Troisième et dernier épisode de la série «Francis Gillot vu par…» avec le témoignage de Mecha Bazdarevic, son successeur sur le banc sochalien. L’actuel entraîneur du FCSM connaît bien le technicien et l’homme.

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«Il est appliqué, discipliné et très bien organisé. C’est un entraîneur qui s’investit énormément.

Qualité(s) : «Il est appliqué, discipliné et très bien organisé. C’est un entraîneur qui s’investit énormément. Depuis ses débuts, il a beaucoup progressé. A Bordeaux, il poursuit sa progression. Là-bas, il est dans un club avec un statut encore plus important. C’est aussi quelqu’un de fidèle. On a passé de bons moments ensemble, en famille, et je peux vous dire que ce n’est pas quelqu’un de froid. Loin de là.»

Défaut(s) : «Bien sûr, il a des défauts, comme tout le monde. A l’époque où on se voyait beaucoup, c’était un bon déconneur. J’aimerais le voir rigoler et s’éclater un peu plus. Mais, aujourd’hui, dans le métier qu’on fait, c’est difficile. On a pris ensemble des cours d’informatique et de langues étrangères, je ne suis pas doué et lui non plus.»

Anecdote : «En 98-99, nous passions ensemble le DEPF (Diplôme d’entraîneur professionnel) à Clairefontaine et nous montions à Paris régulièrement. Ce n’était pas toujours facile. Parfois, on n’avait pas le moral, surtout Francis. Deux-trois fois, il a voulu lâcher mais il s’est accroché pour aller au bout. On avait beaucoup de travail avec le diplôme et nos équipes à Sochaux (les U17 pour Gillot, la réserve pour Bazdarevic). Les allers-retours Montbéliard-Paris en voiture, les arrêts sur la route pour manger avant de revenir entraîner, on en a partagés des moments.»

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