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FCGB-SDR : Les réactions d’après-match

Reims2

Hubert Fournier (entraineur du Stade de Reims) :
Un très bon point pour nous grâce à notre gardien qui a été l’artisan de ce point. Au vu de la seconde période, nous avons concédé beaucoup d’occasions. Il y a trop de carence pour prétendre à autre chose. Heureusement que notre gardien nous maintient en vie. Nous réalisons une mauvaise prestation. C’est notre plus mauvais match de la saison. Nous ne pourrons pas toujours nous reposer sur Agassa. Moins d’occasion face à Monaco. Cela arrive. C’est bon signe de prendre un point quand même. Cela permet de repartir avec la tête un peu moins lourde. Nous nous répétons à chaque match. Nous avions les opportunités pour tuer le match face à une équipe qui doute. Nous ne l’avons pas fait. C’est récurrent depuis le début de saison. Nous sommes tombés sur une équipe qui a affiché de meilleures qualités que nous à l’exception de notre gardien de but. Nous avons bien senti la différence entre les deux mi-temps. Les Bordelais avaient besoin de points, ils se sont livrés dans la bataille. Ils sont tombés sur un bon Agassa ce soir. Vu notre effectif et nos moyens, il nous faut un bon gardien. Nous avons été battus dans l’engagement. J’avais modifié le onze d’il y a trois jours. Ce n’est pas suffisant. Ce sont tous des joueurs professionnels.

Francis Gillot (entraîneur FC Girondins de Bordeaux) :
Nous réalisons une très mauvaise première mi-temps puis une très bonne seconde. Sur la seconde, on méritait la victoire. Elle était à notre portée. Nous sommes tombés sur un grand gardien en face. Nous n’avons pas joué en première période. Il fallait faire quelque chose pour changer la tendance. Lors de mes remplacements, je n’ai pas sorti les plus mauvais. Il fallait jouer sur Cheick et sur le deuxième ballon. Pour gagner un match, il faut 90 minutes. Nous sommes des professionnels. Nous ne gagnons pas de matches, nous sommes relégables. Je veux que l’équipe marche. Nous allons nous battre. Avec le staff, nous n’allons rien lâché. C’était la même chose quand nous sommes arrivés. Il n’y a rien de dramatique et nous allons changer certaines choses. Nous n’avons jamais eu autant de centre à Chaban depuis quelques matches. Ce n’est pas une question de système. Nous n’avons pas les même joueurs qu’il y a deux ans. Nous avons réglé nos problèmes de défense, nous devons nous atteler à l’attaque. Je n’ai pas beaucoup de solutions au milieu, c’est ce qui me tracasse ce soir.

Grégory Sertic (joueur FC Girondins de Bordeaux) :
Je suis un peu abattu. Nous avons deux visages : inexistant en première mi-tmeps. Reims fait le jeu chez nous. En seconde période, nous tentons des choses. Nous aurions pu marquer plusieurs fois sans un grand gardien. Il faut retenir le positif de la seconde période. Nous avons tenté. Il nous manque des buts. Nous n’arrivons plus à gagner. C’est malheureux pour nous. A la mi-temps, le coach nous tue et il a raison. Nous aurions dû repartir avec les trois points car cette équipe était à notre portée. Nous devons lancer notre saison contre Evian. Sinon, ce sera dangereux pour nous. Nous sommes dans une situation compliquée et nous l’assumons. Nous allons tout faire pour remettre Bordeaux à sa place. Nous allons réagir. J’ai confiance en ce groupe.

Cédric Carrasso (joueur FC Girondins de Bordeaux) :
Nous ne sommes pas constants dans l’effort. Tu ne peux pas lâcher au bout de sept journées. Dans un premier temps, il faut sortir de cette zone dangereuse. On ne peut pas avoir peur aujourd’hui. Il y a du travail à faire. Nous avons beaucoup de motivation à avoir. Celui qui a peur aujourd’hui est faible mentalement et joue petit bras à trente journée de la fin. Il faut prendre conscience des choses car cela va très vite dans le football.

Lamine Sané (joueur FC Girondins de Bordeaux) :
Nous faisons une première mi-temps. Nous sommes passés à côté. Nous sommes revenus avec un peu plus d’ambition. Nous avons eu pas mal d’occasion. Je félicite le gardien adverse. Sans gagner ce soir, nous savions que cela irait mal pour nous. Nous essayons de nous procurer des occasions. Nous n’arrivons pas à terminer nos actions. Il faut que nous entamions les matches comme cette seconde mi-temps. Il faut trouver un équilibre.

Kossi Agassa (joueur Stade de Reims) :
C’était dur. Il faisait lourd. Nous avons eu du mal en seconde période. Nous avons quand même tenu la baraque. On a souffert. Le plus important est de ne pas prendre de but pour repartir avec un point. Nous devons bien récupérer pour le match de Monaco.

Jean-Louis Triaud (Président FC Girondins de Bordeaux) :
J’ai du mal à comprendre comment on peut faire une première mi-temps aussi affligeante et commencer à jouer en seconde. C’est contrariant. On a beau dire et discuter mais le terrain appartient aux joueurs. Ce n’est pas injure au Stade de Reims que de dire que nous aurions dû faire mieux. Cela peut arriver dans un match. Cette première mi-temps est inacceptable, totalement indigente. Il faut peut-être leur expliquer qu’un match de football sur 90 minutes. Je suis persuadé que nous ne sommes pas à notre niveau. Nous sommes 18ème à 30 journée de la fin, nous n’allons pas verser dans le catastrophisme. Nous allons essayer de tirer le meilleur de ce groupe. Ces garçons ont montré autre chose dans le passé avec une équipe similaire.

Source : Girondins.com



Un commentaire

  1. Le Président TRIAUD avoue avoir du mal à comprendre ! On avait remarqué ses limites à diriger son club et à donner à son entraîneur les moyens de mener à bien sa mission. Peut-être, les paroles de GILLOT sont-elles trop subtiles pour qu'il puisse les entendre. Il rappelle qu'il y a deux ans, il avait surmonté une situation identique. Mais, dit-il, il avait d'autres joueurs(ceux qui sont partis et n'ont pas été remplacés). TRIAUD sera-t-il en mesure de l'entendre? En cours de mercato, GILLOT avait précisé qu'il pouvait structurer une équipe en intégrant des jeunes déjà présents au Club, mais qu'il y aurait avec cette stratégie des conséquences inévitables sur le classement de cette saison. On ne peut pas vouloir tout et son contraire. TRIAUD doit assumer les conséquences de ses choix.

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