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Nice, Bordeaux, même frustration (0-0)

Valere Germain / Frederic Guilbert - 19.02.2016 - Girondins Bordeaux / OGC Nice - 27eme journee de Ligue 1)

FC Girondins de Bordeaux 0-0 OGC Nice (J27 – L1)

Les joueurs alignésBernardoni – Debuchy (82e Malcom), Guilbert, Yambéré, Poundjé – Chantôme, Vada, Touré, Ounas (76e Traoré) – Diabaté, Rolan (82e Sané).

Buts : –

Affluence : 23641 spectateurs.

Une équipe en forme cette saison s’est déplacée sur le terrain d’une équipe malade, ou du moins toujours handicapée. Ainsi, Nice s’est déplacé à Bordeaux. Seulement quatre points séparent, avant l’affrontement, le troisième et le dixième. Et sur le terrain, les Girondins se devaient de se venger d’une déroute incroyable au match aller et une défaite six buts à un. Résultat, un score nul et vierge. Au vu du match, des regrets peuvent se comprendre. Score : 0-0.

Les premières minutes ont fait état d’un constat, celui que Nice est largement au-dessus de Bordeaux, techniquement et collectivement. Avec un jeu bien rôdé, des déplacements intelligents et une envie de mettre dans de bonnes conditions le partenaire visé. Rarement, pendant les vingt premières minutes, le Gym n’a gâché. Portés par la clairvoyance du trio Koziello, Seri, Mendy, les hommes de Claude Puel ont montré de belles velléités qui n’ont fait que rendre envieux les supporters bordelais que nous sommes. Parce que dans le même temps, nos joueurs ont été brouillons, trop intermittents. L’exemple le plus criant est Valentin Vada qui s’est frustré de rater deux, trois passes latérales (9e, 11e) pourtant aisées pour un joueur de sa qualité. Pendant cette période de soumission, Bordeaux a fait le dos rond et encaissé les coups. Trois, quatre, cinq corners pour Nice le premier quart de jeu, toujours défendus comme il le fallait. Seul la tête de Baysse, au-dessus de Yambéré mais très bien sortie par Bernardoni (8e), a fait trembler le Matmut Atlantique. Une fois l’orage passé, Bordeaux a pris l’emprise du jeu parce qu’il a réussi à prendre l’avantage au milieu. Vada et Chantôme ont vraiment brillé et les ailiers, Ounas et Touré, ont compris que le football est un jeu collectif. Par conséquent, les Girondins ont eu la plénitude du contrôle au centre du jeu. Ce qui leur a donné une possession du ballon plus intéressante.

Malheureusement, Bordeaux n’a pas été adroit du tout au tir. Quand le cadre n’a pas fui, les joueurs bordelais ont eux-même contré les tirs de leurs collègues à l’image d’un Rolan qui contre une mine de Chantôme (35e) qui débouche sur un tir d’Ounas… contré par Diabaté (35e). Quoi qu’il en soit, les locaux ont eu, eux-aussi, leurs vingt minutes de gloire. Et ont même été plus dangereux que leurs adversaires. Un joli coup franc de Thomas Touré a pu faire admirer la belle détente latérale de Yoann Cardinale (39e). Plus tard, sur un contre supersonique, le même Touré a on ne peut mieux servi Diabaté qui a tellement tergiversé qu’il s’est remémoré son crochet sur Bertrand Laquait en finale de Coupe de France 2013. A l’époque, ça avait marché, là… ça n’a pas marché du tout. Au contraire. Mais son hésitation a annihilé une belle opportunité de scorer à un moment fort, juste avant la pause. (42e)

Quatre tirs pour le Malien, aucun cadré. Le détail individuel des statistiques se fera sur l’article des notes mais cette stat’ est évocatrice. Difficile de trouver la faille quand son attaquant de pointe, sensé être celui qui possède la meilleure finition, pêche autant. L’occasion ratée la plus frustrante est à l’aube de la deuxième période (48e), quand Diabaté voit le ballon passer (pour une fois) devant le duo Baysse-Le Marchand. Bonne initiative, mais quelle conclusion horrible… Seul devant Cardinale, il n’a qu’à pousser du bout du pied pour marquer. Mais il a préféré prendre du plat du pied, et le ballon s’est envolé. Dans ces quarante-cinq dernières minutes, Bordeaux a continué de faire souffrir Nice mais les temps forts n’ont pas été aussi clinquants. La faute à une qualité technique decrescendo. Seul Thomas Touré a continué de monter en puissance, lui qui a (enfin) été lancé en tant que titulaire. La réorganisation tactique de Sagnol en fin de match (passer du 4-2-2-2 à un 4-2-3-1) n’a pas changé le cours du match puisqu’elle est peut-être un peu tardive (Traoré remplace Ounas à la 76e). Notons en fin de match la rentrée de Lamine Sané, copieusement sifflé par les quelques 23000 personnes au stade ce soir. Il est, après le coup de sifflet final, allé voir les Ultras afin de discuter avec eux.

Enfin, ne reparlons pas de malheurs. Ce match nul n’arrange pas Bordeaux au classement, qui compte toujours quatre points de retard sur l’actuel troisième mais qui n’est que neuvième. Avec un match en avance sur dix-huit formations. Au pire du pire, les Girondins seront douzièmes à la fin de la journée. N’espérons pas ce scénario. A noter enfin la blessure de Mathieu Debuchy, sorti d’un seul coup après un centre. Les dernières informations font état d’une blessure aux ischio-jambiers pour l’international français. Pour Willy Sagnol, «ça n’a pas l’air très sérieux». Une brève sera écrite sur le site pour donner plus amples informations.

Allez Bordeaux !


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