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Les réactions d’après match

Alexander Jankovi (Entraîneur Etoile Rouge de Belgrade) :
Nous avions une idée dans la tête avant les deux matches. Se regarder droit dans les yeux quand tout se termine. C’est le cas aujourd’hui. Nous sommes très déçus, nous avons tout donné. Nous avons joué contre une équipe plus forte que nous. Cela fait toujours mal de perdre un match dans les arrêts de jeu. Cela fait encore plus mal quand ce but vous élimine directement. Tout le monde a vu un match serré avec des duels athlétiques. Il y a eu des occasions, des barres transversales et des buts. C’est dommage qu’un match comme cela se décide dans les arrêts de jeu sur un pénalty sévère. Je félicite l’équipe de Bordeaux et leur souhaite bonne chance pour la phase de poule. Nous avons tout donné, nous ne méritons pas d’être éliminés comme cela. C’est la vie, nous allons sortir plus fort de ce match.

Gillot (Entraîneur Girondins de Bordeaux) :
Il y a eu tellement de choses dans ce match que c’est difficile à raconter. Nous sommes frustrés à la mi-temps de rentrer mené 1-0 alors que ce n’est pas mérité. Il y a le sentiment d’injustice pour les joueurs. Nous revenons gonflés à bloc. Nous égalisons ensuite nous perdons un joueur. Nous mettons un deuxième but. Il est vrai qu’après leur égalisation  à 2-2, nous pensons que c’est fini et que nous sommes éliminés. C’est un peu un remake de Lorient où nous arrivons à nous qualifier dans les dernières minutes. Ce sont des bon moments à passer, surtout lorsque nous gagnons. Nous sommes heureux car les gens le sont aussi en tribune.
Nous sentons un parfum d’Europe.Nous savons aujourd’hui que les équipes qui seront dans le groupe seront costauds. Nous sommes tombés sur une bonne équipe de l’Etoile Rouge de Belgrade alors que ce ne sont que les barrages. Nous allons nous battre pour ressortir des poules. Il y a toujours de nouveaux objectifs. Nous allons nous reconcentrer sur Nice maintenant.
Je voulais rester à 3 derrière pour garder l’égalité numérique au milieu et devant parce que nous devions marquer. Nous mettons Sané, qui va très vite dans l’axe, pour jouer en un contre un. Malheureusement nous marquons trop tôt. (rires). J’ai été obligé de rappeler Marange pour faire une ligne de 4 derrière, une autre au milieu et Yoan (Gouffran) seul en pointe.
J’ai engueulé Nicolas parce que juste avant je lui dis de faire attention pour ne pas prendre un deuxième carton. Il le prend 10 minutes après. Ensuite je lui ai dit que s’il était resté,  nous n’aurions peut-être pas gagné.
Le fait d’être mené à la mi-temps a énervé les joueurs. Nous sommes revenus avec les tripes. Je pense que c’est le cœur des joueurs qui a parlé. Ils voulaient absolument cette qualification. Vraiment, félicitation aux joueurs qui ont participé à ce match.
J’ai vécu avec Lens une vingtaine de matches de coupe d’Europe, parfois comme cela. Parfois nous gagnons, parfois nous perdons. En ce moment à Bordeaux nous gagnons. C’est quand même plus chatoyant pour nous d’être dans cette dynamique de victoires que de perdre à la dernière minute. Nous en avons déjà perdu comme cela il y a longtemps et, aujourd’hui, cela crée en groupe. Nous avons un groupe costaud et nous sommes capables d’aller chercher des choses.
Nous sommes solidaires. Nous sommes avec les joueurs, nous surfons avec eux. Nous sommes aussi déçus qu’eux quand ils perdent les matches. Il ne faut pas l’oublier, ce sont les premiers déçus quand ils perdent. Quand cela arrive, ils ont de la déception et il ne faut pas l’oublier.

Yoan Gouffran :
Je n’ai pas trop ressenti la pression, hormis à 2-2. Je voyais dans les yeux de mes coéquipiers que c’était terminé. Le pénalty qu’obtient Ludovic Obraniak nous donne de l’espoir ensuite. Je n’avais pas tellement la pression avant de le tirer. Cela m’a rappelé le match de Lorient où je marque aussi dans les arrêts de jeu. Je me suis dit que j’allais le tirer de la même manière. Cela m’a réussi.
Les supporters ont été derrière nous. Cela nous a beaucoup aidé, à 10 contre 11 ce n’était pas facile. Après le but adverse de la 1ère mi-temps, nous nous sentions volés. Le coach nous a dit d’y croire à la mi-temps. C’est ce que nous avons fait. L’attaque de la seconde mi-temps a été bonne avec un but dans le 1er quart d’heure. Nous les avons ensuite pressé pour obtenir cette victoire. Ce sont des matches difficiles nerveusement.

Obraniak :
Nous n’avons pas été aidés par les décisions arbitrales, hormis en fin de rencontre. Nous nous sommes relevés dans la difficulté. Nous nous étions promis à la mi-temps de réussir à mettre deux buts à cette équipe et à se qualifier. Ce fût un match compliqué mais la joie a été d’autant plus conséquente. Cela confirme notre bon début de saison et cela nous donne beaucoup de choses positives pour la suite. Nous aurions été terriblement déçus de ne pas pouvoir disputer cette phase de poule. Nous nous sommes tout de suite projetés vers l’avant sur le coup d’envoi qui suit leur 2e but. Nous avons eu le mérite d’y croire jusqu’au bout. Cela prouve que l’équipe a du caractère. C’est encourageant pour la compétition qui s’annonce et pour la suite du championnat. Nous avons été chercher cette qualification.

Marc Planus :
Cela fait longtemps que nous n’en avons pas eu comme cela, des matches à l’arraché. L’année dernière nous nous qualifions à l’arraché, ce soir c’est pareil. L’Etoile Rouge à fait son match, nous avons plus de réussite ce soir. C’est beau, c’est bien pour Bordeaux car nous méritons. Nous méritons car sur les deux matches nous avons les meilleures occasions. Elle n’est pas volée cette victoire mais elle est à l’arrachée parce que cette jeune équipe nous a posé des problèmes.J’y ai cru. Nous étions abattus mais j’étais persuadé que nous pouvions faire quelque chose. C’est pour cela que je me suis levé pour aller encourager les partenaires. Nous avons pris un gros coup de Massu avec ce but à la fin mais le scénario était écrit. Nous ne pouvions pas perdre ce soir avec tout ce que nous avions cravaché avant.Les hommes changent, les systèmes changent mais Bordeaux avance et je pense que cela c’est notre plus grande force. Personne n’est indispensable mais tout le monde est dans le même état d’esprit et cela fait du bien.Nous avons été transcendés par notre public. Je pense qui lui aussi est un peu nostalgique de ces matches au parfum européen. C’est bien. Ce soir, nous avons été réduit à 10 mais nous sommes restés à 11 grâce au public.

Source : Girondins.com

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