FC Girondins de Bordeaux 0–2 AS Monaco FC (1ère journée de Ligue 1)

Les joueurs alignés : Carrasso – Mariano, Sané, Planus, Poundjé – Nguémo (Sacko 84′), Poko (Ben Khalfallah 84′) – Plasil (cap), Obraniak, Maurice-Belay (Diabaté 64′) – Saivet

Battu par le PSG pour le Trophée des Champions, les Girondins concèdent leur deuxième défaite consécutive en s’inclinant face à Monaco 0-2 à Chaban-Delmas. Après avoir été nettement dominé Bordeaux s’est repris, avant de céder dans les dernières minutes comme à Libreville…

Un stade plein, une bonne ambiance, un temps idéal, un adversaire de qualité : tous les ingrédients étaient réunis pour permettre à Bordeaux de faire un gros match ce soir et d’entamer au mieux sa saison. C’est pourtant Monaco qui entame pied au plancher la rencontre et un centre de Ferreira-Carrasco apporte les premiers frissons dans l’enceinte girondine (1′). Ca va d’un but à l’autre, pas de round d’observation et les Marine & Blanc répliquent ! Malheureusement Obraniak est contré (2′) et Saivet ne peut reprendre correctement un centre de Ludo (5′). Au fil des minutes, l’impressionnante armada offensive pose son emprise sur ce match. Il faut un Cédric Carrasso de gala pour éviter l’ouverture du score des visiteurs. Le portier sort une frappe de l’intenable Ferreira-Carrasco (11′), est sauvé par son poteau extérieur sur un tir d’Ocampos (22′), avant de claquer une tentative de James Rodriguez (27′). Ce dernier aura dix minutes plus tard la meilleure opportunité de ce premier acte mais cherche Falcao au lieu de tenter sa chance alors qu’il était seul devant notre gardien. Du côté bordelais, trop peu de choses… Les quelques tentatives d’Obraniak ou de Landry Nguémo n’inquiètent pas Subasic, même si une dernière balle du camerounais vers le franco-polonais aurait pu permettre à Bordeaux de passer devant (44′). Il n’en sera rien et la pause arrive sur ce 0-0. Bordeaux n’a pas le ballon (40%) et le perd beaucoup trop rapidement, le duo Poko-Nguémo en tête rend trop souvent le cuir à l’adversaire…

La deuxième période démarre sur de meilleures bases pour nos Girondins. Bien en place, Bordeaux tient mieux le ballon et se procure quelques opportunités, mais ni le tir de Poko (52′), ni la volée de Saivet (53′) ne trouveront le cadre. Dans une rencontre qui s’est équilibré et qui a baissé en intensité les deux équipes se rendent coup pour coup. Bien placé dans la surface Obbadi écrase sa frappe et trouve les gants de Carrasso (62′), juste après une nouvelle tentative hors cadre de Nguémo. Pour apporter du poids à son attaque, Francis Gillot fait rentrer Diabaté. L’attaquant malien est un plus incontestable pour son équipe. Sa conservation du ballon et son acharnement permettent à Plasil de se créer la plus belle occasion bordelaise. Nous jouons la 76ème et le capitaine, parfaitement décalé par Obraniak, adresse un plat du pied droit qui vient mourir au ras du poteau de Subasic. Bordeaux a laissé passer sa chance et le regrettera ! Rivière, entré en jeu peu de temps avant, va punir Bordeaux. L’ex-toulousain remporte avec de la réussite son duel face à Planus, et situé dans les 6 mètres, trouve les filets de Carrasso (82′ 0-1). Cinq minutes plus tard, c’est Falcao qui vient passer la deuxième couche. Un but qui vient de l’autre côté mais qui a les mêmes conséquences… Servi par Ocampos qui s’est joué de Poundjé, le Colombien résiste à Sané et glisse le ballon dans le but (0-2). Punis comme face à Paris, les Girondins ne s’en remettront pas malgré une dernière opportunité de Diabaté (90′). Monaco vient s’imposer 0-2 à Chaban-Delmas …

Paradoxalement, Bordeaux a encaissé deux buts au moment où il était bien revenu dans la rencontre. La trève est passé, le mercato d’été aussi, mais rien n’a changé ! Les Girondins sont toujours trop peu dangereux devant… La victoire en Coupe de France permet d’envisager de belles choses et de nous dire qu’il y a du potentiel dans cette équipe, mais il y a surtout des lacunes criantes… Un déchet technique et une inefficacité offensive qui saute aux yeux, mais qui ne semblent gêner que les supporters ou les journalistes… Certes Bordeaux affrontait un gros morceau, certes aucun bilan n’est à faire au bout d’une journée, mais il faut être bien optimiste pour penser qu’une équipe qui a montré tant de difficultés la saison passée puisse élever son niveau de jeu, en ayant perdu un atout majeur (Trémoulinas) et en ne se renforçant pas… Le derby de la Garonne samedi prochain vaudra déjà cher !