Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Bordeaux-Paris SG (1-3)

Le joueur AG du match :

Cédric CARRASSO (7/10) : Avec 11 Carrasso, Bordeaux aurait gagné ce match, la Coupe de la Ligue, la Ligue 1 et l’Europa League ! Le capitaine des Marine & Blanc a encore été au-dessus de tout soupçon ce soir, avec en point d’orgue un double (triple ?) arrêt juste exceptionnel ! Après avoir repoussé le tir de Menez, il sauve in extremis la tentative de Digne, avant de se jeter dans les pieds de Marquinhos (61′). Abandonné par sa défense il encaisse 3 buts (45′ 86′ 88′), où il ne peut pas faire grand-chose. Rassurant et efficace le reste du temps, la routine en quelque sorte pour notre gardien ! 

L’équipe :

Julien FAUBERT (4/10) : L’ancien joueur de West Ham a livré une prestation relativement terne. Parfois en difficulté face à la vivacité de Jérémy Menez il a tenté de contenir le Parisien avec plus ou moins de réussite. Spectateur sur l’ouverture du score (45′), le numéro 22 a eu du mal à faire les gestes justes. Il a rarement pris son couloir et quand il s’est montré offensivement c’est pour manquer son centre, comme trop souvent.

Lamine SANE (7/10) : Il était à 5′ du match parfait ou presque ! S’il n’est pas le seul à incriminer sur les réalisations parisiennes, puisqu’elles ont été inscrites par des milieux (Rabiot et Matuidi), le Sénégalais n’a pas pu les éviter, étant notamment pris de cours par Matuidi sur le but du KO (88′). Avant cela on a eu droit à un Sané de gala ! Il a réussi à bien museler Ibrahimovic, lui piquant notamment un ballon chaud dans la surface sans se jeter (34′). Vigilant et bien en place le numéro 6 des Marine & Blanc a gagné beaucoup de duels et laissé peu d’espace à Cavani, malgré une petite erreur d’appréciation (81′). Avant de céder en fin de match il est l’auteur d’une intervention décisive devant Lucas (84′).

Carlos HENRIQUE (5/10) : Étincelant contre Toulouse, le Brésilien a moins brillé ce soir ! Il a pourtant été solide, face à Ibrahimovic et aux autres attaquants du PSG, grâce à son impact physique si important. Comme son compère de la défense centrale, il a gagné pas mal de duels, mais a commis trop de fautes dangereuses. Sur l’une d’elle Zlatan a touché le poteau (44′). 

Lucas ORBAN (5/10) : L’Argentin est loin d’être parfait, mais il est indéniable qu’il reste plus rassurant que Maxime Poundjé sur le côté gauche ! Un beau retour (14′) et un jaillissement bien senti devant le Brésilien Lucas l’avaient lancé sur la bonne voie ! Malheureusement il est dominé par ce dernier sur l’ouverture du score parisienne, en se jetant trop vite au sol (45′). Après la pause le latéral Girondin a été solide et a bien tenu son rôle, n’étant pas responsable sur les buts encaissés en fin de match. Son apport offensif a en revanche a été inexistant mis à part un centre qui a terminé dans le Virage Sud (58′).

Landry NGUEMO (6/10) : Dans la récupération du ballon, Landry Nguemo a été tentaculaire ! Son abattage a été très précieux au milieu de terrain, notamment en première période. En contrepartie, il a malheureusement toujours ce défaut dans l’utilisation du cuir, avec une tendance à le rendre trop vite à l’adversaire ! Son placement est aussi en question sur le premier but parisien puisqu’il est le joueur le plus proche de Pastore sans pour autant le prendre au marquage (45′). A l’image de ses coéquipiers il a eu du mal en fin de match et n’a pas trouvé les jambes pour prendre possession du ballon trop appuyé de Traoré, conduisant au but parisien (86′). Remplacé trop tardivement par Grégory Sertic (89′).

André POKO (7/10) : Décidément, Paris l’inspire ! Brillant lors du Trophée des Champions disputé à domicile, le Gabonais a une nouvelle fois été très bon contre le PSG. Après une première période discrète mais efficace, il a entamé la deuxième pied au plancher. Un ballon récupéré dans les pieds de Rabiot et un face à face conclu tel un vrai attaquant font de lui le buteur bordelais de la soirée (48′), et c’est mérité pour notre numéro 17 qui n’a pas ménagé ses efforts. Très présent dans le cœur du jeu il a tenté sa chance de nouveau (66′) avant de lâcher un peu physiquement, lui qui rappelons-le a été longuement absent cette saison.

Diego ROLAN (5/10) : Autant vous le dire tout de suite, son cas a fait débat au sein de notre rédaction, et a finalement donné cette note ! Du côté des points positifs, il faut dire l’Uruguayen a ce soir été très mobile et très déterminé. Il sort une rencontre de bon niveau technique avec de bons appels, des dribbles superbes (grand pont sur Rabiot 30′, festival sur l’aile gauche 57′) et une implication qui fait plaisir à voir et qui lui a permis de récupérer plusieurs ballons au milieu de terrain. Oui mais voilà, malheureusement il y a encore beaucoup de lacunes dans le jeu de Rolan ! Ses coups de pied arrêtés ont été d’une imprécision totale, alternant entre glissade, les mains de Sirigu, un corner est même directement sorti (27′), sa seule tentative a été trop molle pour être dangereuse (84′) et même si ce n’était pas évident, il est totalement surpris par le ballon relâché par Sirigu alors qu’il est idéalement placé (77′). Oui il y a du mieux et certains doivent être contents de lui, mais presque un an après son arrivée, il n’a toujours pas marqué et ne s’impose pas dans le 11 girondin…

Abdou TRAORE (2/10) : Il a gratté plusieurs ballons, et en a sorti des dangereux aussi avec une qualité technique au-dessus de la moyenne, mais il est clairement fautif sur les 2 (premiers) buts parisiens ! A ce niveau-là face à un tel adversaire ça ne pardonne pas ! Il se fait d’abord prendre la balle près de la ligne de touche sur l’ouverture du score de Pastore (45+1′), avant de donner un ballon empoisonné et trop fort à Nguemo qui conduira au second but parisien (86′). Une approximation qu’il avait déjà faite sans conséquence quelques minutes avant. Une soirée à oublier donc pour le Malien qui a lourdement handicapé les Girondins par ses erreurs ! Il a cédé sa place alors que le match était plié à Ludovic Obraniak (89′).

Nicolas MAURICE-BELAY (5/10) : Une rencontre peu évidente pour NMB face à un Marquinhos bon défensivement et à la limite de la faute très souvent ! Actif on l’a beaucoup vu sur son côté, mais a aussi eu la mauvaise habitude de s’enfermer. Avec Hoarau en pointe il aurait pu et dû plus lever ses centres, qui ont trop souvent été au ras du sol (16′ 18′). L’un d’eux vicieux a néanmoins obligé Sirigu à un arrêt qui aurait pu profiter à Rolan (77′). En résumé, une prestation loin d’être ridicule, mais qui nous laisse sur notre faim, surtout après son gros mois de décembre.

Guillaume HOARAU (6/10) : Il n’a pas encore les jambes pour être à 100% et pourtant il est déjà précieux pour Bordeaux. Notre nouvel attaquant a été un point d’appui intéressant et un repère important pour l’attaque des Marine & Blanc. Auteur de plusieurs déviations intéressantes, il a aussi fait étalage de sa technique (talonnade en pleine course, contrôle en « porte-manteau »). Sa seule tentative a été déviée en corner (70′), mais nul doute qu’il apportera beaucoup dans les prochaines semaines. Fatigué, il a cédé sa place à Henri Saivet (73′). Dans la continuité de ses dernières prestations, le Sénégalais n’a pas pesé sur les débats.

C’est sur un air de déjà vu et de frustration totale que Bordeaux quitte donc la Coupe de la Ligue ce soir ! Comme lors du Trophée des Champions, les Girondins ont fait douté le grand Paris, mais comme au Gabon, la fin de match a eu raison de la volonté et de l’abnégation des Marine & Blanc, pourtant auteur d’une bonne deuxième période. Si les Ultras ont fait grève dans le premier quart d’heure, Francis Gillot a fait de même pour son coaching ! Les entrées d’Obraniak et de Sertic sont arrivées alors que le score était fait et l’issue de la rencontre connue. Dans une fin de partie crispante, où chaque erreur se paye cash, ne pas avoir fait entrer du sang frais est quelque peu incompréhensible, surtout lorsque l’on voit l’apport des remplaçants parisiens, et surtout lorsque l’on sait que Bordeaux a la fâcheuse habitude de lâcher dans les dernières minutes ! Les coéquipiers de Carrasso et Poko très brillants ce soir, n’ont donc plus que la Coupe de France et le championnat à jouer. Il va falloir rapidement relever la tête, après un début d’année difficile et après cette 7ème défaite à Chaban-Delmas cette saison (4 en championnat et 2 en Europa League) ! Rendez-vous à Furiani, samedi (20h) pour tenter de se relancer, pas sûr que ce soit l’endroit idéal pour le faire, mais nous n’avons pas le choix. Allez Bordeaux !

La rédaction AG