Voici les réactions d’après-match, Rennes-Bordeaux (1-2)

Francis Gillot (entraîneur des Girondins) :
«Nous sommes passés dans la douleur, mais nous sommes passés. Nous n’avons pas réalisé une bonne première période. Nous avons été meilleurs en deuxième. La qualification s’est jouée sur un penalty. Rennes a eu deux ou trois occasions de tuer le match. Ils ont surtout raté le coche en première mi-temps. Nous avons effectué des changements à la pause, nous ne pouvions pas continuer comme cela. Les joueurs en étaient conscients. Il faudra s’en souvenir. J’espère que l’on va retenir la leçon. Le Stade de France laisse de bons souvenirs, il faut avoir envie d’y retourner.»

Nicolas Maurice-Belay (joueur des Girondins) :
«Nous n’avons pas réalisé notre meilleur match. Notre objectif était la qualification, mais la manière n’y été pas ce soir. Ce fut un match compliqué. Techniquement, nous n’avons pas été bons. Nous devons rectifier ces erreurs avant Marseille. Avec Ludovic Obraniak, nous avons échangé à la mi-temps. Sur l’accélération qui amène le but, je rentre dans la surface avec mon pied gauche pour donner de l’impulsion et cela a payé. Je rêve bien sûr de retourner au Stade de France. L’année dernière, c’était ma première fois. C’était des émotions énormes. J’espère y retourner et gagner la Coupe pour ajouter une ligne à mon petit palmarès. Nous sommes dans une période ou tout nous réussit. Ce soir, nous ne faisons pas un bon match et nous nous en sortons. C’est bien de ne pas casser la dynamique.»

Philippe Montanier (entraineur de Rennes) :
«J’ai le sentiment que nous avons proposé un contenu intéressant. C’est cruel de perdre sur penalty. Sur ce match, je pense que nous méritons mieux. En ce moment les dieux du football ne sont pas avec nous. Les joueurs ont tout donné et ont joué avec beaucoup d’enthousiasme, il n’y a pas grand-chose à leur reprocher. Nous avons manqué d’efficacité devant les buts. Sinon nous rendons une copie plutôt convenable. Nous avons eu des opportunités sans réellement inquiéter Cédric Carrasso.»

Jussiê (joueur des Girondins) :
«Heuresement que je concrétise le penalty, car c’était la dernière occasion. Cela nous permet de gagner le match. Sur l’action qui amène le penalty, Ludovic Obraniak et Nicolas Maurice Belay font un une-deux et je reçois le ballon. Je ne fais pas un très bon contrôle, mais le gardien me touche et il y a penalty. Il fallait le convertir. J’ai une façon de tirer les penaltys, je ne peux pas vraiment l’expliquer. Aujourd’hui nous ne retiendrons pas la manière, mais la victoire.»

Source : Girondins.com