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Triaud revient sur la 1ere victoire à domicile

Dans l’entretien qu’il a accordé à L’Equipe, Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, revient sur le premier succès des Girondins à domicile contre Caen. Premier volet.

 

«Jean-Louis Triaud, après votre première victoire à domicile contre Caen, vous vous êtes demandé si vous ne vous étiez pas «trompé de vestiaire». Ces scènes de joie vous manquaient-elles ?
C’est dans mon tempérament de toujours plaisanter, mais bon, aujourd’hui, on se saisit de tout. Il faut faire attention au moindre éternuement, au moindre battement de cils… Voilà, on a battu Caen. Ça peut paraître inhabituel pour nous ces derniers temps, mais c’est quelque chose de logique. Cette saison, on a parfois fait de bons matches qu’on n’a pas gagnés par malchance, maladresse ou parce qu’on n’a pas réussi à rester discipliné jusqu’au bout. Ça ne fait jamais qu’une victoire à domicile contre une équipe qui, a priori, était à notre portée. Il n’y a pas de quoi en faire tout un plat.

«Nous, on fait tout pour les mettre dans les meilleures dispositions. La conclusion leur appartient.»

Ce succès peut-il véritablement lancer votre saison ?
Tout ça, ce sont des lieux communs, des poncifs. C’est vrai pour toutes les équipes, d’ailleurs. On vous dit : « Ça y est, c’est le match référence, le déclic,… » Et puis, on s’aperçoit que des clubs comme Paris, censé tout balayer sur son passage, en prend trois à Marseille. De l’inconstance, il y en a dans toutes les équipes, à part peut-être à Montpellier. Sortir des grandes phrases sentencieuses ne veut rien dire.

Mais sentez-vous que vos joueurs ont cette fois réellement pris conscience de la situation ?
Au soir de nos deux contre-performances à domicile contre Saint-Etienne et Auxerre, les joueurs étaient déjà extrêmement déçus.

«C’est un charme dont je me passerais bien»

Ce qui ne vous a pas empêché de les « piquer » par la suite…
Oui, mais pas pour le plaisir. Même si on n’a pas toujours été chanceux, il fallait leur faire prendre conscience que le salut passerait par eux, que c’était à eux de se prendre en charge. Nous, on fait tout pour les mettre dans les meilleures dispositions. La conclusion leur appartient.

Avez-vous le sentiment que ce message a été entendu ?
S’il suffisait de prononcer trois phrases pour arriver à des résultats positifs, ce serait trop simple. Le foot est un sport compliqué où on peut battre meilleur que soi et être battu par beaucoup moins bon. Je lis parfois dans la presse des déclarations de présidents, d’entraîneurs ou de joueurs qui affirment que ça fait partie du charme de ce sport. C’est un charme dont je me passerais bien.»

L’Equipe.fr

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