fois, pour la qualité des centres en revanche, on repassera…

Landry NGUEMO (4/10) : Sa première période est de bonne facture. Le Camerounais a constamment harcelé le porteur du ballon parisien. Agressif et très investi, il a en revanche perdu un nombre trop important de ballons. Ses relances ont trop souvent trouvé des jambes adverses. Progressivement, il s’est éteint jusqu’à son remplacement par Guillaume Hoarau (66′). Ovationné par son ancien public le Réunionnais n’est jamais parvenu à amener le danger, mis à part un tir contré. Il est en retard sur le corner repris par Alex (89′). Quatrième match et quatrième défaite pour lui sous le maillot au scapulaire…

Abdou TRAORE (3/10) : Très discret à la récupération, il a eu du mal à se mettre dans le rythme du match. Il a tenté quelques percées pour se projeter vers l’avant, mais sans aucune réussite (42′). A 26 ans maintenant, le Malien n’arrive toujours pas à être régulier et à s’imposer comme un titulaire, après un match plutôt intéressant face à l’ASSE. Il a cédé sa place à André Poko (66′), qui comme d’habitude à apporter sa combativité, malheureusement insuffisante.

Julien FAUBERT (3/10) : Ludovic Obraniak parti, Julien Faubert a débuté sur le côté droit du milieu de terrain girondin. Enfin, il a surtout passé son temps à défendre pour tenter de suivre Maxwell avec plus ou moins de réussite. Sacrifié et quasiment deuxième arrière latéral, il n’a pas pesé sur les débats et n’a rien réussi dans le jeu. Combatif mais trop brouillon, il a cédé sa place à David Bellion (82‘).

Grégory SERTIC (5/10) : Le franco-croate, qui a joué un peu plus haut, n’a pas ménagé ses efforts. Il a multiplié les courses et tenté d’apporter une touche technique au milieu de terrain. Malheureusement il a surtout couru après le ballon et les Parisiens. Sa frappe « glissée » (23′) est l’une des meilleures occasions bordelaises, c’est dire…

Nicolas MAURICE-BELAY (4/10) : NMB a fait … du NMB ! Il n’a pas ménagé ses efforts, porté mains fortes à ses défenseurs, finissant le match épuisé. Positionné sur son côté gauche qu’il affectionne, il a multiplié les courses, tenté de percuter et livré un joli duel avec Van Der Wiel. Le numéro 19 des Girondins a cependant eu trop tendance à s’enfermer pour au final perdre le ballon. Pour jouer en contre et espérer réaliser un hold-up, il faut des joueurs capables d’être décisif sur les ballons offensifs, ça n’a pas été le cas pour lui aujourd’hui.

Henri SAIVET (3/10) : On le sait jouer attaquant de pointe ce n’est pas forcément sa tasse de thé, et ça s’est vu ce soir. A part une frappe molle (15′), il n’a pas existé au milieu de la charnière Alex-Thiago Silva. Quelques déviations bien senties (avec Maurice-Belay 50′), des courses pour mouiller le maillot et c’est tout. Espérer marquer avec le seul Henri Saivet en attaque ce soir était une utopie. C’est un nouveau coup d’arrêt pour le Sénégalais, brillant contre Saint-Etienne.

Pour la quatrième fois en quatre confrontations entre les deux équipes, le PSG a pris le meilleur Bordeaux. Comme lors des précédentes oppositions, les Girondins ont tenté de tenir le choc et de résister recroquevillés en défense, mais comme toujours ça n’a pas suffit. Janvier s’achève et aura été terrible pour Bordeaux, qui à part le succès contre Saint-Etienne a été en dessous de tout. Ce soir, à part une charnière centrale motivée et efficace, il n’y a pas grand chose à retenir. Techniquement incapables de tenir le ballon et de se porter vers l’avant, les Marine & Blanc s’inclinent en toute logique face au Champion en titre (2-0). Les places intéressantes s’éloignent, un peu comme l’an passé, sauf que cette fois-ci il n’y aura pas la Coupe de France pour nous sauver. Les temps sont durs, la déception et la colère sont de mises, mais la passion reste… Allez Bordeaux !

La rédaction AG