après-match – ACTUGIRONDINS.COM Actualité et infos transferts des Girondins Sat, 13 May 2017 17:06:25 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.7.4 ASSE-FCGB : Les notes des Bordelais ! /asse-fcgb-les-notes-des-bordelais-3/ /asse-fcgb-les-notes-des-bordelais-3/#respond Fri, 05 May 2017 22:38:16 +0000 /?p=62691

Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match StEtienne-Bordeaux (2-2)

Le joueur AG du match :

Adam OUNAS (7/10) : Préféré à François Kamano, Adam Ounas a parfaitement justifié sa titularisation et est élu Homme du match par la Rédaction ! Dans un premier acte très faible, il a été le seul girondin a être dangereux, même si ses premiers centres (5′ 15′) ou son tir dévié (35′) n’ont pas inquiété Ruffier. C’est lorsqu’il est venu défier le jeune Maiga que notre ailier a pris plus de poids et a fait la différence, même s’il a trouvé le pied du gardien stéphanois sur sa tentative en angle fermé (38′). Récompensé de ses efforts, il va ouvrir le score peu de temps après, sur un penalty très bien exécuté (42′). De nouveau décisif après le repos, c’est lui qui centre sur le but de Laborde (50′). Toujours aussi technique, il a également eu une attitude irréprochable sur le plan défensif (58′ 60′ 69′). Malheureusement, c’est blessé à l’épaule qu’il a quitté la rencontre, remplacé par François Kamano (72′).

Les titulaires :

Cédric CARRASSO (6/10) : Exceptionnel à Dijon, Cédric Carrasso a vécu une première période plutôt tranquille dans le Chaudron, les Verts ne cadrant pas leurs tentatives (18′ 36′ 37′). Malheureusement juste avant le repos, il s’est incliné devant Beric (45′). Le Slovène a mis fin à 478 minutes d’invincibilité bordelaise : le record de la saison en Ligue 1 ! Sur ce but, la responsabilité de notre gardien n’est pas engagée… mais cela part d’une touche qu’il a lui même concédé en ratant complètement une relance au pied ! En seconde période, il a été décisif, repoussant les tentatives de Veretout (46′), Monnet-Paquet (51′) et Beric (54′), avant de céder sur le but à bout portant de Pajot (65′). Difficile de lui reprocher quelque chose, même si le tir de l’ancien Rennais lui arrive sur le corps.

Youssouf SABALY (4/10) : Si sa saison est plutôt satisfaisante, Youssouf Sabaly ne semble pas au mieux en ce moment. Le joueur prêté par le PSG n’a pas dégagé énormément de sérénité ce soir. Malgré quelques interventions (5′ 13′ 52′ 75′ 89′), il a beaucoup souffert défensivement face à Kévin Monnet-Paquet. Souvent dépassé (17′ 43′ 75′), il est trop passif sur la première égalisation des Verts (45′) et ne peut pas empêcher le ballon de Pajot de rentrer sur le 2-2 (65′). Offensivement, un bon centre (59′) au milieu de plusieurs montées infructueuses. Sa relation avec Malcom n’a pas sauté aux yeux et même avec Ounas devant lui, il n’a jamais donné l’impression de pouvoir apporter le plus nécessaire, malgré ses 74 ballons touchés, plus haut total du match pour les Bordelais.

Igor LEWCZUK (5/10) : Sans être excellent, Igor Lewczuk a été plus à son avantage que lors de ses dernières sorties. Auteur de plusieurs bonnes interventions (3′ 7′ 18′ 39′ 55′ 80′), le Polonais a répondu présent dans les duels, aériens notamment, et a su faire parler son physique sans en abuser. Par moment, il a eu du mal face à la vivacité des attaquants stéphanois, étant pris sur l’enchaînement d’Hamouma (37′) et laissant Beric s’échapper sur le 1-1 (45′). Offensivement, il a été décisif en obtenant un penalty, généreux (41′) et est allé placé un coup de tête au dessus du but de Ruffier (70′).

Nicolas PALLOIS (3/10) : Difficile de ne pas en vouloir à Nicolas Pallois ce soir ! Logiquement expulsé, que peut-il bien se passer dans sa tête pour faire un tacle aussi dur près de la ligne de touche, dans les arrêts de jeu ? Résultat, un rouge et une suspension pour la rencontre face à l’OM, qui vient s’ajouter à celle de Lewczuk ! Un geste idiot, inutile, qui met l’équipe en difficulté, et ce n’est pas une première sur son CV ! Notre numéro 5 vient gâcher une prestation qui n’était jusque là pas mauvaise. Présent dans les duels, il avait fait parler sa puissance à bon escient (17′ 26′ 29′ 56′ 72′), et s’était même permis le luxe de réaliser un « combiné » intervention-grand pont de toute beauté sur Veretout (55′). Pas toujours convaincant malgré tout, il a connu du déchet habituel sur ses ouvertures (8′ 40′), s’est parfois montré laxiste (80′) et aurait en plus du se voir sanctionner d’un penalty (60′).

Diego CONTENTO (4/10) : A l’image de son alter ego, Youssouf Sabaly, Diego Contento n’a pas livré un bon match à Geoffroy Guichard ! Moins en difficulté en première période, il a tenu son couloir tant bien que mal (29′ 35′ 38′), mais n’a pas assez « suivi » Romain Hamouma dans ses décrochages. Notre latéral gauche a vécu un deuxième acte encore plus pénible, n’arrivant que rarement à endiguer les attaques stéphanoises, sauf en commettant des fautes, ce qui lui a valu un jaune plus que logique (61′). Offensivement, il a tout simplement été transparent, malgré une entame intéressante avec Adam Ounas… Bon depuis son retour de nulle part, il semble marquer le pas depuis deux semaines, ce qui ne rassure pas avant de voir son duel face à Florian Thauvin, particulièrement en forme.

Jérémy TOULALAN (5/10) : Titulaire mais pas capitaine ce soir, Jérémy Toulalan a été plutôt moyen. Loin d’être aussi transcendant qu’à son habitude, notre sentinelle a clairement eu du mal. Pourtant dans la récupération, il a encore brillé (2′ 7′ 13′ 17′ 29′ 51′ 58′ 64′ 83′), récupérant pas moins de 22 ballons. Cependant, il a eu du mal à réguler le tempo du jeu girondin et a souvent été trop lent dans ses relances, se retrouvant plusieurs fois sous la pression des milieux adverses. Peu inspiré, il n’a jamais su mettre du rythme ou prendre quelques risques. A l’image de beaucoup de ses coéquipiers, il a été en dessous de ses standards habituels dans la précision (77% de passes réussies).

Jaroslav PLASIL (5/10) : De retour dans le onze de départ, Jaroslav Plasil n’a lui aussi pas crevé l’écran. Discret avant le repos, il a eu du mal à se rendre disponible et à créer les bons décalages. Notre capitaine ne s’est pas assez montré et ne s’est pas suffisamment projeté, même lorsqu’il réussissait à récupérer le cuir (25′ 37′). Décisif au retour des vestiaires, il dévie du dos, le centre d’Ounas, pour offrir le second but à Laborde (50′). Une action qui vient ré-hausser sa prestation offensive beaucoup trop neutre. Défensivement, il a été précieux par moment (52′ 57′ 75′) et a été plutôt juste techniquement (5 ballons perdus seulement). Touché dans un duel avec Pajot, il a cédé sa place à Valentin Vada (84′).

Younousse SANKHARÉ (4/10) : Avec un début de match intéressant à la récupération (2′ 4′), Younousse Sankharé semblait parti sur de bonnes bases, qu’il n’a jamais confirmées ! Notre numéro 13 n’a pas été à son aise dans le Chaudron malgré une tête non cadrée (16′) et une frappe repoussée par Ruffier (82′). Son énergie habituelle a été « remplacée » par beaucoup de maladresses (10′ 60′). Souvent peu inspiré dans ses choix, il a perdu autant de ballons qu’il n’en a gagné (13). Physiquement, nous l’avons connu meilleur, ses courses ont souvent été inutiles et ses passes peu judicieuses. Sur ces 90 minutes il a plus ressemblé au joueur qu’il était à Lille, qu’à celui qu’il est depuis son arrivée à Bordeaux.

MALCOM (4/10) : Comme à Dijon, Malcom a été particulièrement discret ce soir ! Le Brésilien a clairement souffert de la comparaison avec Adam Ounas. Il a d’ailleurs touché 3 ballons de moins que notre numéro 17, pourtant sorti à 20 minutes de la fin. Une bonne combinaison avec Sankharé (40′), un décalage bien senti (44′), une ouverture parfaite pour Kamano (81′) et des coups de pieds arrêtés plutôt bien tirés à mettre à son actif, mais c’est bien évidemment trop peu. Notre gaucher n’a pas assez provoqué, pourtant face à Maiga, il y avait très clairement la place de faire la différence. Peu inspiré, il a eu du mal à combiner avec Sabaly, préférant revenir en arrière ou se perdre dans des mauvais choix (86′). En espérant qu’il se soit « réservé » pour le match face à l’OM !

Gaëtan LABORDE (5/10) : Lors du match aller, Gaetan Laborde avait été éblouissant… ce fût moins le cas ce soir, malgré un nouveau but à mettre à son actif. Bien placé, il a eu l’instinct de se mettre au second poteau pour pousser au fond la déviation de Plasil et ainsi marquer (50′). Cette action est la seule qu’il a eu à se mettre sous la dent durant cette rencontre. Bien pris par la charnière stéphanoise, il a eu du mal à exister, malgré des appels tranchants dans le dos de ses adversaires. Logiquement averti pour une semelle sur Perrin (12′), il a d’abord été précieux dans son repli défensif, avant d’être trop court sur le coup de pied arrêté qui amène le 2-2 (65′). Diego Rolan (66′) est venu prendre sa place peu de temps après.

Les remplaçants :

Diego ROLAN (=) : Une entrée relativement moyenne pour l’Uruguayen qui a tenté d’apporter en décrochant, mais malgré quelques petits numéros techniques, il n’a jamais su se montrer dangereux.

François KAMANO (-) : 20 minutes, on ne peut plus frustrante ! François Kamano avait du feu dans les jambes et aurait pu faire la différence sur chacune de ses accélérations, malheureusement il a été beaucoup trop maladroit, gâchant presque toutes ses munitions par des approximations (81′ 83′) et des mauvais choix (87′ 89′).

Valentin VADA (=) : Venu prendre la place de Jaroslav Plasil touché, l’Argentin n’a eu le temps de toucher que 4 ballons ce soir.

L’entraîneur :

Jocelyn GOURVENNEC (6/10) : A croire que Jocelyn Gourvennec lit nos articles ! Non plus sérieusement, la titularisation d’Ounas à la place d’un Kamano fatigué était demandée, et notre entraîneur l’a fait. Le match du Franco-Algérien lui a donné raison. Pour le reste, il a également fait souffler Valentin Vada, mettant Jaroslav Plasil sur le terrain. Même s’il a été moyen, le Tchèque est décisif sur le second but… Son coaching a surtout été dicté par les blessures, mais il a été plutôt cohérent. Evidemment, on regrettera malgré tout, le niveau plutôt faible dans le jeu affiché par l’équipe depuis plusieurs semaines !

La rédaction AG

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C’est moche, mais Bordeaux s’accroche (2-2) ! /cest-moche-mais-bordeaux-saccroche-2-2/ /cest-moche-mais-bordeaux-saccroche-2-2/#respond Fri, 05 May 2017 21:13:28 +0000 /?p=62689

AS Saint-Etienne 2-2 FC Girondins de Bordeaux (36ème journée de Ligue 1)

La feuille de match

Saint-Etienne : Ruffier – Malcuit, Théophile-Catherine, Perrin (c), Maiga (90+1′ Polomat) – Selnaes (85′ Saivet), Pajot, Veretout – Hamouma, Beric, Monnet-Paquet (79′ Nordin)

Bordeaux : Carrasso – Sabaly, Lewczuk, Pallois, Contento – Toulalan, Plasil (c) (84′ Vada), Sankharé – Malcom, Laborde (66′ Rolan), Ounas (72′ Kamano)

Buts : R.Beric (45′), V.Pajot (65′)A.Ounas (42′, sp), G.Laborde (50′)

Avertissements bordelais : G.Laborde (12′), D.Contento (61′) – Expulsion : N.Pallois (90+1′)

Le résumé

« Pas de matchs le 5 Mai » ! C’était le mot d’ordre dans les tribunes, en hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani… et cela a longtemps été le cas sur le terrain, avant que les deux équipes ne se livrent un peu plus dans une rencontre décousue, qui n’aura pas trouvé de vainqueur !

Dans une ambiance particulière, puisque les supporters des deux camps avaient choisi le silence pour protester contre la date de la rencontre, cette affiche capitale dans la course à l’Europa League débute sur un tout petit rythme. C’est un véritable festival d’erreurs techniques et de mauvais choix qui marque cette entame. Rien ne se passe, jusqu’à une tête non cadrée de Sankharé (16′), puis une reprise d’Hamouma qui connait le même sort (18′). Le Stéphanois est le seul véritable animateur de cette première période (37′), avec Adam Ounas. Volontaire, notre ailier est à deux doigts de tromper Ruffier dans un angle fermé (38′). Finalement, c’est Monsieur Schneider qui va lancer les hostilités, en accordant un penalty généreux aux Girondins pour une faute (présumée) de Maiga sur Lewczuk. Ounas transforme tranquillement en prenant Ruffier à contre-pied (42′, 0-1). Un avantage plutôt heureux que les joueurs de Jocelyn Gourvennec n’emmèneront même pas aux vestiaires ! Hamouma encore lui lance subtilement Beric dans le dos de la défense bordelaise, le Slovène trompe Carrasso de près (45′, 1-1). L’arbitre siffle la pause sur ce score de 1-1 !

Après un premier acte abominable, la seconde période démarre sur de meilleures bases ! D’entrée Veretout, bien placé dans la surface, oblige Carrasso à la parade (46′). Si les Verts allument la première mèche, c’est de nouveau Bordeaux qui va prendre les commandes ! Sur un coup franc vite joué, Ounas centre, Plasil dévie, et Laborde conclut du pied gauche au second poteau (50′, 1-2). Un avantage important mais très vite fragilisé, puisque Monnet-Paquet frappe et voit son ballon dévié par Carrasso toucher le haut de la barre (51′). Mieux, les Stéphanois sont de plus en plus dangereux, Beric d’un tir croisé en angle fermé est proche d’égaliser (54′). Décidément mal inspiré (comme d’habitude), Monsieur Schneider va ensuite oublier un penalty aux Verts pour une faute de Pallois (60′)… avant d’accorder dans la confusion le but du 2-2 à Pajot (65′) ! Si sur le cafouillage le ballon franchit bien la ligne (merci la goal line technology), le milieu des Verts semble bien contrôler le cuir du bras ! De nouveau à égalité, les deux équipes ne se quitteront plus, malgré quelques petites opportunités de part et d’autres, mais ni Beric (80′), ni Sankharé (82′), ni Kamano (83′) et ni Veretout (87′) ne feront la décision. Dans les arrêts de jeu, Nicolas Pallois trouve en revanche le moyen de se faire expulser pour un tacle très sévère et inutile (90+1′). Un rouge qui ne change rien au résultat mais qui le prive de la rencontre face à l’OM… Score final : 2-2 !

Que penser de ce point pris dans le Chaudron ? Dans la lutte pour la 4ème place, ce n’est pas une bonne affaire, mais pour l’Europa League, garder Saint-Etienne à distance plus que raisonnable est une excellente chose ! Même s’ils ont un matche en moins, les Verts semblent trop loin pour revenir sur Bordeaux, qui en cas de victoire parisienne en finale de la Coupe de France, peut presque se considérer européen ! La prochaine rencontre se passe de tout commentaire puisqu’il s’agit d’un Bordeaux-Marseille (dimanche 14 à 21h), mais il faudra être meilleur que ce soir pour ne pas avoir de très mauvaise surprise…

Allez Bordeaux !

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DFCO-FCGB : Les notes des Bordelais ! /dfco-fcgb-les-notes-des-bordelais/ /dfco-fcgb-les-notes-des-bordelais/#respond Sun, 30 Apr 2017 18:33:21 +0000 /?p=62638

Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Dijon-Bordeaux (0-0)

Le joueur AG du match :

Cédric CARRASSO (8/10) : A une semaine du scrutin, nous avons notre Président, il s’agit de Cédric Carrasso ! Homme du match, notre gardien a sauvé Bordeaux cet après-midi. Sans lui ce dimanche difficile aurait tourné au cauchemar, mais il a réalisé un véritable miracle en s’interposant d’une main ferme sur la tentative de Kwon à l’ultime seconde (90+3′). Décisif, notre portier l’avait déjà été en première période, en faisant opposition de son corps sur une tête de Varrault (18′). Imperturbable, il est intervenu sur les frappes de Lees-Melou (12′ 45′) et Sammaritano (55′). Concentré, il a régné en maître quand sa défense tanguait (26′ 48′ 90+2′) et a eu ce soupçon de réussite en fin de rencontre lorsque les Dijonnais ont incroyablement loupé le coche (74′ 79′ 85′ 88′ 89′). Une prestation de grande classe, sans doute l’une des dernières malheureusement !

Les titulaires :

Youssouf SABALY (4/10) : Omniprésent mais maladroit face à Bastia, Youssouf Sabaly a gardé seulement la plus mauvaise facette sur la pelouse de Dijon. Même s’il a réalisé quelques interventions (27′ 42′ 81′ 83′) et un sauvetage sur sa ligne sur une tête de Varrault (85′), notre latéral a été relativement décevant aujourd’hui. Laxiste au marquage par moment, il a subi les vagues dijonnaises en fin de rencontre… Maladroit, il est même tout proche d’offrir plusieurs situations chaudes aux Bourguignons (71′ 74′). Offensivement, le joueur prêté par le PSG a été méconnaissable et plus que timide, avec un seul débordement réel en 90 minutes (36′). Inutile de préciser qu’il est capable de beaucoup mieux faire…

Igor LEWCZUK (3/10) : Comme face au Sporting la semaine dernière, Igor Lewczuk a été particulièrement fébrile au Stade Gaston Gérard. S’il est sorti à la mi-temps lors du dernier match, il a cette fois ci joué l’intégralité de la rencontre… sans briller ! Des approximations (10′ 55′ 88′ 90+3′), un marquage parfois élastique et des fautes répétées… le Polonais semble dans une mauvaise passe. Averti (25′), il manquera la réception  de Marseille. Quelques duels gagnés (1′ 35′ 38′ 71′ 77′ 78′ 84′) à mettre à son actif, mais cela reste trop léger à ce niveau de la compétition…

Nicolas PALLOIS (7/10) : Si dans les relances (21′ 66′), Nicolas Pallois a de nouveau été trop inconstant, il a assuré l’essentiel en se montrant excellent défensivement. Avec un Igor Lewczuk très faible à ses côtés, notre numéro 5 a souvent fait le travail pour deux. Dans les duels, il a tout simplement été impressionnant, s’interposant à de très nombreuses reprises (1′ 19′ 24′ 31′ 32′ 50′ 51′ 54’64’ 69′ 76′ 82′) pour au final gagner un nombre de ballons incroyable : 33. Si Bordeaux a souffert, Nicolas Pallois a été convaincant, et est avec Cédric Carrasso le second homme fort de la rencontre côté bordelais.

Diego CONTENTO (4/10) : Un peu comme Youssouf Sabaly, Diego Contento a été plutôt décevant aujourd’hui. Sans être à la rue défensivement et malgré quelques bonnes interventions (12′ 14′ 19′ 35′ 54′ 89′), il a eu quelques trous d’air, notamment lorsque Diony est venu dans son couloir. Comme beaucoup, notre latéral gauche a souffert en fin de match face à la poussée dijonnaise, qu’il n’a pas pu endiguer. Offensivement, il n’a pas beaucoup exister, tentant sa chance sans succès (44′), il n’a réalisé qu’un seul centre intéressant (69′). A sa décharge, François Kamano l’a souvent oublié…

Jérémy TOULALAN (4/10) Quand Toulalan est moins bien, Bordeaux aussi… et cela s’est vu ce soir ! Chose rare, notre capitaine a perdu plus de ballons (23) qu’il n’en a gagné (22). Bon dans son placement et ses interventions avant le repos (6′ 11′ 28′ 37′), il a eu beaucoup plus de mal au fil des minutes, étant dépassé par ses adversaires, et ce, même si son « sacrifice » a peut-être sauvé l’équipe (85′). Joueur le plus sollicité (71 ballons touchés), il n’a pas souvent su quoi en faire, se contentant de petites passes inutiles, et lorsqu’il a voulu prendre des risques et allonger (48′ 52′ 75′), ce ne fût pas couronné de succès… Un coup de mou qui explique en partie le mauvais match des Girondins.

Valentin VADA (4/10) : En contrant involontairement la reprise de Laborde (3′), il a sans doute empêché l’ouverture du score… Son implication dans le jeu girondin a été plutôt important et il aurait pu être décisif sur son centre pour Laborde (6′) ou ce ballon de contre donné à Kamano (31′). Après avoir bien frappé les coups de pieds arrêtés, il a perdu la mire au fur et à mesure des minutes. Comme trop souvent, il a perdu des ballons dans ses 30 derniers mètres (28′ 49′) qui auraient pu coûter cher… Pas toujours dans le bon tempo, l’Argentin a été en retard dans les duels, commettant 3 fautes et a été trop maladroit pour réellement peser (18 ballons perdus). Remplacé par Adam Ounas (56′).

Younousse SANKHARÉ (4/10) Même poste et même commentaire pour Younousse Sankharé, pas plus en réussite que ses acolytes aujourd’hui ! Bon dans la projection, notre numéro 13 n’a pas souvent fait les bons choix aux abords de la surface adverse. Des décalages mal sentis (17′ 22′ 50′), un tir alors que la passe s’imposait (31′), bref, nous l’avons connu beaucoup plus inspiré ! En seconde période, il n’a pas cadré ni sa tête (54′), ni sa reprise (69′). Présent dans les duels et dans l’impact, il a apporté sa pierre à l’édifice de la récupération (15 ballons gagnés), mais s’est lui aussi montré beaucoup trop approximatif (20 ballons perdus).

MALCOM (4/10) Un déboulé qui amène la première occasion (3′), un décalage subtil (8′), Malcom était parfaitement rentré dans la rencontre, avant de s’éteindre (trop) rapidement. Le Brésilien n’a ensuite pas réussi grand chose, n’arrivant jamais à déstabiliser la défense dijonnaise. Bien pris par Haddadi, il s’est rarement mis en situation favorable, pas aidé par le manque d’altruisme de ses coéquipiers (31′). Malgré ses 7 centres tentés, il n’a jamais trouvé son habituelle étincelle et est sorti, presque logiquement, laissant sa place à Jérémy Ménez (72′).

Gaëtan LABORDE (4/10) : Comme Malcom, Gaëtan Laborde a bien débuté le match avant de disparaître des écrans de contrôle. Pas chanceux sur son bel enchaînement contré par Vada (3′), il a ensuite trouvé Reynet sur sa tête bien placée (6′). Ses appels ont été moins tranchants qu’à l’accoutumée et sa volonté n’a pas été suffisante pour prendre à défaut la charnière centrale dijonnaise. En seconde période, il n’a pas apporté beaucoup plus malgré un dernier déboulé intéressant (90+1′). Il peut aussi remercier Sabaly de sauver la tête de Varrault qui l’avait dominé dans les airs sur un corner en fin de rencontre (85′).

François KAMANO (2/10) : A-t-il un totem d’immunité ? Décevant ces derniers temps, François Kamano garde la confiance de Gourvennec, et sur ce match on se demande pourquoi… Calamiteux dans tous ses choix ou presque, le Guinéen a tout gâché. Mardi il fêtera son anniversaire, l’occasion de lui acheter un ballon rien qu’à lui, vu qu’il refuse de le donner… Trop individualiste (31′ 39′ 72′ 76′ 86′), il n’arrive pas à varier son jeu. Je reçois le ballon, j’accélère, je rentre à l’intérieur pour me remettre sur mon bon pied, mais n’est pas Arjen Robben qui veut ! Un petit tour sur le banc, avant la 88′ (rentrée de Jaroslav Plasil), pourrait lui faire du bien. Il a énormément de qualités, mais il n’était pas programmé pour jouer autant, et cela commence à se voir !

Les remplaçants :

Adam OUNAS (-) : Si Monsieur Varela avait fait son travail correctement, Adam Ounas aurait été décisif en obtenant un penalty (61′)… Ce fût sa seule action bénéfique lors de sa demi heure passée sur le terrain, puisque le reste du temps, ce fût un festival d’approximations, dans le jeu, comme sur phases arrêtées !

Jérémy MENEZ (-) : 20 minutes inutile de plus à mettre à son palmarès… Une saison qui ressemble vraiment à un chemin de croix !

Jaroslav PLASIL (=) : 5 minutes jouées, 2 ballons touchés, rien à ajouter.

L’entraîneur :

Jocelyn GOURVENNEC (5/10) : Dans ce sprint final, Jocelyn Gourvennec n’innove pas, et cela est plutôt logique. Malgré tout, notre entraîneur accorde peut-être un peu trop de crédit à certains, et notamment François Kamano, qui réalise une bonne saison, mais marque clairement le pas ces dernières semaines. Sur ce match plutôt médiocre, notre coach a tenté de faire bouger les choses, en faisant entrer Ounas à la place de Vada pour jouer la carte offensive, mais ce ne fût pas couronné de succès… On ne peut pas toujours être au top, et Jocelyn Gourvennec ne déroge pas à la règle !

La Rédaction

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Un bien piètre déplacement. (0-0) /un-bien-pietre-deplacement-0-0/ /un-bien-pietre-deplacement-0-0/#respond Sun, 30 Apr 2017 17:37:27 +0000 /?p=62641
Dijon FCO 0-0 FC Girondins de Bordeaux (35ème journée de Ligue 1)

La feuille de match

Dijon : Reynet – Rosier, Varrault (c.), Lotiès, Haddadi – Balmont (Amalfitano 59e), Lees-Melou, Abeid, Sammaritano (Kwon 66e) – Diony, Tavares.

Bordeaux : Carrasso – Sabaly, Lewczuk, Pallois, Contento – Toulalan (c.), Vada (Ounas 56e), Sankharé – Malcom (Ménez 72e), Kamano (Plasil 87e), Laborde.

Buts : –

Avertissements bordelais : Lewczuk (25e).

Affluence : 9500 spectateurs

Le résumé

Après trois victoires d’affilée, Bordeaux arrive en forme du côté de Dijon, 18e et barragiste avant cette rencontre. Si le spectacle a fait frémir les pensionnaires de Gaston Gérard, c’est avec le regard noir que les Girondins quittent la Bourgogne, auteurs d’un bien mauvais match.

Un début en fanfare

Dans les premières minutes de cette partie, Bordeaux s’est pourtant montré à son avantage. Gaëtan Laborde, sur une feinte de corps, s’est ouvert le chemin du but. Sa frappe en pivot limpide croise la route du dos de Vada, désolé. Dommage, vu la trajectoire parfaite de la frappe (3e).

Les deux hommes se retrouvent trois minutes plus tard, cette fois-ci sans s’accrocher. Vada au centre, Laborde à la tête. Sa tentative de l’arrière du crâne permet au ballon de trouver le cadre, mais Baptiste Reynet a su justifier sa présence parmi les nominés au titre de meilleur gardien de L1. Une détente latérale splendide, un arrêt de classe (6e).

Et puis plus rien

Après… plus rien. Côté bordelais, du moins. Afin de joindre la critique à sa justification, il suffit de regarder la stat’ des tirs cadrés : 6 pour Dijon, 1 pour Bordeaux. Cette fameuse tête de Laborde.

Lees-Melou et sa frappe puissante n’ont pas inquiété Carrasso (12e). Tout l’inverse un peu plus tard (18e). Sur un corner venu de la gauche, Varrault prend le dessus sur Lewczuk et place une tête smashée que Carrasso repousse. Un arrêt incroyable à vitesse réelle, mais la frappe du capitaine dijonnais est en fait sur le portier bordelais.

Sur un contre, Bordeaux a failli faire la différence. Vada fixe bien, sert Kamano dans le bon tempo, mais ce dernier fait malheureusement n’importe quoi avec le ballon. Malcom seul, le guinéen préfère tenter sa chance du droit (31e). Une belle occasion gâchée…
Juste avant la pause, Diego Contento a tenté sa chance de loin, à 35m, son effort fuyant le cadre de peu (44e).

Sankharé, toujours aussi volontaire offensivement, s’est révélé très imprécis sur ses frappes aujourd’hui. Tout d’abord sur un corner de Malcom (54e) où sa tête passe très au-dessus de la cage, puis sur un geste acrobatique mal pensé (69e) et surtout mal préparé.

Le coach bordelais, Jocelyn Gourvennec, a tenté de bousculer son monde en faisant rentrer successivement Ounas et Ménez, qui, tous deux, n’ont pas eu le rendement escompté. Il n’en demeure pas moins que sur une incursion bien sentie d’Ounas, stoppé très irrégulièrement par Lotiès (68e), l’arbitre aurait dû siffler un pénalty aux Girondins. Le corps arbitral, dominé par M. Varela, a choisi de ne pas intervenir. À tord, au vu de la jambe d’Ounas qui tourne et aussi du ballon qui n’est pas touché.

Dijon aurait dû l’emporter

Cela reste un fait de match, et Dijon a imprimé un gros rythme dans le money-time pour s’imposer. Ce qui aurait dû être le cas. Une nouvelle tête de Varrault a été sortie par Sabaly sur sa ligne (merci Carrasso de mettre encore un joueur au deuxième poteau) à la 84e minute, par exemple.

À peine 45 secondes plus tard, un centre de Loïs Diony ne trouve pas preneur, si ce n’est Lees-Melou qui, en bout de course, n’arrive pas à suffisamment croiser son tir (85e).

Quatre minutes plus tard, une nouvelle occasion incroyable pour Dijon. Cette fois-ci, les rôles sont inversés. Kwon puis Diony sont à un cheveu de reprendre un centre fuyant venu de la droite, par l’initiative de Lees-Melou (89e). Au ralenti, ça ne passe vraiment pas loin.

Entre deux, une frappe de Ménez qui ne trouve pas le cadre (92e). Dans la dernière minute du temps additionnel, Kwon se retrouve seul dans la surface sur un ballon long, reprend de volée ce dernier, mais Carrasso s’est montré impérial en captant ce ballon après l’avoir arrêté d’une manière, ici, spectaculaire (93e).

Au classement, Bordeaux reprend la 5e place à Marseille mais ne compte plus qu’un point d’avance sur son adversaire qu’il rencontrera, à domicile, le 14 Mai. Avant de penser à ce match, il reste un déplacement à Saint-Étienne. Le championnat n’est pas encore joué, messieurs…

Allez Bordeaux !

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FCGB-SCB : Les notes des Bordelais ! /fcgb-scb-les-notes-des-bordelais-3/ Sat, 22 Apr 2017 22:22:14 +0000 /?p=62584

Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Bordeaux-Bastia (2-0).

Le joueur AG du match :

Younousse SANKHARÉ (8/10) : Quelle recrue et quelle plus-value ! On ne va pas se mentir, son arrivée n’était pas forcément perçue comme une énorme nouvelle, après plusieurs mois difficiles à Lille, mais Younousse Sankharé a mis tout le monde d’accord ! Déjà installé, il est indiscutable, incontournable et est élu Homme du match par la Rédaction. Accrocheur, parfois trop, il a été averti (74′) et a commis trop de fautes (5). Difficile cependant de faire la fine bouche, vu sa prestation et sa présence dans la bataille du milieu (15′ 18′ 45′ 64′ 68′). Avec 15 ballons récupérés, il a souvent pris le meilleur sur ses vis à vis, et surtout il a été décisif ! Que cela fait du bien d’avoir un joueur « box to box » comme lui… Proche de servir Vada sur un plateau (30′), c’est lui qui est passeur sur le but de Malcom (55′). Non content d’être impliqué sur l’ouverture du score, l’ancien Guingampais est allé faire le break d’une tête bien placée (69′). Pour couronner le tout, c’est lui qui « obtient » le carton rouge de El Kaoutari (75′), que demander de plus ?

Les titulaires :

Cédric CARRASSO (5/10) Les matchs se suivent et se ressemblent pour Cédric Carrasso ! Au chômage technique à la Beaujoire, notre gardien n’a pas eu à beaucoup plus s’employer face à Bastia. En tout et pour tout, il n’a eu qu’un arrêt à effectuer, lorsqu’il a dû se coucher pour repousser en corner la frappe de Danic (72′). Le reste du temps, notre gardien a vu les tentatives corses finir hors cadre (8′ 12′ 45′ 81′ 82′ 85′ 90′). Sans prendre de risques, il n’a jamais eu à sortir de ses buts et a souvent chercher à relancer court. Bref une rencontre tranquille dont il ne se plaindra certainement pas.

Youssouf SABALY (6/10) : On l’attendait à gauche, mais c’est bien dans son couloir droit que Youssouf Sabaly a passé les 90 minutes. Le moins que l’on puisse dire c’est que notre latéral a été très sollicité, puisqu’il a touché 92 ballons ! Défensivement, le joueur prêté par le PSG n’a pas eu à forcer son talent, réalisant les interventions nécessaires (23′ 26′ 33′ 46′ 78′) face à de timides attaquants bastiais. Peu inquiété, notre numéro 20 a eu tout le loisir de se montrer offensivement. S’il n’a pas été décisif, et qu’il a manqué de précision dans la plupart de ses montées, il a beaucoup apporté (3′ 43′ 67′ 80′) et a tenté pas moins de 10 centres !

Igor LEWCZUK (3/10) : A la hauteur le week-end dernier, Igor Lewczuk a vécu 45 minutes compliquées face à Bastia. Seulement 3 interventions à mettre à son actif (13′ 27′ 28′) et un manque de sérénité assez troublant. Logiquement averti pour un accrochage peu discret sur Ngando (25′), le Polonais a été éliminé très facilement (28′ 45′) sur deux grosses actions corses et peut remercier Nicolas Pallois d’être venu le seconder. Décevant, il aurait pu sauver sa prestation avec une tête qui est passé à côté du but de Leca (41′). Remplacé dès la reprise par Diego Rolan (46′).

Nicolas PALLOIS (7/10) : Contrairement à son compère de la défense centrale, Nicolas Pallois a tenu la baraque ce soir ! Concentré et appliqué, il a parfaitement annihilé les attaques bastiaises (2′ 16′ 20′ 38′ 46′ 48′ 54′ 65′ 78′ 90+1′), venant donc même sauver par deux fois la mise d’Igor Lewczuk (28′ 45′). Brillant dans le jeu aérien, il a été rassurant, même avec le repositionnement de Toulalan en seconde période, et n’a jamais été pris à défaut. Contrairement aux dernières semaines, notre gaucher a soigné sa relance, réussissant plusieurs bons changements d’aile. Sa passe décisive de la tête sur le but de Sankharé (69′) est la cerise sur le gâteau de sa belle performance !

Milan GAJIC (4/10) : Comme lors de sa rentrée à Nantes, c’est dans le couloir gauche de la défense qu’a évolué Milan Gajic ce soir. Dire que c’est une réussite serait mentir… S’il s’est accroché (23′ 71′) et qu’il a été de bonne volonté, le Serbe n’a pas semblé à l’aise de ce côté là. Heureusement pour lui, le SCB n’a pas été très tranchant devant et lui a laissé passer une soirée plutôt tranquille. Très maladroit dans ses contrôles (1′ 20′ 50′) ou dans ses passes (5′ 19′ 25′), il a perdu beaucoup de ballons (19). Ses montées ont eu le mérite d’exister, mais il n’a pas apporté grand chose, cherchant trop souvent à revenir sur son pied préférentiel.

Jérémy TOULALAN (7/10) C’est du classique pour Jérémy Toulalan, une nouvelle fois brillant au Matmut Atlantique ! Notre capitaine a réalisé une première période très satisfaisante (17′ 28′) malgré le niveau d’ensemble assez faible. Très bon dans la récupération (16 ballons gagnés), il a fait parler son expérience, ne s’affolant jamais, même lorsqu’il semblait en danger (7′ 49′). Repositionné en défense centrale après la sortie de Lewczuk, il est resté constant. C’est lui qui va « gratter » le ballon au départ de l’ouverture du score (55′) et c’est encore lui qui est venu se sacrifier sur un tir de Ngando bien placé (66′). Vigilant même en fin de rencontre (72′ 84′), notre numéro 14 s’est aussi montré très précis dans son jeu de passes (93 % réussies).

Valentin VADA (6/10) : Même s’il n’a pas été décisif, Valentin Vada a sorti ce soir une prestation intéressante. Présent dans le cœur du jeu, il s’est sans cesse rendu disponible, venant toucher le ballon 84 fois. Comme à Nantes, l’Argentin a brillé à la récupération (1′ 42′ 57′ 58′ 62′), surtout après le passage en 4-4-2. A l’instar de Toulalan, il a été précis dans ses choix (92 % de passes réussies), mais a pêché sur certains décalages (46′ 65′), même s’il a été très précieux pour aiguiller les attaques girondines. Ses coups de pieds arrêtés ont en revanche trop souvent trouvé Jean-Louis Leca…

MALCOM (7/10) : Dans son jardin, Malcom est décidément très à l’aise ! Excellent depuis plusieurs semaines maintenant, le Brésilien a encore fait étalage de tout son talent face à Bastia. Dans tous les bons coups en première période (28′ 29′ 33′ 41′), il a manqué d’un peu de précision, comme sur ce tir non cadré (7′) et son coup franc qui est venu mourir dans le petit filet (19′). Au retour des vestiaires, Malcom a été récompensé en ouvrant le score d’une reprise du droit au second poteau (55′). Notre magicien est également impliqué sur le second but puisque c’est lui qui tire le coup franc amenant les deux têtes (69′). Imprécis dans sa dernière frappe (90+3′), il a perdu beaucoup de ballons (25), mais surtout énormément apporté… tentant 11 centres.

Gaetan LABORDE (4/10) : Ce n’est certainement pas le meilleur match de la saison de Gaëtan Laborde, plutôt discret ce soir. Notre jeune attaquant n’a pas semblé dans le coup, ayant du mal à faire les bons appels, malgré sa bonne volonté habituelle. Quelques bons mouvements avec Vada ou Malcom (30′ 61′) et une belle tête sortie par Leca (63′) sont venus apporter un peu de fraîcheur à son match, mais notre avant-centre réalise dans l’ensemble une prestation plutôt « triste ». Combatif comme toujours, il n’a pas souvent réussi à se défaire de la défense centrale bastiaise. Jaroslav Plasil est venu prendre sa place (77′) pour le dernier quart d’heure.

François KAMANO (4/10) : François Kamano nous laisse sur notre faim… Comme à Furiani à l’aller, l’ancien Bastiais n’a pas su se mettre en évidence lors de ce match retour. S’il a beaucoup de qualités, notre attaquant a une tendance trop systématique à vouloir repiquer sur son pied droit et à trop vouloir en faire (20′ 39′ 79′), cherchant plus le beau geste que le geste efficace. Une tête trop molle (43′), des tirs trop faibles (48′ 64′) ou imprécis (67′)… notre attaquant a eu le mérite de beaucoup tenter, mais sans réussir grand chose. Toujours titulaire indiscutable, il semble marquer le coup et a cédé sa place à Adam Ounas (82′).

Les remplaçants :

Diego ROLAN (5/10) : Son entrée en jeu a fait du bien au jeu girondin ! Sans être étincelant, Diego Rolan a apporté de la variation à l’attaque bordelaise. L’Uruguayen a souvent très bien combiné avec Malcom et Vada notamment. N’hésitant pas à revenir au milieu pour toucher le ballon, il a été d’une précision diabolique, s’offrant un 100 % de passes réussies. En revanche, il ne s’est jamais mis en situation favorable devant le but bastiais !

Jaroslav PLASIL (=) : Une présence intéressante à la récupération (78′ 85′), un tir non cadré (81′) pour une entrée appliquée de la part de notre (ex) capitaine !

Adam OUNAS (-) : Adam Ounas a remplacé François Kamano, mais a gardé les mêmes défauts… à vouloir trop en faire plutôt que de jouer simple.

L’entraîneur :

Jocelyn GOURVENNEC (7/10) : C’est un sans faute ou presque ! Tout n’a pas été parfait pour notre entraîneur, à qui on peut notamment reprocher d’avoir aligné Milan Gajic à gauche, plutôt que Sabaly, plus expérimenté, ou Pellenard, spécialiste du poste. Cependant, après un premier acte compliqué, Jocelyn Gourvennec n’a pas hésité à sortir un défenseur pour faire rentrer Diego Rolan et changer de dispositif tactique. Une prise de risque payante et agréable, si tôt dans le match ! Pour la forme et le symbole, l’entrée de Nicolas Maurice-Belay, alors que Bordeaux menait 2-0 en supériorité numérique, aurait pu être sympathique, puisque notre numéro 19 ne devrait sans doute pas refouler la pelouse du Matmut Atlantique au dernier match contre Marseille.

La Rédaction

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Ce Bordeaux ne lâchera rien (2-0) /ce-bordeaux-ne-lachera-rien-2-0/ Sat, 22 Apr 2017 21:00:19 +0000 /?p=62582
FC Girondins de Bordeaux 2-0 SC Bastia (34ème journée de Ligue 1)

La feuille de match

Bordeaux : Carrasso – Sabaly, Lewczuk (Rolan 46e), Pallois, Gajic – Toulalan (c.), Vada, Sankharé – Malcom, Kamano (Ounas 82e), Laborde (Plasil 76e).

Bastia : Leca – Cioni (Keita 57e), El Kaoutari, Djiku, Bengtsson – Cahuzac (c.), Mostefa (Diallo 68e), Ndango – Nangis, Koulibaly – Raspentino (Danic 68e)

Buts : Malcom (55e), Sankharé (67e)

Avertissements bordelais : Lewczuk (25e)

Affluence : 25487 spectateurs

Le résumé

Après deux victoires d’affilée, Bordeaux retrouve le chemin de son antre, le Matmut Atlantique, pour y affronter Bastia. Une équipe bastiaise fraîche physiquement mais atteinte au moral après les incidents à Furiani la semaine passée. Des deux côtés, un impératif victoire. Mais ce sont les plus en forme qui l’ont logiquement emporté.

Une première période suffisante ?

Il fut un temps, Bordeaux prenait systématiquement un but dans les trente premières minutes. Ce temps, révolu depuis l’année 2017, n’est pas non plus des lustres derrière nous. En effet, sans être inquiétés, Bordeaux n’est pas franchement rentré dans son match. Donnant l’impression que le score gonflerait progressivement. Sérénité ou suffisance ? Il n’y a qu’un pas.

Il suffit de voir la mine déconfite, dans le premier quart d’heure, de Jocelyn Gourvennec, pour se donner une idée sur la question. Côté bordelais, seul Malcom se met en avant après quelques rushs et des idées intéressantes. Mais entre l’idée et la réalisation, il y a beaucoup plus qu’un pas. Le brésilien a justement manqué de précision. Comme sur son coup-franc bien senti (18e), au premier poteau. Le public y a cru avec l’effet d’optique mais l’effort a fui d’un rien le cadre.

En jouant sans complexes, Bastia a empêché Bordeaux de bien déployer son jeu. Les locaux ont, sur phase défensive, essayé d’anticiper les passes pour provoquer l’effet de surprise et lancer des contre-attaques diablement dangereuses. Nantes s’en souvient encore.

Il y a eu, en fin de mi-temps, une occasion pour chaque équipe. D’abord côté bordelais, avec un une-deux bien senti entre Sankharé et Vada, tout est parfait, comme l’intervention de Djiku devant son gardien (31e). Douze minutes plus tard, c’est Bastia qui donne des frissons aux quelques 25000 supporters présents ce soir, quand Coulibaly élimine Lewczuk, frappe devant Pallois qui contre le cuir. (44e). Sur le coup, Bordeaux a eu chaud.

Gourvennec n’attend pas

Une fois la pause actée, l’entraîneur bordelais n’a pas hésité à bousculer l’ambiance monotone du soir. En sortant un Lewczuk à côté de ses pompes ce soir et en faisant rentrer un attaquant de pointe, Rolan, est osé. Mais si l’on ne prend pas ce risque contre le 20e, à domicile, difficile de dire que l’on vise ouvertement l’Europe.

La décision est pragmatique, et la réaction est immédiate. Seulement dix petites minutes après le lancement de la deuxième période, les Girondins trouvent la faille. Sur un centre millimétré de l’excellent (ça commence à devenir une lapalissade) Sankharé, Malcom passe devant Bengtsson pour ajuster du droit, s’il vous plait, un Leca qui n’a pas la main aussi ferme que Neuer. (1-0, 55e).

Un coup de pied sur l’accélérateur, que n’a pas lâché Bordeaux par la suite. Il fut un temps, pas si lointain, le score serait resté le même. On plie bagage, on assure, on essaye de ne pas prendre un but. Aujourd’hui, tout est tellement différent. En continuant d’acculer le porteur de balle, les locaux ont inscrit un nouveau but.

Sur un coup-franc offert par la véhémence trop prononcée d’El Kaoutari (qui prend un carton jaune alors qu’il n’y a aucune faute, qu’il n’a aucun bordelais à 10m à la ronde), Vada propulse le ballon sur Pallois qui remise en chandelle sur la zone du point de pénalty. Sankharé saute au-dessus de tout le monde, propulse le ballon dans les filets et Cahuzac vers le sol. (2-0, 67e).

Jamais deux sans trois…

Après l’expulsion d’El Kaoutari à la 75e minute, le scénario n’a plus laissé place au doute. En maîtrisant son sujet défensivement, Bordeaux remporte les trois points. C’est même la troisième journée d’affilée que les Girondins gagnent, ce qui n’a pas été réalisé par le club depuis… Août 2014 et les trois succès lors des trois premiers matchs de l’ère Willy Sagnol.

Une performance, certes, dans ce championnat si déroutant. Bordeaux passe 4e (qui l’eut cru à la mi-saison ?) mais devrait retrouver vite sa cinquième place, Lyon ayant deux matchs de retard… Quoi qu’il en soit, le prochain sur notre route se nomme Dijon, qui a battu Angers 3-2 avec deux buteurs, Pierre Lees-Melou et Loïs Diony, formés… à Bordeaux.

Allez Bordeaux !

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FCN-FCGB : Les notes des Bordelais ! /fcn-fcgb-les-notes-des-bordelais-4/ Sun, 16 Apr 2017 16:39:44 +0000 /?p=62505

Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Nantes-Bordeaux (0-1)

Le joueur AG du match :

Gaëtan LABORDE (6/10) : Il n’a pas marqué, ni été décisif, et pourtant Gaëtan Laborde est élu homme du match par la Rédaction. Bordelais le plus dangereux en première période, il a manqué de précision (29′) avant de trouver Maxime Dupé d’une jolie tête sur corner (44′). Pas plus en réussite devant le but après la pause, malgré un joli numéro (58′), il a beaucoup pesé sur la défense nantaise. Des appels, des courses, des déviations, des duels gagnés, c’est un véritable bonheur de le voir se battre autant pour nos couleurs ! On ne peut plus combatif, il a terminé la rencontre sur les rotules ce qui ne l’a pas empêché d’avoir été très précieux pour conserver le ballon dans les dernières minutes.

Les titulaires :

Cédric CARRASSO (5/10) Difficile de donner une autre note à Cédric Carrasso qui n’a tout simplement pas eu un seul arrêt à effectuer ! En effet, les Canaris n’ont pas cadré et leurs tentatives souvent peu dangereuses ont systématiquement fuit la cage girondine (20′ 26′ 38′ 40′ 86′). Auteur d’une bonne sortie aux poings (42′), notre gardien est en revanche un peu juste lors de la grosse occasion de Pardo (66′). Pour le reste hormis quelques balles jouées aux pieds, il a été au chômage technique, mais il ne s’en plaindra certainement pas !

Youssouf SABALY (6/10) : De retour dans un stade qu’il connait bien, Youssouf Sabaly est à créditer d’une bonne rencontre en ce dimanche de Pâques ! Si Thomasson a tenté de le prendre à défaut, notre latéral droit a souvent pris le meilleur dans son couloir. Solide et sobre, il a réalisé de bonnes interventions (8′ 50′ 63′), se montrant très serein. Offensivement, il a mis du temps à se montrer, mais sur son premier véritable débordement, il est passé proche de la passe décisive, en offrant un centre parfait à Kamano (43′). Sa relation technique avec Malcom a également beaucoup apporté dans l’utilisation du ballon, malgré un déchet important (14 ballons perdus), qui s’explique aussi par le fait qu’il a été le joueur le plus sollicité (60 ballons touchés).

Igor LEWCZUK (5/10) : Comme face à Metz samedi dernier, Igor Lewczuk a réalisé un match sans fausse note. Le Polonais a gagné beaucoup de duels, notamment dans les airs, récupérant au total 25 ballons. Intelligent dans son placement, il a souvent pris le meilleur sur les attaquants nantais (2′ 15′ 23′ 45′ 45+5′ 53′ 59′ 81′ 87′). Notre défenseur a en revanche fait beaucoup trop de fautes, puisqu’il en a commis 4, ce qui traduit son retard sur certaines interventions, surtout sur Nakoulma (23′ 36′ 55′ 87′). Dans sa relance, il a également été beaucoup trop imprécis, il est le titulaire avec le taux de passes réussies le moins élevé (62 %).

Nicolas PALLOIS (6/10) : La plupart du temps opposé à Emiliano Sala, Nicolas Pallois est souvent sorti vainqueur de ce duel d’ex Niortais ! Comme son compère de la défense centrale, il a régné en maître dans les duels, multipliant les interventions bienvenues (16′ 19′ 45+3′ 64′ 78′ 89′), gagnant 24 ballons, sans faire dans le détail, comme souvent. Plus propre que son acolyte, il n’a commis qu’une seule faute, qui lui a valu un jaune, plus que justifié (37′) et qui aurait même pu virer au rouge. Rarement pris à défaut, si ce n’est sur ce ballon pour Pardo (66′), il semble revenir à un bon niveau, ce qui est essentiel dan ce sprint final !

Diego CONTENTO (non noté) : De retour dans le coup, Diego Contento effectuait une première demi-heure très convenable, avant de devoir céder sa place, blessé. C’est Milan Gajic qui a remplacé notre numéro 3 (34′).

Jérémy TOULALAN (6/10) C’est brassard de capitaine autour du bras que Jérémy Toulalan revenait affronter son club formateur ce dimanche, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a fait honneur à nos couleurs. Dans son style caractéristique, notre sentinelle a encore été omniprésente à la récupération (4′ 10′ 21′ 42′ 43′ 56′ 58′ 72′ 85′). Intelligent dans son placement, il a très souvent eu une jambe ou un pied qui trainait pour mettre en échec les milieux nantais. Avec 26 ballons gagnés, il n’a pas eu d’équivalent sur le terrain. On notera tout de même quelques imprécisions (21 ballons perdus) et un corner « offert » à Nantes suite à une incompréhension avec Carrasso (83′).

Valentin VADA (6/10) : Paradoxalement, c’est plus d’un point de vue défensif que Valentin Vada s’est illustré sur la pelouse nantaise. Présent au combat dans la conquête du cuir (19′ 35′ 45+3′), il a prêté mains fortes à Jérémy Toulalan dans ce domaine. Décisif, l’Argentin est à l’origine du but en allant gratter le ballon dans les pieds de Touré (65′). La minute suivante, c’est lui qui met fin au slalom de Pardo (66′) dans la surface de Carrasso. Offensivement, il a été trop peu influent, malgré de bons corners (44′ 45+’2), multipliant les mauvais choix, surtout en première période (19′ 21′ 41′ 45+3′), pour au final perdre 19 ballons. Jaroslav Plasil a pris sa place en fin de rencontre (80′).

Younousse SANKHARÉ (6/10) : « C’est nul » ! On ne parle pas de la prestation de Younousse Sankharé, mais de ses mots à la mi-temps d’une triste rencontre ! Au final, grâce à sa frappe victorieuse du gauche (65′), on ne l’a pas trouvé nul ce match. Il est vrai que d’un point de vue personnel, son premier acte a été plutôt médiocre, malgré un bon centre pour Malcom (9′). Trop peu précis dans ses passes, comme sur sa tentative (45′), il a rectifié le tir après le repos. L’ancien Guingampais est clairement monté en puissance dans ce match, réalisant de belles ouvertures (76′ 79′ 90+3′) et se montrant intéressant à la récupération (77′ 89′). Il n’a pas tout bien fait, comme en témoigne son nombre de ballons perdus (14), mais il continue d’apporter et ce n’est sans doute pas un hasard si Bordeaux tourne mieux depuis son arrivée !

MALCOM (5/10) : Comme beaucoup, Malcom est passé à côté de sa première période. Le Brésilien s’est montré en plaçant une tête hors cadre (9′), avant d’être étonnamment discret, hormis sur un bon ballon donné à Sabaly (43′). Après le repos, il a été plus à son aise, réalisant quelques jolis numéros techniques face à Lima (57′ 67′ 76′) et obligeant Dupé à sortir une belle parade (89′). Souvent arrêté illicitement (5 fautes subies), notre numéro 25 n’a pas réussi à se montrer décisif, pêchant un peu dans la dernière passe. Même s’il n’a pas été mauvais, avec un tel talent, on attend forcément beaucoup !

François KAMANO (5/10) : A l’instar de Malcom, François Kamano a passé une première période plutôt anonyme, étant plus présent pour revenir défendre que pour mettre le feu dans la défense nantaise. Il s’est néanmoins mis en évidence juste avant la pause, mais sa reprise a été détournée par Djidji (43′), alors que sa bonne ouverture n’a pas pu être décisive (44′). Cela n’a été que partie remise, puisque c’est lui qui décale Younousse Sankharé pour l’unique but du match (65′). Une action qui ré-hausse une prestation plutôt terne, ponctuée par plusieurs mauvais choix (79′ 84′). Remplacé par Diego Rolan en fin de rencontre (87′).

Les remplaçants :

Milan GAJIC (5/10) : Entré en jeu à la place de Diego Contento blessé (34′), le Serbe est venu se placer à un poste inhabituel de latéral gauche. Pas sur son côté, Milan Gajic a effectué l’essentiel, peu mis en danger par Kacaniklic, invisible, puis Harit, discret. Sans avoir à forcer son talent, il est resté bien en place et n’a pas beaucoup apporté offensivement, mais le scénario du match ne le nécessitait pas forcément. Logiquement averti lui aussi pour une faute évidente (78′), dans la foulée d’un bon tacle (77′).

Jaroslav PLASIL (=) : Entré à 10 minutes de la fin, le Tchèque s’est mis dans le tempo du match, aidant Bordeaux à conserver le score. Auteur d’une belle ouverture pour Diego Rolan (90+2′)

Diego Rolan (=) : Peu de temps de jeu pour notre numéro 9, pourtant proche d’être décisif (90+2′).

L’entraîneur :

Jocelyn GOURVENNEC (6/10) : Privé de Ménez et Ounas blessés, notre entraîneur a aligné, comme attendu, son équipe type cet après-midi, avec notamment la « KLM » devant. Sa formation est apparue amorphe pendant une grosse demi heure avant de se réveiller. Dans son coaching, il a d’abord surpris en faisant entrer Gajic à la place de Contento, blessé, alors que Pellenard était sur le banc, avant de faire dans le classique en lançant Plasil et Rolan en fin de rencontre.

La Rédaction

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FCGB-FCM : Les notes des Bordelais ! /fcgb-fcm-les-notes-des-bordelais-2/ Sat, 08 Apr 2017 22:53:08 +0000 /?p=62455

Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Bordeaux-Metz (3-0)

Le joueur AG du match :

MALCOM (8/10) : Quel joueur, quel régal ! Homme du match pour la Rédaction, Malcom a fait des étincelles sur la pelouse du Matmut Atlantique. D’un tir précis du gauche (14′), il a lancé Bordeaux vers la victoire. Virevoltant, il a donné le tournis à Assou-Ekotto. Le Camerounais va en faire des cauchemars et après avoir miraculeusement échappé au penalty (38′), il a craqué face au coup de rein de notre génie brésilien (49′). Dans tous les bons coups (29′ 42′ 46′ 89′), Malcom est passé proche d’inscrire le 4-0 à plusieurs reprises. Sa volée du gauche a manqué d’un poil de précision (56′), il s’est ensuite « gêné » avec Vada (70′), avant de voir sa jolie frappe en première intention heurter la barre (90+3′). Excellent, il n’a pas non plus tout réussi, ce qui ne devrait pas empêcher ses nombreux courtisans de lui faire les yeux doux cet été…

Les titulaires :

Cédric CARRASSO (7/10) : Sans doute le meilleur bordelais à Angers, Cédric Carrasso a de nouveau été à la hauteur ce soir. Un peu court sur le ballon en profondeur pour Diabaté en début de match (9′), il a néanmoins le mérite de gêner notre ancien attaquant. En première période, il est sauvé par sa barre sur un tir de Cohade (31′) avant de tranquillement cueillir le tir de Nguette (40′). C’est après le repos que notre gardien va faire étalage de tout son talent. Concentré, il repousse le coup franc d’Assou-Ekotto (63′), s’interpose à bout portant devant Mollet (65′) puis gagne son duel contre Nguette (77′). Bon dans les airs (4′ 45′ 62′ 66′), un peu moins au pied par moment (45+1′), il a bien mérité son clean sheet.

Youssouf SABALY (5/10) : De retour de blessure, Youssouf Sabaly n’a pas eu à trop forcer son talent face à Metz. Pourtant il n’a pas toujours su museler Opa Nguette, plutôt en jambes (40′ 44′ 65′), malgré quelques interventions importantes (5′ 20′ 48′). Offensivement, il a été fidèle à lui même, multipliant les montées. Comme depuis quelques temps, il lui a manqué un peu de précision pour réellement bien faire, puisque avec 20 ballons perdus, c’est le « pire » bordelais dans ce domaine. A côté de cela, il a délivré quelques passes très intéressantes (6′ 46′ 56′ 61′ 62′ 86′), et a trouvé le poteau de Didillon (30′), sur une action où le ballon en retrait semblait pourtant s’imposer !

Igor LEWCZUK (6/10) : Un peu en difficulté ces derniers temps, Igor Lewczuk a répondu présent en ce samedi soir. Opposé à Cheick Diabaté, il n’a pas laissé beaucoup d’espace à notre ancien attaquant. Dans les airs, le Polonais n’a laissé que des miettes à son vis à vis, imposant son timing parfait (8′ 15′ 26′ 27′ 29′ 47′ 55′) et s’est également montré très vigilent au sol (82′ 90+1′), même s’il a été pris à défaut en début de rencontre (9′). Appliqué dans la relance (6 ballons perdus), il n’a pas pris beaucoup de risques et s’est montré propre, même s’il aurait pu concéder un penalty sur un dégagement raté (71′).

Nicolas PALLOIS (5/10) : Suspendu à Nice, Nicolas Pallois retrouvait le championnat à l’occasion de ce Bordeaux-Metz. Solide, notre gaucher a été présent dans les duels et réalisé plusieurs interventions (26′ 58′ 68′ 70′) pour annihiler les attaques messines. Avec 18 ballons gagnés, il est le meilleur défenseur dans ce domaine, grâce notamment à sa rapidité. Si défensivement il a donc fait le travail, dans la relance et la transmission ce fût proche d’être catastrophique. Des dégagements dévissés en début de match (2′ 3′), un ballon chaud perdu sur l’occasion de Cohade (31′), des transversales ratées, des montées maladroites… bref, un véritable florilège de petites erreurs, au final sans conséquence.

Diego CONTENTO (6/10) : Il est là et bien là Diego Contento ! Depuis son retour au premier plan, il est même plutôt convaincant et cela s’est confirmé face à Metz. Défensivement, notre latéral gauche a rarement été pris à défaut, si ce n’est sur un bon numéro de Jouffre (70′). Appliqué et incisif dans ses interventions (31′ 41′ 65′ 66′ 74′ 79′), il a également beaucoup participé au jeu, touchant un total de 64 ballons. Il peut encore mieux faire quand il est dans le camp adverse, mais un bon centre sur l’occasion de Laborde (17′), une belle montée conclue par un tir du droit (82′) et quelques ballons en profondeur très intéressants (31′ 32′), sont notamment à mettre à son actif.

Jérémy TOULALAN (7/10) Quelle montée en puissance ! S’il a eu du mal à rentrer dans ce match, Jérémy Toulalan a été un véritable diesel qui a fini par rouler sur le milieu de terrain lorrain. Averti très tôt dans la rencontre (11′), notre capitaine a semblé un peu à la peine durant 20 minutes. Imprécis, inefficace, il a timidement démarré… jusqu’à un gros choc aérien avec Mandjeck (26′). Revenu avec une bande magnifique sur la tête, il a dès lors semblé métamorphosé. Notre numéro 14 s’est mis à aimanter tous les ballons, surtout en seconde période (34′ 40′ 56′ 57′ 59′ 63′ 70′ 73′ 81′ 89′). Bien placé, il a coupé bon nombre de trajectoires pour devenir, comme souvent le meilleur dans la récupération (18 ballons gagnés), dégoûtant à lui tout seul l’entrejeu du FC Metz. Un retour en forme qui fait du bien, tant il est indispensable à cette équipe.

Valentin VADA (7/10) : Oui, c’est lui le garçon qui n’arrivait pas à débloquer son compteur buts sous le maillot bordelais ! Depuis qu’il a trouvé le chemin des filets pour la première fois en Janvier, Valentin Vada ne s’arrête plus ! Tireur de penalty il a fait le break (50′), avant de profiter d’une offrande de Laborde (52′) pour inscrire le premier doublé de sa carrière et porter son total à 6 réalisations. Passeur décisif sur l’ouverture du score (14′), il est donc impliqué sur tous les buts ! Une statistique impressionnante, à peine nuancée par son occasion ratée (20′) ou le ballon qu’il « vole » sur le numéro de Malcom (70′). Très précis dans ses passes (88% réussies), il a alterné le bon et le moins bon dans ses coups de pieds arrêtés et a peu récupéré le cuir (7 ballons gagnés). Véritable meneur de jeu « reculé » pour cette équipe, il est sorti sous les applaudissements mérités, pour céder sa place à Jaroslav Plasil (80′).

Younousse SANKHARÉ (5/10) Buteur à Angers, Younousse Sankharé a sans doute été le moins bon des 3 milieux, sans pour autant avoir été mauvais ! Averti très rapidement (7′) pour sa seule faute du match, il a joué avec cette menace au dessus de la tête, mais n’en n’a pas oublier de défendre malgré tout. Dans la conquête du ballon, l’ancien Lillois ne s’est pas caché (45+1′ 54′ 81′ 89′), même si lui aussi a eu du mal à rentrer dans la rencontre. Un peu trop imprécis dans son jeu de passes (15 ballons perdus), il a tenté de se projeter dans la surface, mais a placé une tête trop peu puissante pour être décisive (45+2′), avant d’offrir une belle remise pour Malcom (56′). Même quand il est un peu moins bon, il est nettement au dessus du joueur qu’il remplace et qui fait actuellement le bonheur (ou pas) de Marseille…

Gaetan LABORDE (6/10) : Envie, détermination, courage… voilà autant de mots qui définissent Gaëtan Laborde. Magnifique buteur à Nice, il n’a pas trouvé le chemin des filets contre Metz, malgré un match réussi. Passeur décisif pour Valentin Vada (52′), il va gratter ce ballon dans les pieds de Diagne, tout un symbole, pour un attaquant qui aime aller au combat (11′ 18′ 48′ 54′ 64′). Sans un grand Didillon (17′), il aurait de nouveau marqué, ce qu’il aurait aussi pu faire sur un amour de ballon donné par Malcom (42′). Altruiste (45+2′ 70′), notre numéro 24 s’est ce soir mis au service du collectif, jouant en véritable remiseur, il a été un point d’ancrage indispensable à ses coéquipiers, comme sur le but de Malcom (14′). Lui aussi ovationné, il a été remplacé par Diego Rolan (83′).

François KAMANO (6/10) : Terriblement maladroit à Nice, François Kamano a, ce soir, manqué de chance. Son somptueux enroulé du droit aurait mérité de trouver la lucarne, mais il est venu mourir sur l’arête du but de Didillon (30′). Dans le coup sur l’ouverture du score (14′), il a réalisé quelques bonnes actions, comme ce bon service pour Vada (21′) ou le pressing qu’il initie sur le 3-0 (52′). Impliqué défensivement, il lui a manqué un peu de jus pour réellement faire la différence. Plus discret que Malcom, il est tout de même à créditer d’une bonne partie. Adam Ounas est venu prendre sa place (75′).

Les remplaçants :

Adam OUNAS (=) : Quelques dribbles, parfois de trop (89′), une belle chevauchée sur l’occasion de Malcom (90+2′) et un coup de coude reçu qui a coûté le rouge à Assou-Ekotto (90+3′). Une entrée plus remarquée que réellement remarquable.

Jaroslav PLASIL (=) : Venu remplacer Valentin Vada, le Tchèque est rentré sans encombre dans ce match. A noter un très bon ballon dans le dos de la défense sur l’occasion de Rolan (90+2′)

Diego ROLAN (=) : Dix minutes actives pour Diego Rolan, même si on pourra regretter qu’il n’ait pas eu le geste juste devant Didillon (90+2′), ou les quelques centimètres de précision manquants sur son coup franc (90+4′).

L’entraîneur :

Jocelyn GOURVENNEC (6/10) : S’il s’est sans doute trompé en faisant tourner à Angers en Coupe, Jocelyn Gourvennec avait décidé de reconduire son équipe type, avec la « KLM » en attaque ce soir face à Metz. Bien lui en a pris puisque les Girondins se sont logiquement imposés (3-0). La titularisation de Lewczuk plutôt que Jovanovic est également un choix judicieux pour ce match, le Polonais ayant muselé Diabaté. Rien de novateur dans son coaching, qui relève de l’habituel (Plasil pour Vada surtout), mais puisque cela fonctionne, il n’y a rien à redire !

La Rédaction

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Net et sans bavure, Bordeaux (r)assure (3-0) ! /net-et-sans-bavure-bordeaux-rassure-3-0/ Sat, 08 Apr 2017 21:19:07 +0000 /?p=62453

FC Girondins de Bordeaux 3-0 FC Metz (32ème journée de Ligue 1)

La feuille de match

Bordeaux : Carrasso – Sabaly, Lewczuk, Pallois, Contento – Toulalan (c), Vada (80′ Plasil), Sankharé – Malcom, Laborde (83′ Rolan), Kamano (75′ Ounas)

Metz : Didillon – Balliu, Diagne, Falette, Assou-Ekotto – Mandjeck, Doukouré (c) – Jouffre (75′ Lejeune), Cohade (58′ Mollet), Nguette (87′ Mathis) – Diabaté

Buts : Malcom (14‘), V.Vada (50′ sp, 52’)

Avertissements bordelais : Y.Sankharé (7′), J.Toulalan (11′)

Affluence : 19 835 spectateurs

Le résumé

Après deux défaites consécutives, Bordeaux se devait de rebondir face à Metz pour rester dans la course à l’Europe. Face à une formation lorraine joueuse, les Girondins ont fait le travail, s’imposant sur un score sans appel (3-0).

La rencontre démarre pourtant timidement pour nos joueurs, qui se laissent dominer par le FC Metz dans les premiers instants. Après une tentative loin d’être dangereuse de Malcom (6′), l’immense Cheick Diabaté est tout proche de jouer un mauvais tour à ses ex coéquipiers. Lancé dans la profondeur, il ne manque pas grand chose au Malien pour réussir son grand pont sur Carrasso, légèrement en retard sur sa sortie (9′). Cette première alerte passée, les Girondins vont se remettre dans le droit chemin… et ouvrir le score ! Laborde et Kamano combinent, Vada est trouvé dans l’axe, l’Argentin décale Malcom, qui enchaîne parfaitement pour tromper Didillon, du gauche évidemment (14′, 1-0) ! Un but qui lance le match du FCGB, puisque dans la foulée, Gaëtan Laborde réalise une superbe reprise, mais l’excellent gardien messin s’envole pour empêcher le break (17′). La rencontre est vivante, Bordeaux a le contrôle des opérations mais Metz ne se pose pas en victime. Les deux équipes se rendent coup pour coup… et montant pour montant ! Kamano enroule un joli tir du droit mais voit sa tentative heurter l’équerre du but de Didillon (30′), le ballon revient sur Sabaly… qui trouve le poteau (30′). Malchanceux, les Girondins vont voir la réussite les accompagner aussi, lorsque que Renaud Cohade, bien placé dans la surface, trouve à son tour la barre (31′). Sur un tir trop mou de Nguette (41′) et une tête de Sankharé qui l’est tout autant, Monsieur Desiage, qui avait perdu son sifflet sur une intervention illicite d’Assou-Ekotto face à Malcom dans la surface (38′), le retrouve, pour faire rentrer les joueurs aux vestiaires. Mi-temps : 1-0.

Dès leur retour sur le terrain, les Girondins appuient sur l’accélérateur avec l’envie de se mettre à l’abri. Les joueurs de Jocelyn Gourvennec ne tarderont pas d’être récompensés ! Malcom s’amuse avec Assou-Ekotto, l’ancien Lensois le retient : penalty ! Le nouveau maître dans le domaine, Valentin Vada, s’élance, et prend Didillon à contre-pied (2-0, 50′). Le break est fait, mais Bordeaux ne s’arrête pas là ! Gaëtan Laborde va récupérer le cuir dans les pieds de Diagne avant de lancer… Valentin Vada. L’Argentin ne se fait pas prier pour crucifier le gardien lorrain d’un plat du pied gauche (3-0, 52′). Dès lors la « Metz » est dite et Malcom est même tout proche de signer le 4-0 à la suite d’un mouvement d’école. Même si le sort du match semble scellé, les Grenats ne lâchent pas et il faut tout le talent de Cédric Carrasso pour mettre en échec Assou-Ekotto (63′), Mollet (65′) et Nguette (77′). Le score ne bougera plus, malgré plusieurs belles opportunités pour les Marine et Blanc. Malcom et Vada se gênent (70′), Contento (83′) et Rolan sont imprécis (90+1′) et Malcom de nouveau malchanceux (90+2′). Après un rouge logique pour un Assou-Ekotto, plus à l’aise avec son coude que ses pieds (90+3′), Diego Rolan voit son coup franc plonger juste au-dessus du but (90+4′). Score final : 3-0 !

Il ne fallait laisser aucune place au doute, c’est chose faite ! Bordeaux domine Metz (3-0) et prouve que le match perdu en Coupe de France à Angers n’est bien qu’un accident de parcours. Une victoire logique pour les Girondins, un succès qui a l’accent sud-américain puisque Malcom (14′) et Valentin Vada (50′ 52′) sont les buteurs du soir. A 6 journées de la fin, Bordeaux est plus que jamais dans la course à l’Europe. Cinquièmes en attendant le résultat de l’OM demain, les Marine & Blanc peuvent profiter de leur soirée, d’autant plus que Lyon a subit une déculottée à domicile face à Lorient (1-4), ce qui laisse même la 4ème place en ligne de mire… La lutte pour l’Europa League ne sera pas simple, mais avec un tel talent, les espoirs sont permis. Prochaine étape dimanche 16 avril (15h), à Nantes !

Allez Bordeaux !

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Mangés par Angers (2-1) ! /manges-par-angers-2-1/ Wed, 05 Apr 2017 19:24:07 +0000 /?p=62419

SCO Angers 2-1 FC Girondins de Bordeaux (1/4 de finale de la Coupe de France)

La feuille de match

Angers : Letellier – Manceau, Pavlovic, Thomas, Martinez (23′ Capelle) – Santamaria, Ndoye (c), Mangani – Pepe (76′ J.Bamba), Diedhiou, Bérigaud (82′ Sunu)

Bordeaux : Carrasso – Gajic, Jovanovic, Lewczuk, Pallois – Toulalan, Plasil (c) (72′ Laborde), Sankharé – Ounas (64′ Kamano), Rolan, Ménez (64′ Malcom)

Buts : K.Bérigaud (8′), C.Ndoye (67′) – Y.Sankharé (18′)

Avertissements bordelais : J.Ménez (33′), V.Jovanovic (75′)

Le résumé

Ah le charme de la Coupe… Aller jouer dans des stades champêtres, affronter des équipes d’amateurs… non pour Bordeaux rien de tout cela cette saison, juste encore une programmation à la c** pour ce quart de finale à Angers ce mercredi. Face à une formation du SCO solide à domicile, les Girondins ont logiquement et piteusement cédé (2-1) pour se faire éliminer à l’orée du dernier carré.

Jocelyn Gourvennec avait décidé de faire tourner pour cette rencontre, et si cela à fonctionner dernièrement, cela n’a pas été le cas ce soir ! Dès la 8′, Nicolas Pallois, décalé arrière gauche (alors que nous avons 3 « spécialistes » du poste dans l’effectif) est effacé par Pepe, Jovanovic subit le même sort, l’Ivoirien centre pour Bérigaud qui ouvre tranquillement le score (1-0, 8′). En s’interposant devant Diedhiou (13′), Cédric Carrasso maintient ensuite Bordeaux dans le match… Contre le cours du jeu, les Girondins vont même revenir dans la foulée ! Ounas lance parfaitement Sankharé dans la profondeur, notre milieu ajuste Letellier et égalise (1-1, 18′). Un but pas forcément mérité pour une formation bordelaise dominée et qui est proche de céder à plusieurs reprises avant le repos. Heureusement les attaquants du SCO se montrent maladroits (30′ 34′ 36′) et Cédric Carrasso inspiré (40′), notamment sur le coup de tête de Pavlovic (45+1′). Mi temps : 1-1.

On pensait que cette première période très médiocre allait servir de leçons aux Girondins, mais il n’en n’a rien été. Au retour des vestiaires, les Bordelais ne sont guère plus brillants, même si Jérémy Ménez d’un tir dévié (57′) aurait pu trouver la faille. La suite du match tourne en faveur du SCO. Plus entreprenants et plus présents, les joueurs de Stéphane Moulin mettent la pression devant le but bordelais. Après avoir repoussé une première tentative de Ndoye (61′), Cédric Carrasso doit s’incliner sur une nouvelle frappe du capitaine angevin (2-1, 67′). Impérial jusque là, notre dernier rempart est trop court pour pouvoir éviter le second but des locaux… Avec les entrées de Kamano, Malcom et Laborde, les Girondins tentent de revenir, mais Letellier va mettre en échec Rolan (74′) puis Pallois (79′) pourtant proches d’égaliser. La chance du FCGB est passée et Angers va gérer la fin de rencontre à sa guise, passant même tout près de se mettre à l’abri (83′ 90+1′). Le score ne bougera plus et Bordeaux est éliminé (2-1) !

Dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue, Bordeaux rêvait de faire de même en Coupe de France : c’est raté ! Entreprenants et pas récompensés à Nice dimanche, les Girondins sont ce soir passé à côté de ce 1/4 de finale. Un rendez-vous qui était pourtant très important ! Logiquement battu par Angers (2-1), le FCGB ne remportera donc aucun trophée pour la 4ème fois consécutive et devra faire beaucoup plus pour espérer accrocher l’Europe via la Ligue 1, d’autant plus que Lyon vainqueur à Metz (0-3) vient sans doute de définitivement assurer sa 4ème place.

Devant cet horaire et cette diffusion télévision, la Rédaction d’Actugirondins ne livrera pas de notes mais seulement des appréciations. Une bonne chose pour certains qui ont manqué leur match ! Préféré à la « KLM », le trio offensif du soir a été très discret. Auteur d’une jolie passe décisive pour Sankharé, Adam Ounas (=) s’est ensuite progressivement éteint, mais cela reste mieux que ses deux compères… Diego Rolan (-) a raté sa seule grosse occasion du match et a été inexistant, un qualificatif qui résume bien le match, ou la saison, de Jérémy Ménez (-). Au milieu, seul Younousse Sankharé (+), buteur, a su tirer son épingle du jeu, Jérémy Toulalan (-) décevant dimanche n’a pas retrouvé son niveau habituel, tandis que Jaroslav Plasil (-) n’a pas réussi grand chose. Derrière ce fût proche d’être catastrophique ! Trop peu entreprenant, Milan Gajic (-) est aussi en retard sur le but de Kévin Bérigaud, tandis que Nicolas Pallois (-), proche de marquer à deux reprises, a beaucoup souffert défensivement face à Pepe. La charnière centrale Lewczuk-Jovanovic (-) n’est clairement pas au niveau d’un tel rendez-vous. Dans le but, Cédric Carrasso (+) a fait ce qu’il a pu, retardant l’échéance grâce à plusieurs parades déterminantes. Sur le tir victorieux de Cheick Ndoye il est un peu court, bien que la frappe ne semblait pas exceptionnelle. Les entrants n’ont pas pu faire la différence, tandis Jocelyn Gourvennec (-) a déjà été beaucoup plus inspiré que ce soir !

Allez Bordeaux !

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