Bordeaux est-il un club susceptible de vous intéresser ?
Ça peut être une solution très attractive. C’est un bon club, je pense pouvoir m’épanouir là-bas. Il y a d’autres pistes, mais je sais que les deux parties sont en contact. Je n’ai pas parlé avec Francis Gillot, mais je sais qu’un contact a été pris avec mon agent. Peu importe leurs derniers résultats, Bordeaux a été champion il y a deux ans avec de très bons joueurs. Ça peut être un beau challenge, avec l’occasion de prendre un maximum de plaisir en jouant plus.

Est-ce important pour vous de quitter Lille, notamment en vue de l’Euro ?
C’est important pour moi de retrouver du temps de jeu dans la perspective de l’Euro. Ça fait 1 an et demi que je me prépare pour ça, c’est mon objectif personnel. Pour une fois, je mets ça en avant, devant les objectifs collectifs avec Lille. C’est très important pour mon pays et moi, et j’espère que l’on prendra mon avis en compte. J’ai toujours été très bien à Lille, j’aime cette ville, ma famille s’y sent bien, mais mon temps de jeu est en chute libre depuis 2 ans. Même moi, j’ai besoin d’avancer, et à force de ne pas jouer, j’ai l’impression de régresser. Mon envie, c’est de jouer. Je n’ai pas toutes les cartes en main, mais j’espère que toutes les parties seront assez intelligentes pour trouver une solution.

Est-ce une situation difficile à vivre ?
Quand on fait ce métier, c’est avant tout pour jouer. Il faut savoir accepter la concurrence, mais c’est vrai que chez nous, elle est très rude. Mon temps de jeu a diminué considérablement depuis quelques années. Ça commence à devenir lassant. Je pense avoir besoin de changement, peu importe le championnat à partir du moment où il y a un challenge sportif, quelque chose de neuf où je pourrais jouer et m’épanouir.