FCGB-SMC : Les notes des Bordelais !
Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Bordeaux-Caen (1-1).
Le joueur AG du match :
Nicolas PALLOIS (7/10) : Encore et toujours, c’est lui l’homme du match ! A son arrivée, on doutait que Nicolas Pallois soit au niveau de Bordeaux, après 10 journées, on doute que Bordeaux soit au niveau de Nicolas Pallois. Le solide défenseur a réalisé une nouvelle prestation de haut vol sur la pelouse de Chaban-Delmas. Impressionnant, il a (encore) gagné énormément de ballons (23). A son actif plusieurs retours mêlant physique et vitesse sur Duhamel (7′ 47′ 63′), et des interventions efficaces devant l’attaquant normand (45′ 56′), la routine pour notre homme du match !
L’équipe :
Cédric CARRASSO (5/10) : L’espace d’une heure et quart, Cédric Carrasso avait endossé son costume de sauveur qui lui va si bien. A part une passe dangereuse pour Pallois (11′), il était parfaitement dans son match, sollicité d’entrée par Nangis (1′) il avait parfaitement répondu présent. Son arrêt d’une main à bout portant sur un tir de Bazile (39′) est même d’un niveau international. Vigilant après la pause sur une frappe de Duhamel (51′), il va ensuite retomber dans ses travers. A la 77′ sur un débordement de Bazile il anticipe beaucoup trop le centre et laisse son but vide, une aubaine pour Caen, qui avait déjà failli égaliser de la même façon peu de temps avant (75′). Battu sur un but où il n’est pas exempt de tout reproche à Reims, Cédric Carrasso ne retient pas les leçons, à son âge et avec son expérience, c’est difficilement pardonnable !
MARIANO (4/10) : C’est ce qu’on appelle un match decrescendo ! Très bien en place en début de match, il a, à peu près, tenu son couloir durant toute la première période. Présent au duel, juste techniquement et bon dans ses anticipations, et puis tout s’est déréglé, il aura notamment perdu 21 ballons… Offensivement il souvent eut du mal à mener ses actions au bout, sa relation avec Rolan étant quasi inexistante. Défensivement il a craqué au fur et à mesure de la rencontre face au coup de buttoir de Nangis ou Bazile. Ce dernier le mettant souvent dans le vent comme sur le but de l’égalisation (77′).
Julien FAUBERT (6/10) : C’est la bonne surprise du jour ! Revenu après une parenthèse internationale parfaite (5 buts en 3 matchs), Julien Faubert était ce soir titularisé, à la surprise générale, dans l’axe de la défense. Certes, avoir Pallois à ses côtés est sans doute un gage de confiance, mais notre numéro 22 a parfaitement fait le job, dégageant beaucoup de sérénité. Propre (aucune faute commise), souvent bien placé (40′), il est aussi l’auteur de plusieurs belles ouvertures. Avec un peu plus de réussite (42′), ou d’application (4′ 65′), il aurait même pu être buteur, sur l’un des nombreux corners où le ballon lui est revenu dessus.
Maxime POUNDJE (2/10) : Désespérant et surtout handicapant ! Avoir Maxime Poundjé sur le côté gauche de sa défense c’est être en danger pendant 90′ ! D’entrée de jeu il est laissé sur place, comme un vulgaire plot par Nangis (1′), ce qui donne tout de suite le ton sur sa prestation. Alors oui, il est volontaire, a réalisé un sombrero pour au final perdre le ballon (11′), mais que de maladresses, avec des contrôles faciles ratés (14′) ou une montée gâchée par une main (30′). Même en effectuant une touche il arrive à mettre ses coéquipiers en danger (47′). Défensivement il a été souvent débordé (39′ 61′ 72′), et quand par magie un ballon lui arrivait dans les pieds il concédait des corners inutiles (67′ 88′). On a envie de dire un match à oublier, mais pour ce qu’il nous montre depuis le début, on peut aussi dire une carrière à oublier !
André POKO (3/10) : Déjà pas à son avantage face à Rennes, le Gabonais n’a pas fait mieux aujourd’hui ! Même s’il est à l’origine du penalty, avec sa frappe ratée (20′), André Poko a de nouveau été très décevant. Maladroit, il concède deux coups francs très dangereux (7′ 31′), dont le second lui a valu un avertissement plus que logique, son tacle conduisant à la sortie sur blessure de Koita. Fidèle à lui-même il a couru, dans le vide, récupérant quelques ballons (6) avant de les perdre aussitôt. Après avoir touché 26 ballons, il a cédé sa place à Wahbi Khazri (57′). Le Tunisien a fait une entrée relativement discrète. Une activité intéressante, mais une influence beaucoup trop limitée.
Jaroslav PLASIL (6/10) : L’international tchèque a fait une partie discrète, mais efficace. C’est notamment défensivement, que notre milieu de terrain a beaucoup œuvré. Il est l’auteur de plusieurs retours capitaux, comme celui de la 60′, alors que nous étions en grand danger. Intéressant dans ses déplacements et dans son jeu à une touche de balle, il a malgré tout eu plus de mal lorsqu’il s’approchait de la surface. Fatigué, il sortira en fin de match, ce qui donnera quelques minutes supplémentaires à Younès Kaabouni (83′).
Grégory SERTIC (5/10) : Malgré un coup reçu en tout début de rencontre, il a bien débuté son match, avec notamment une transversale de toute beauté pour Maurice-Belay (4′) ou un pointu un peu imprécis (5′). Par la suite, notre capitaine a alterné le bon et le moins bon. Comme souvent, il est le joueur à avoir touché le plus de ballons (74) et à avoir été le plus juste dans ses transmissions (86% de passes réussies). Ses corners et ses coups francs ont également été précis, mais son influence a chuté au fur et à mesure du match. Il a également commis beaucoup de fautes (4), dont l’une d’elles lui a valu un jaune mérité (25′).
Diego ROLAN (4/10) : En août il marchait dessus, deux mois après il a du mal à sortir la tête de l’eau. Peut-être fatigué par sa semaine internationale, l’Uruguayen a eu un apport beaucoup trop limité. Si virevoltant sur le côté droit il y a quelque temps, il a cette fois bien eu du mal à faire la différence, s’empêtrant souvent dans ses enchaînements techniques. Son centre tête basse directement sur Vercoutre (50′) ou son tir qui a fini sa course dans le Virage Nord (86′) sont symptomatiques de son match raté. Bien servi par Maurice-Belay il a vu sa reprise contrée (58′), avant de tenter une madjer non cadrée (72′). Quand ça ne veut pas…
Cheick DIABATE (5/10) : Pour son centième match en L1, le Malien a fait trembler les filets ! En effet, il a calmement transformé le penalty (22′) en prenant Vercoutre à contre pied. De retour de blessure, notre grand attaquant n’a pas ménagé ses efforts, mais n’a jamais su se mettre en situation de but. Important dans ses déviations et son jeu dos au but, même s’il fut bien muselé par la charnière normande. Un peu juste physiquement, il cédera sa place à Emiliano Sala (73′). L’Argentin n’a pas connu plus de réussite devant le but, même si son entrée a été nettement plus bonne que face à Reims. Quelques petites déviations et des passes bien senties, mais trop loin de la surface adverse.
Nicolas MAURICE-BELAY (5/10) : Du très bon et du très mauvais pour NMB ce soir. Si l’on prend son match du côté positif, on retiendra son implication sur le penalty obtenu (20′), ses contrôles orientés qui ont semé la zizanie (41′) et ses superbes débordements qui auraient mérité un meilleur sort (58′ 72′). A côté de cela, il a eu de gros passages à vide, un apport défensif proche du néant, et plusieurs passes presque décisives… pour les attaquants caennais (51 ’53’ 55′), donnant une impression finale très mitigée.
On pensait avoir des joueurs motivés, enthousiastes, avec l’envie d’aller de l’avant et de faire oublier la défaite à Reims… on n’a rien eu de tout ça ! Si l’ouverture du score et la prestation solide de la charnière centrale et de Carrasso auraient pu nous offrir la victoire, ce ne fut pas le cas. Irréprochable jusque-là, notre gardien est clairement coupable sur l’égalisation normande. Offensivement nous avons été trop limités et trop faibles pour pouvoir gagner, Thomas Touré n’étant pas là pour redonner un miraculeux avantage. Au final nous sortons de ce match très déçu et laissons Paris nous passer devant (voir ici), une semaine avant d’aller défier le club de la capitale au Parc des Princes (samedi à 17h). Allez Bordeaux !
La rédaction AG
oui c'est à peu pres ça