Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Dijon-Bordeaux (0-0)
Le joueur AG du match :
Cédric CARRASSO (8/10) : A une semaine du scrutin, nous avons notre Président, il s’agit de Cédric Carrasso ! Homme du match, notre gardien a sauvé Bordeaux cet après-midi. Sans lui ce dimanche difficile aurait tourné au cauchemar, mais il a réalisé un véritable miracle en s’interposant d’une main ferme sur la tentative de Kwon à l’ultime seconde (90+3′). Décisif, notre portier l’avait déjà été en première période, en faisant opposition de son corps sur une tête de Varrault (18′). Imperturbable, il est intervenu sur les frappes de Lees-Melou (12′ 45′) et Sammaritano (55′). Concentré, il a régné en maître quand sa défense tanguait (26′ 48′ 90+2′) et a eu ce soupçon de réussite en fin de rencontre lorsque les Dijonnais ont incroyablement loupé le coche (74′ 79′ 85′ 88′ 89′). Une prestation de grande classe, sans doute l’une des dernières malheureusement !
Les titulaires :
Youssouf SABALY (4/10) : Omniprésent mais maladroit face à Bastia, Youssouf Sabaly a gardé seulement la plus mauvaise facette sur la pelouse de Dijon. Même s’il a réalisé quelques interventions (27′ 42′ 81′ 83′) et un sauvetage sur sa ligne sur une tête de Varrault (85′), notre latéral a été relativement décevant aujourd’hui. Laxiste au marquage par moment, il a subi les vagues dijonnaises en fin de rencontre… Maladroit, il est même tout proche d’offrir plusieurs situations chaudes aux Bourguignons (71′ 74′). Offensivement, le joueur prêté par le PSG a été méconnaissable et plus que timide, avec un seul débordement réel en 90 minutes (36′). Inutile de préciser qu’il est capable de beaucoup mieux faire…
Igor LEWCZUK (3/10) : Comme face au Sporting la semaine dernière, Igor Lewczuk a été particulièrement fébrile au Stade Gaston Gérard. S’il est sorti à la mi-temps lors du dernier match, il a cette fois ci joué l’intégralité de la rencontre… sans briller ! Des approximations (10′ 55′ 88′ 90+3′), un marquage parfois élastique et des fautes répétées… le Polonais semble dans une mauvaise passe. Averti (25′), il manquera la réception de Marseille. Quelques duels gagnés (1′ 35′ 38′ 71′ 77′ 78′ 84′) à mettre à son actif, mais cela reste trop léger à ce niveau de la compétition…
Nicolas PALLOIS (7/10) : Si dans les relances (21′ 66′), Nicolas Pallois a de nouveau été trop inconstant, il a assuré l’essentiel en se montrant excellent défensivement. Avec un Igor Lewczuk très faible à ses côtés, notre numéro 5 a souvent fait le travail pour deux. Dans les duels, il a tout simplement été impressionnant, s’interposant à de très nombreuses reprises (1′ 19′ 24′ 31′ 32′ 50′ 51′ 54’64’ 69′ 76′ 82′) pour au final gagner un nombre de ballons incroyable : 33. Si Bordeaux a souffert, Nicolas Pallois a été convaincant, et est avec Cédric Carrasso le second homme fort de la rencontre côté bordelais.
Diego CONTENTO (4/10) : Un peu comme Youssouf Sabaly, Diego Contento a été plutôt décevant aujourd’hui. Sans être à la rue défensivement et malgré quelques bonnes interventions (12′ 14′ 19′ 35′ 54′ 89′), il a eu quelques trous d’air, notamment lorsque Diony est venu dans son couloir. Comme beaucoup, notre latéral gauche a souffert en fin de match face à la poussée dijonnaise, qu’il n’a pas pu endiguer. Offensivement, il n’a pas beaucoup exister, tentant sa chance sans succès (44′), il n’a réalisé qu’un seul centre intéressant (69′). A sa décharge, François Kamano l’a souvent oublié…
Jérémy TOULALAN (4/10) : Quand Toulalan est moins bien, Bordeaux aussi… et cela s’est vu ce soir ! Chose rare, notre capitaine a perdu plus de ballons (23) qu’il n’en a gagné (22). Bon dans son placement et ses interventions avant le repos (6′ 11′ 28′ 37′), il a eu beaucoup plus de mal au fil des minutes, étant dépassé par ses adversaires, et ce, même si son « sacrifice » a peut-être sauvé l’équipe (85′). Joueur le plus sollicité (71 ballons touchés), il n’a pas souvent su quoi en faire, se contentant de petites passes inutiles, et lorsqu’il a voulu prendre des risques et allonger (48′ 52′ 75′), ce ne fût pas couronné de succès… Un coup de mou qui explique en partie le mauvais match des Girondins.
Valentin VADA (4/10) : En contrant involontairement la reprise de Laborde (3′), il a sans doute empêché l’ouverture du score… Son implication dans le jeu girondin a été plutôt important et il aurait pu être décisif sur son centre pour Laborde (6′) ou ce ballon de contre donné à Kamano (31′). Après avoir bien frappé les coups de pieds arrêtés, il a perdu la mire au fur et à mesure des minutes. Comme trop souvent, il a perdu des ballons dans ses 30 derniers mètres (28′ 49′) qui auraient pu coûter cher… Pas toujours dans le bon tempo, l’Argentin a été en retard dans les duels, commettant 3 fautes et a été trop maladroit pour réellement peser (18 ballons perdus). Remplacé par Adam Ounas (56′).
Younousse SANKHARÉ (4/10) : Même poste et même commentaire pour Younousse Sankharé, pas plus en réussite que ses acolytes aujourd’hui ! Bon dans la projection, notre numéro 13 n’a pas souvent fait les bons choix aux abords de la surface adverse. Des décalages mal sentis (17′ 22′ 50′), un tir alors que la passe s’imposait (31′), bref, nous l’avons connu beaucoup plus inspiré ! En seconde période, il n’a pas cadré ni sa tête (54′), ni sa reprise (69′). Présent dans les duels et dans l’impact, il a apporté sa pierre à l’édifice de la récupération (15 ballons gagnés), mais s’est lui aussi montré beaucoup trop approximatif (20 ballons perdus).
MALCOM (4/10) : Un déboulé qui amène la première occasion (3′), un décalage subtil (8′), Malcom était parfaitement rentré dans la rencontre, avant de s’éteindre (trop) rapidement. Le Brésilien n’a ensuite pas réussi grand chose, n’arrivant jamais à déstabiliser la défense dijonnaise. Bien pris par Haddadi, il s’est rarement mis en situation favorable, pas aidé par le manque d’altruisme de ses coéquipiers (31′). Malgré ses 7 centres tentés, il n’a jamais trouvé son habituelle étincelle et est sorti, presque logiquement, laissant sa place à Jérémy Ménez (72′).
Gaëtan LABORDE (4/10) : Comme Malcom, Gaëtan Laborde a bien débuté le match avant de disparaître des écrans de contrôle. Pas chanceux sur son bel enchaînement contré par Vada (3′), il a ensuite trouvé Reynet sur sa tête bien placée (6′). Ses appels ont été moins tranchants qu’à l’accoutumée et sa volonté n’a pas été suffisante pour prendre à défaut la charnière centrale dijonnaise. En seconde période, il n’a pas apporté beaucoup plus malgré un dernier déboulé intéressant (90+1′). Il peut aussi remercier Sabaly de sauver la tête de Varrault qui l’avait dominé dans les airs sur un corner en fin de rencontre (85′).
François KAMANO (2/10) : A-t-il un totem d’immunité ? Décevant ces derniers temps, François Kamano garde la confiance de Gourvennec, et sur ce match on se demande pourquoi… Calamiteux dans tous ses choix ou presque, le Guinéen a tout gâché. Mardi il fêtera son anniversaire, l’occasion de lui acheter un ballon rien qu’à lui, vu qu’il refuse de le donner… Trop individualiste (31′ 39′ 72′ 76′ 86′), il n’arrive pas à varier son jeu. Je reçois le ballon, j’accélère, je rentre à l’intérieur pour me remettre sur mon bon pied, mais n’est pas Arjen Robben qui veut ! Un petit tour sur le banc, avant la 88′ (rentrée de Jaroslav Plasil), pourrait lui faire du bien. Il a énormément de qualités, mais il n’était pas programmé pour jouer autant, et cela commence à se voir !
Les remplaçants :
Adam OUNAS (-) : Si Monsieur Varela avait fait son travail correctement, Adam Ounas aurait été décisif en obtenant un penalty (61′)… Ce fût sa seule action bénéfique lors de sa demi heure passée sur le terrain, puisque le reste du temps, ce fût un festival d’approximations, dans le jeu, comme sur phases arrêtées !
Jérémy MENEZ (-) : 20 minutes inutile de plus à mettre à son palmarès… Une saison qui ressemble vraiment à un chemin de croix !
Jaroslav PLASIL (=) : 5 minutes jouées, 2 ballons touchés, rien à ajouter.
L’entraîneur :
Jocelyn GOURVENNEC (5/10) : Dans ce sprint final, Jocelyn Gourvennec n’innove pas, et cela est plutôt logique. Malgré tout, notre entraîneur accorde peut-être un peu trop de crédit à certains, et notamment François Kamano, qui réalise une bonne saison, mais marque clairement le pas ces dernières semaines. Sur ce match plutôt médiocre, notre coach a tenté de faire bouger les choses, en faisant entrer Ounas à la place de Vada pour jouer la carte offensive, mais ce ne fût pas couronné de succès… On ne peut pas toujours être au top, et Jocelyn Gourvennec ne déroge pas à la règle !
La Rédaction