Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Toulouse-Bordeaux (0-1)
Le joueur AG du match :
MALCOM (7/10) : Encore une fois c’est l’homme du match, ou plutôt le Malc(h)om(me) du match, tellement il collectionne cette « récompense ». Inarrêtable depuis un mois maintenant, le Brésilien a encore été dans tous les bons coups au Stadium. Evidemment, ce soir on retiendra en priorité ce nouveau but splendide, sur le ballon en retrait de Kamano (69′). Décisif et totalement indispensable à cette équipe girondine, il a été le seul à se montrer à la hauteur avant la pause (7′ 14′ 20′ 22′ 36′), mais n’a pas été aidé par ses coéquipiers. Rayonnant dans le jeu, il a distribué de nombreux ballons intéressants, comme cette ouverture millimétrée pour De Préville (55′). Très bon après l’ouverture du score aussi, il a continué à martyriser la défense toulousaine (72′ 76′ 80′). Après un dernier slalom et un tir trop enlevé, blessé (sans gravité), il a cédé sa place à Valentin Vada (84′).
Les titulaires :
Benoît COSTIL (7/10) : Il lui manquait un match référence en Ligue 1 sous notre maillot, c’est chose faite ! Si ses partenaires dormaient, Benoît Costil a été déterminant s’imposant d’entrée devant Corentin Jean (1′). Dans la foulée, notre gardien va capter une volée de Toivonen (3′). Imperturbable, il a été parfait sur sa ligne, avec en point d’orgue une intervention remarquable sur la reprise de Delort (31′). Toujours concentré, il a ensuite repoussé un centre de Jean (44′) puis un tir d’Imbula (48′). Peu mis en danger après l’ouverture du score, il n’a pas eu à forcer son talent sur la tentative de Somalia (79′). Auteur d’un très bon match, il a également eu un peu de réussite sur les tentatives de Durmaz (11′) et Toivonen (45+1′) et peut s’estimer heureux que sa sortie trop tardive devant Corentin Jean (16′) n’ait pas eu de conséquences !
Youssouf SABALY (6/10) : Preuve que le jeu girondin a penché à droite, Youssouf Sabaly est avec Malcom le bordelais à avoir touché le plus de ballons (71). Beaucoup recherché, notre latéral droit a été très offensif sur la pelouse du Stadium. L’ancien Parisien a multiplié les montées (13′ 30′ 40′ 56′), mais hormis un bon centre pour De Préville (46′), il a connu un déchet monstre sur ses 7 centres. Les intentions sont donc là, mais la conclusion un peu moins ! Défensivement en revanche, il a été très solide et rarement pris en défaut, si ce n’est sur une accélération de Durmaz (39′). Bon dans ses interventions, il est revenu sauver une situation chaude (26′) et a su se montrer à la hauteur face aux attaquants Toulousains (16′ 34′ 40′ 58′ 71′ 76′ 83′). Averti pour gain de temps (85′) en fin de rencontre.
Jérémy TOULALAN (6/10) : Malgré la vivacité des attaques toulousaines, notre « papy » a parfaitement tenu sa place ou presque ! Son début de match est en effet un peu délicat, étant notamment totalement pris par Corentin Jean (16′) sur la sortie à contre temps de Benoît Costil. C’est la seule fois où il a réellement été battu puisque le reste du temps il a géré sa rencontre sans fausse note, grâce à un placement très juste. Ses interventions ont été nombreuses (26′ 31′ 55′ 59′ 68′ 77′ 81′ 89′), et il s’est sacrifié pour contrer Delort (44′). Propre (aucune faute commise), il a connu un peu de déchet dans ses ouvertures (41′), perdant tout de même 14 ballons.
Vukasin JOVANOVIC (5/10) : Peu à son avantage en première période, Vukasin Jovanovic s’est bien repris par la suite. Comme Théo Pellenard, il laisse Jean partir dans son dos d’entrée (1′) et a eu du mal à contenir Toivonen (3′ 10′). Il est notamment trop court sur la remise du Suédois pour Delort (44′) puis sur son occasion juste avant la pause (45+1′). Bien mieux après le repos, il a été efficace et bien placé, remportant pratiquement tous ses duels (56′ 74′ 76′), et 14 ballons au total. Le Serbe s’est également montré appliqué dans la relance, ne prenant pas de risque inutile et ne tentant pas de longues transversales infructueuses comme les semaines passées.
Théo PELLENARD (5/10) : Titulaire en puissance sur le flanc gauche de la défense, Théo Pellenard peine à pleinement convaincre. Défensivement, quand il est en place, il est difficile à passer et a réalisé plusieurs interventions bien senties (7′ 22′ 29′ 30′ 59′ 80′ 90+2′) pour au final gagner 15 ballons. En revanche, il a laissé Jean partir d’entrée (1′) et s’est raté devant Durmaz (31′) ce qui a conduit à la grosse occasion de Delort. Très bon après la pause, même si Machach lui a posé problème, il n’a pas assez apporté offensivement. Beaucoup trop tendre, ses montées sont trop rares et pas couronnées de succès (43′ 48′).
OTAVIO (6/10) : Très moyen à Lille, Otavio a réussi une performance nettement plus aboutie lors de ce Derby. Les chiffres parlent clairement pour le Brésilien. Roi à la récupération, il a gagné 18 ballons, grâce à sa « grinta » notamment (5′ 32′ 74′ 84′ 88′) et s’est montré extrêmement propre. Il n’a perdu que 4 ballons et n’a commis aucune faute… Une prestation intéressante, même s’il a semblé avoir quelques difficultés lorsque les Toulousains accéléraient en première période. Offensivement, son apport est très limité, il s’est contenté de jouer court, ce qui explique en partie son taux de passes réussies particulièrement haut (96 %).
Lukas LERAGER (6/10) : Comme Otavio, Lukas Lerager a apporté sa pierre à l’édifice bordelais en ce vendredi soir. Le Danois a même été encore plus performant que notre numéro 5 à la récupération, grattant pas moins de 19 ballons. Excellent pour aller gratter le ballon dans les pieds des Toulousains (18′ 54′ 62′ 67′ 71′ 90+2′), il s’est battu comme à son habitude. Il a en revanche connu un déchet monstrueux dans ses transmissions (24 ballons perdus). Trop approximatif, notre milieu a eu le mérite de bien se projeter, étant le premier à tenter sa chance (20′) avant de solliciter Lafont après la pause (55′). Sans être exceptionnel, il est important et quasiment indispensable aux Girondins !
Younousse SANKHARÉ (4/10) : C’est la petite déception de la soirée pour le milieu de terrain ! S’il ne peut pas marquer à tous les matchs, Younousse Sankharé a clairement eu du mal à exister sur cette rencontre. Bien qu’il soit au tout départ du but, en décalant François Kamano (69′), notre gaucher n’a pas suffisamment pesé. Ce n’est pas uniquement de sa faute, puisque le jeu penchait de l’autre côté, mais il n’a touché que 45 ballons, une vingtaine de moins que ses deux compères du milieu. Auteur d’une frappe trop molle (61′) et d’une tête non cadrée (90+4′) il s’est beaucoup moins projeté que d’habitude. Effacé également à la récupération (9 ballons gagnés), il digère peut-être son gros premier mois de compétition, lui qui a été titulaire à tous les matchs.
Nicolas DE PRÉVILLE (4/10) : Pour sa deuxième sous le maillot au scapulaire, Nicolas De Préville n’a toujours pas trouvé la bonne carburation. Evidemment, il ne faut pas le juger que sur 2 matchs, mais l’ancien Lillois semble avoir quelques difficultés à bien se fondre dans le collectif girondin. Il se met peut-être trop la pression et cherche trop souvent la solution individuelle, se compliquant parfois la vie. Après un premier tir plus que raté (42′), il a été un peu mieux après la pause avec une tête non cadrée (46′) et un tir repoussé par Lafont (55′), sur une action où son appel est bon, mais ou le centre en retrait s’imposait. Quelques déviations intéressantes à mettre à son actif, mais évidemment tout le monde attend plus de Nicolas De Préville, souvent parfaitement pris par Christopher Jullien. Alexandre Mendy (79′) l’a remplacé pour les dix dernières minutes.
François KAMANO (6/10) : C’est un sentiment étrange que laisse François Kamano depuis le début de saison. Moins explosif et plus prévisible que la saison passée, le Guinéen est sans doute plus attendu… et pourtant il est encore décisif ! Après un bon travail, il a parfaitement servi Malcom en retrait pour le but de la victoire (69′). Avant la pause, il avait pourtant été décevant, se mettant hors jeux (7′ 14′) il a gâché le bon travail de Malcom et s’est précipité à tenté sa chance alors que la passe s’imposait (27′). Comme beaucoup, il s’est amélioré après le repos, malgré un centre raté (54′), prenant la mesure sur Amian. Un tir (51′) et une passe décisive plus tard donc (69′), il a cédé sa place à Jonathan Cafu (70′).
Les remplaçants :
Jonathan CAFU (=) : Ces 20 nouvelles minutes passées sur le terrain nous laissent de nouveau dubitatif ! Très technique, Jonathan Cafu n’est pas embêté balle au pied, mais il a peut-être trop tendance à favoriser le beau par rapport à l’efficace. Un ciseau manqué (72′) et un tir qui n’est jamais arrivé (90′) nous laissent des regrets, un peu compensé par sa belle balle en profondeur pour Mendy (90+4′) ou son retour devant Machach (90+2′)
Alexandre MENDY (+) : Entré à la place de Nicolas De Préville (79′), Alexandre Mendy a fait du bien à l’attaque bordelaise. Comme souvent c’est grâce à son jeu dos au but qu’il a brillé, s’offrant notamment un bon débordement, malheureusement mal conclu par Cafu (90′). Bien lancé par le Brésilien, il a manqué de vitesse et vu son tir détourné par Diop (90+4′)
Valentin VADA (=) : Malcom blessé, Valentin Vada est entré à sa place et n’a pas eu le temps de se mettre en évidence, malgré ses 9 ballons touchés.
L’entraîneur :
Jocelyn GOURVENNEC (6/10) : Jocelyn Gourvennec avait décidé de ne pas changer l’équipe tenue en échec à Lille vendredi dernier. Sur la première période, difficile de dire que cela était une bonne idée, puisque sans Benoît Costil, Bordeaux se serait retrouvé mené. Malgré tout, le technicien breton est resté fidèle à ses principes et n’a pas changé ses plans. Son coaching a été « classique » avec l’entrée de Cafu à la place de Kamano puis de Mendy pour De Préville. Avec la sortie obligatoire de Malcom, il a choisi de faire entrer Valentin Vada pour garder un peu le ballon, ce qui fût une bonne idée.
La Rédaction