Retrouvez les notes de la rédaction d’ActuGirondins après le match Bordeaux-Toulouse (0-1)

Le joueur AG du match :

Cédric CARRASSO (8/10) : Une soirée bien mouvementée pour notre Capitaine. Rapidement inquiété sur une frappe lointaine toulousaine, il a ensuite dû faire face à l’opportuniste Ben Yedder, toujours à l’affût. Duel qu’il a remporté tout au long de la rencontre puisque le jeune attaquant Toulousain n’est pas parvenu à trouver le chemin des filets. Le portier Bordelais ira même jusqu’à enfiler son costume de sauveur, comme trop souvent, pour repousser sublimement le penalty de l’attaquant du TFC à la 34′ minute. Impuissant sur le but de Braithwaite (53′) il n’a donc pas pu réaliser un nouveau clean sheet.

L’équipe :

MARIANO (5/10) :  Prestation assez convaincante pour le latéral brésilien. Discipliné, il n’a pas commis d’erreurs majeures et a montré une volonté flagrante de se projeter vers l’avant. Quelques approximations demeurent dans ses choix de passes notamment dans la profondeur, mais ses montées dans le camp adverse restent un atout incontestable malgré l’inefficacité offensive de ce soir. 

Carlos HENRIQUE (7/10) : Véritable lumière aux cotés du bien sombre Bréchet, le roc Brésilien a réalisé un match plein. Présent sur tous les ballons, il n’a cessé d’imposer sa puissance athlétique pour poser des problèmes aux hommes d’Alain Casanova. Un nombre énorme de 29 ballons gagnés fait de lui le joueur ayant récupéré le plus de fois le cuir. Très propre dans l’utilisation de celui-ci, il est aussi le Bordelais le plus précis (85% de passes réussies). Une nouvelle prestation dantesque qui confirme une nouvelle fois toute sa motivation et son rôle majeur dans l’équipe. 

Jérémie BRECHET (3/10) : Aligné pour la seconde fois consécutive après le match face à Raon l’Etape, l’ancien Troyen n’a pas surpris et demeure dans la lignée de ses prestations calamiteuses en Gironde… Faisant office de Joker lors de son recrutement gratuit au mercato estival, le joueur que Gillot avait déjà sous ses ordres à Sochaux peine à assumer son rôle consistant à assurer l’intérim quand cela s’avère nécessaire. Déjà catastrophique lors de son premier match avec les Girondins face à Toulouse au match aller, Bréchet a récidivé et a de nouveau coûté un but aux Bordelais puisque c’est lui qui, par son mauvais alignement, couvre l’attaquant Toulousain qui obtient le pénalty. Une statistique assez parlante illustre l’insécurité régnante quand Bréchet débute le match : Lorsque Bréchet est titulaire, jamais les Girondins sont parvenus à garder leur cage inviolée. Justement remplacé à la 57ème minute par Poko, lui s’est montré immédiatement concerné et a été auteur d’une barre transversale sur un bon service d’Hoarau. Le retour du jeune milieu récupérateur va faire le plus grand bien aux Girondins.

Maxime POUNDJE (1/10) : Agacés, irrités, nous allons privilégier des statistiques pour justifier notre notation et exprimer notre point de vue sur le jeune latéral gauche. De nouveau exclu à la 33′ minute pour avoir ceinturé Ben Yedder en position de dernier défenseur, Poundjé n’en finit plus de quitter la pelouse prématurément et laisser ses coéquipiers à dix. Certes, sur cette action il est victime de la mauvaise couverture de Bréchet, mais cela n’excuse pas tout. Les statistiques sont formelles, Poundjé compte 3 expulsions directes pour 8 titularisations cette saison (total le plus élevé des 4 grands championnats européens et de la Ligue 1). A titre comparatif, Benoit Trémoulinas qui a fait le bonheur du poste occupé par Poundjé auparavant, avait récolté 1 seul carton rouge en 168 matchs de Ligue 1… Outre ce fait de jeu, ses 14 ballons perdus en seulement 33 minutes de jeu amènent les supporters à se poser de réelles questions quant à sa place au sein de l’équipe professionnelle. 

Lamine SANE (6/10) : Tout d’abord aligné en milieu défensif pour ensuite être repositionné en défense centrale, l’international Sénégalais a de nouveau démontré la richesse de sa polyvalence et son aisance à assurer brillamment des rôles différents au sein de la formation bordelaise. Ses 20 ballons gagnés attestent de  l’étendue de son abattage dans l’entre-jeu ainsi que sa discipline en charnière centrale. Maillon essentiel d’une équipe malmenée ce soir, il a cependant su tirer son épingle du jeu pour réaliser un prestation de qualité. 

Grégory SERTIC (4/10) : Titulaire surprise suite à sa récente opération au cœur, le Franco-Croate s’est montré beaucoup moins fringuant qu’à l’accoutumée et a peiné dans ce qu’il sait faire de mieux habituellement ; l’utilisation du ballon. Peu inspiré dans ses choix, il n’a pas eu le rayonnement attendu dans le milieu bordelais et a trop peu contribué à l’animation du jeu. Une influence bien trop succincte dans ce match et une condition physique encore convalescente ont causées son remplacement à la 64′ minute par la recrue hivernale tant attendue ; Guillaume Hoarau. Une première apparition sous les couleurs girondines qui aurait pu être être fracassante puisque sur sa première action, il délivre un ballon en retrait que Poko reprend puissamment sur la barre transversale d’Ahamada ! Très volontaire, il n’a cessé de se montrer et de réclamer le ballon. Il a rapidement fait parler son gabarit pour utiliser son jeu de tête et inquiéter le portier Toulousain. En vain, il n’aura pas changé la physionomie du match, mais ce n’est cependant pas faute d’avoir essayé. Grandement acclamé par les quelques 15 000 spectateurs du soir, il semble dores et déjà avoir conquis l’affection du publique girondin.

Julien FAUBERT (2/10) : Match exécrable pour l’expérimenté Julien Faubert. Submergé par sa combativité habituelle, il en a oublié les fondamentaux et n’est pas parvenu à réaliser grand chose dans cette rencontre. Ses centres étant plus imprécis les uns que les autres, ses passes trop souvent hasardeuses et son contrôle du ballon bien trop aléatoire. Il n’est jamais arrivé à mesurer le tempo du match et à rentrer dans celui-ci. Sa faiblesse technique l’a lourdement handicapé et a fait ressortir le mauvais côté d’un joueur beaucoup trop limité balle au pied. 

Ludovic OBRANIAK (3/10) : 28 ballons joués en 66′ minutes… Voilà le Ludovic Obraniak qui nous déplait. Une influence quasi-inexistante dans le jeu bordelais, un poste derrière la pointe qu’il a trop souvent déserté et un nombre affligeant de ballons récupérés (3) font de lui le joueur le moins combatif sur le terrain, comme trop souvent. Sans réel apport offensif, il n’a pas su se démarquer et n’a d’ailleurs pas effectué le moindre tir au but. Une prestation bien trop insuffisante pour un joueur de son rang. Remplacé à la 66ème minute par Diego Rolan, qui bien que combatif a perdu trop de ballons pour se montrer dangereux.

Nicolas MAURICE-BELAY (3/10) : Auteur d’une fin d’année 2013 en trombe, NMB n’a pas su continuer dans sa lancée et s’est montré beaucoup moins fringuant sur son coté gauche. Un nombre de ballons perdus (22) doublement supérieur à celui des ballons récupérés (11) témoigne d’un match où il n’a que trop peu fait parler sa vitesse pour amener le danger. Espérons que la trêve n’est pas venue stopper sa belle série de performances lors du mois dernier.

Henri SAIVET (3/10) :  Titularisé à la pointe de l’attaque pour palier les forfaits des deux meilleurs buteurs du club cette saison Cheick Diabaté et Jussiê, Saivet avait l’occasion de se relancer après une fin de phase allée catastrophique en Ligue 1. Occasion ratée, et c’est le moins que l’on puisse dire tant le Bordelais a été décevant ce soir. A la limite de la transparence, il ne s’est illustré que par ses nombreuses pertes de balles (23) et l’imprécision de ses transmissions (57% de passes réussies). De tristes statistiques qui font de lui le joueur girondin ayant perdu le plus de fois le cuir et le moins précis. Il semblerait, au grand dam des supporters, que le joueur ne parvienne pas à rectifier le tir pour s’imposer de nouveau au sein de l’équipe.

Bordeaux s’incline logiquement dans ce Derby de la Garonne face à des Toulousains qui semblaient plus motivés pour l’emporter. Un semblant de réaction est arrivé bien trop tardivement pour renverser le cours du match, tout comme les entrées de Poko, Rolan et Hoarau, même s’ils se sont chacun mis en évidence. Bordeaux termine provisoirement cette journée à la 5ème place de Ligue 1 (voir le classement complet ICI) mais ses trois poursuivants comptent un match en moins. Il faudra rebondir dès mardi à l’occasion des 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue avec la réception de l’ogre Parisien (match à suivre sur France 2, 21h00). La prochaine échéance en championnat surviendra le samedi 18 janvier lorsque les Girondins se délaceront en Corse pour affronter Bastia à l’occasion de la 21ème journée de Ligue 1 (match à suivre sur beIN SPORTS Max 3 dès 20h00). Allez Bordeaux ! 

La rédaction AG

FC Girondins de Bordeaux 0-1 Toulouse FC (20ème journée de Ligue 1) – 15058 spectateurs.

Les joueurs alignés :
Bordeaux : Carrasso – Mariano, Henrique, Bréchet (Poko 56′), Poundjé – Sané, Sertic (Hoarau 65′) – Faubert, Obraniak (Rolan 56′), Maurice-Belay – Saivet.

Buts : Braitwaite (53′)

Carton(s) jaunes/rouge pour Bordeaux : Mariano (44′), Obraniak (54′) / Poundjé (34′).

La ligue 1 reprenait ses droits ce week-end, avec au programme de cette 20ème journée un classique et un match particulier pour les aquitains, le derby de la Garonne : Bordeaux-Toulouse. Lors de la phase aller les deux équipes s’étaient séparées sur un match nul (1-1 : Ben Basat et Diabaté) peu convaincant. Ce soir le match n’était pas plus glorieux mais il a eu un vainqueur, le « Téfécé » qui s’impose sur le plus petit des scores : 0-1.

Premier match de 2014 à domicile pour des Girondins qui surfaient sur une bien belle dynamique (4 victoires et 1 nul toutes compétitions confondues), et étaient attendus ce soir face à des toulousains aussi dans le bon chemin (4 matchs de suite sans défaite). Les premières minutes sont assez inquiétantes, Toulouse prend le jeu en main et n’hésite pas à frapper de loin comme de près dès le premier quart d’heure (1′, 6′, 11′). Il aura fallu attendre la 16ème minute pour voir le premier tir bordelais, l’œuvre de Sané. Le premier tournant du match arrive à la 25′ avec l’expulsion du jeune Uros Spajic pour un tacle glissé beaucoup trop rugueux sur Maurice-Belay. Cependant Bordeaux ne jouera que 9 minutes en supériorité numérique parce que l’inévitable Poundjé s’est encore mis en valeur avec un nouveau rouge suite à une faute vraiment évidente sur Ben Yedder en étant le dernier défenseur. Sacrifice ou énième bêtise ? Toujours est-il que c’est le 3ème carton rouge en seulement 15 matchs pour lui, ce qui fait une moyenne d’une exclusion tous les… cinq matchs. Sans commentaire. En tous cas sa faute offre un pénalty aux visiteurs, que Ben Yedder tire bien mais Carrasso part du bon côté et réalise une parade monumentale. Cependant c’est le club de la ville rose qui va ouvrir le score par le biais de Martin Braitwaite. Suite à une touche mal négociée par Faubert et Obraniak, Ben Yedder sert Akpa-Akpro qui centre à ras de terre pour le danois qui ajuste parfaitement Carrasso d’une frappe croisée (53′). Malgré un pénalty arrêté le portier international va donc s’incliner et c’est malheureusement mérité pour Toulouse.

Avec un 11 de départ étonnant avec la titularisation de Bréchet en défense centrale, Francis Gillot a tout tenté pour faire revenir son équipe dans le match. Poko et Rolan sont rentrés tôt (56′) pour apporter de la vitesse et de la fougue et Guillaume Hoarau, rentré à la 65′ a pour son premier match avec Bordeaux fait grosse impression. Une offrande à Poko que le gabonais « gâche » en frappant sur la barre (66′), une tête magnifique malheureusement un peu lente qu’Ahamada arrête en faisant admirer sa superbe détente (78′), un bon jeu de tête et une assurance balle au pied, Hoarau est dans le bon chemin.

Un Poundjé qui voit encore rouge, une composition d’équipe surprenante (et assez décevante), un match très très moyen mais un Hoarau plaisant, le retour de Sertic et Poko, un Rolan qui se bat comme un mort de faim et qui a pris physiquement, tout n’est pas a jeter ce soir mais c’est un vrai coup d’arrêt pour des Girondins qui étaient attendus ce soir. C’est une réelle déception et il va vite falloir se ressaisir dès mardi soir en Coupe de la Ligue face à l’ogre Parisien qui n’a pas été bon non plus mais qui s’est imposé (1-2) face à Ajaccio. Ce soir, Bordeaux est 5ème (voir le classement ICI) et reste dans le wagon de tête mais si Marseille (6ème), Nantes (7ème) et Reims (8ème) s’imposent demain on fera une chute au classement. Maintenant prions pour garder cette place, allez Bordeaux !

Hoarau, un nom très commun sur la petite île française de la Réunion, mais qui est également connu en métropole, notamment grâce à un joueur de football qui a su se faire connaître sur le Vieux Continent : Guillaume Hoarau. Ce joueur s’est notamment fait remarquer lors de son passage au Paris Saint-Germain entre 2008 et 2012. Mais son parcours professionnel a débuté bien avant. En effet, après avoir percé sur son île d’origine, le réunionnais s’est envolé, en janvier 2004, pour la Normandie et la ville du Havre. En partenariat avec son club de l’époque (la Jeunesse Sportive Saint-Pierroise), la formation métropolitaine a mis le grappin sur ce joueur qui n’avait à l’époque que 20 ans.

Après des débuts très compliqués lors de son arrivée au Havre, en raison d’une concurrence très importante et de conditions climatiques très différentes à celles qu’il avait connu par le passé, le jeune attaquant est prêté dans une autre équipe de Ligue 2, dans le club de Gueugnon (saison 2006/2007). Auteur de prestations impressionnantes sous ses nouvelles couleurs, Hoarau refait très vite le chemin inverse, et rentre au Havre la saison suivante. A partir de là, désormais titulaire au sein de l’attaque normande, le jeune réunionnais débute une très belle série qui le mènera jusqu’à inscrire 28 buts. Cette série contribuera grandement à la montée de son club vers l’élite du football français : la Ligue 1. Détenteur d’un jeu de tête impressionnant, le natif de Saint-Louis (Réunion) est très vite repéré par plusieurs clubs, et notamment par celui de la capitale : le Paris Saint-Germain. Ni une, ni deux, le havrais est très vite recruté par les parisiens et signe en janvier 2008 en faveur du club francilien (pour 4 ans et demi). Désireux de terminer la saison actuelle (2007/2008) en Normandie, il obtient un prêt de la part des dirigeants du PSG, puis revient l’été d’après à Paris, où il reçoit la lourde responsabilité de succéder à un grand buteur : Pedro Miguel Pauleta, en recevant le fameux : n°9.

A partir de ce moment, le réunionnais explose littéralement et s’impose au sein de l’attaque parisienne, il inscrit d’ailleurs son premier but en Ligue 1, face aux Girondins de Bordeaux (le 16 août 2008, au Parc des Princes) et met un doublé lors de son premier « classico » face à l’OM à l’occasion d’une victoire parisienne 4 buts à 2 au Vélodrome. Il connait avec cette équipe ses premières aventures européennes (Coupe de l’UEFA) et sa première sélection en Equipe de France (23 mars 2009). A la fin de cette saison, Guillaume Hoarau s’impose comme un bon buteur de Ligue 1, en terminant second au classement des buteurs, avec un total de 17 réalisations. L’année qui suit est plus compliqué pour le parisien, de nombreuses blessures viennent lui gâcher la fête. Cependant, à l’issue de cette saison, le buteur réunionnais offre la Coupe de France à son club, en inscrivant le but de la victoire pendant les prolongations. Très courtisé en Europe durant le mercato qui suit, l’attaquant international français reste dans la capitale et permet à son club, lors de la saison 2010/2011 de terminer vice champion d’automne, en étant l’auteur de 10 buts et 6 passes décisives en une demie saison. Pendant cette période, il entre dans le cercle très fermé des 10 meilleurs buteurs du PSG, devançant quelques joueurs comme David Ginola notamment. Il dépasse même le célèbre George Weah au classement des buteurs parisiens, au cours de l’exercice suivant. Mais barré par une concurrence importante sous l’ère Ancelotti (Ibrahimovic, Lavezzi…), le géant réunionnais décide de changer d’air, et s’engage, en janvier 2013, en faveur de la formation chinoise du Dalian Aerbin.

Son aventure parisienne se terminera avec un total de 56 buts marqués et de 16 passes décisives délivrées. L’expérience chinoise ne s’avérera pas être très productive (à part sur le plan financier) et l’avant-centre français décidera de rejoindre un an plus tard, au cours du mercato hivernal de la saison 2013/2014, le FC Girondins de Bordeaux.

Voici une vidéo de présentation de Guillaume Hoarau, sa fiche joueur, et quelques-uns de ses buts.

ActuGirondins présente Guillaume Hoarau par ActuGirondins

Le joueur AG du match :

Ludovic OBRANIAK (6/10) : Peu en réussite dans ses tentatives qui n’ont pas été cadrées (6′ 33′ 51′), Ludovic Obraniak ne s’est pas découragé jusqu’à cette belle inspiration et ce ballon parfaitement donné à Saivet pour l’action décisive donnant la victoire aux Girondins (86′). S’il n’a pas tout réussi et qu’il a souvent perdu le cuir au milieu du terrain, peu aidé par un terrain difficile, le Polonais a été le jour offensif le plus en vue cet après-midi. Il a orienté le jeu et s’est démené pour créer les décalages justes, avant de céder sa place en toute fin de rencontre à Vujadin Savic (90′).

L’équipe :

Cédric CARRASSO (6/10) : Soulagé par la qualification, le capitaine des Marine & Blanc a peu été mis en danger sur la pelouse champêtre de Raon l’Etape. Ses interventions en première période ont rassuré sa défense, que ce soit dans le domaine aérien (17′), dans les pieds des attaquants adverses (22′), ou sur sa ligne (claquette sur un coup franc vicieux (38′). Paradoxalement plus tranquille après le repos, il doit néanmoins s’incliner face à Patin (71′), sans que sa responsabilité ne soit engagée.

Julien FAUBERT (5/10) : Une rencontre en demi-teinte pour l’arrière droit bordelais. Un superbe déboulé (33′) est notamment venu éclairé une première période plutôt tranquille, malgré un duel perdu qui aurait pu coûter cher (8′). Lors du deuxième acte, le joueur formé à l’AS Cannes a multiplié les montées mais n’a pas eu la même réussite, maîtrisant mal ses centres. Absent du marquage sur l’égalisation raonnaise (71′), il est logiquement averti pour un excès d’engagement (84′).

Lamine SANE (4/10) : Cinquième meilleure moyenne sur notre classement de mi-saison, Lamine Sané n’a pas vraiment tenu son rang aujourd’hui. Beaucoup d’imprécisions pour le grand Sénégalais, et une faculté à se mettre en difficulté tout seul, comme il l’avait fait à Valenciennes, heureusement sans conséquence cette fois-ci (25′). S’il a tenté de faire parler son physique il a été mis en difficulté par l’activité du jeune attaquant adverse Ismail Sassi.

Jérémie BRECHET (5/10) : Après un début de match compliqué, Jérémie Bréchet a livré une copie sérieuse. Concentré, il a été très vigilant tout au long de la rencontre et a coupé de nombreuses trajectoires aériennes, pas toujours de manière très académique. L’ex troyen a remporté plusieurs duels importants (24′ 90+3′), sécurisant enfin l’arrière-garde bordelaise.

Maxime POUNDJE (4/10) : Le jeune latéral gauche semble malheureusement sur la lancée d’une demi-saison difficile. Brouillon et techniquement trop limité il a encore perdu pas mal de ballons, et n’a pas su apporter le danger sur son côté. Il a une nouvelle fois laissé trop de place à son adversaire direct, et comme trop souvent une réalisation est venue de son aile (71′) !

Landry NGUEMO (5/10) : En pleine forme en décembre, Landry Nguemo n’a pas eu le même rayonnement en ce dimanche. Le Camerounais a multiplié les approximations et les passes ratées. Heureusement, le petit milieu de terrain s’est repris dans le dernier quart d’heure et a su se porter vers l’avant en fin de match, offrant la balle de la victoire à David Bellion (86′).

Abdou TRAORE (5/10) : De retour de blessures, Abdou Traoré n’a pas tardé à se montrer décisif. En effet il a obtenu le penalty de l’ouverture du score après 13′. Si la question peut être posée sur l’endroit de la faute, elle est bien réelle. Le numéro 10 du jour à ensuite eut un peu plus de mal offensivement, malgré une qualité technique précieuse ce soir. Un peu cuit après la pause il a commis quelques erreurs et des fautes évitables, dont une lui a valu un jaune logique (58′). Younes Kaabouni, tout de suite dans la bataille, a pris son relais (74′).

Henri SAIVET (5/10) : Premier buteur de l’année, Henri Saivet a parfaitement commencé 2014, en transformant le penalty de l’ouverture du score (15′). Avant cela il avait déjà fait passer un frisson à la défense vosgienne, avec une belle frappe enroulée qui n’a pas trouvé le cadre (10′). Il est ensuite devenu très discret malgré quelques combinaisons intéressantes et des débordements, trop rares, malgré une bonne fin de match.

Nicolas MAURICE-BELAY (4/10) : Elu joueur du mois de Décembre sur le site officiel, par les supporters girondins, Nicolas Maurice-Belay a été décevant aujourd’hui. Il n’a pas su placer son coup de rein dévastateur et a eu du mal à faire la différence sur son aile gauche. Ses quelques centres n’ont pas trouvé preneur, et il n’a pas été très actif non plus dans le repli défensif. Peut-être un contrecoup d’une fin d’année en boulet de canon ?

Hadi SACKO (3/10) : Possible partant en prêt pour le Havre, Hadi Sacko avait l’occasion de briller (une dernière fois ?) sous le maillot bordelais cet après-midi. Le moins que l’on puisse dire c’est que cela n’a pas été le cas. Le vainqueur de la dernière Gambardella, confirme malheureusement toutes ses difficultés à répondre aux attentes placées en lui. En plus de commettre beaucoup de fautes, il a gâché ses opportunités en se perdant dans ses dribbles (10′ ou 65′) ou en écrasant trop sa frappe (53′). A la 69′, alors qu’il a fait le plus dur en contournant le gardien raonnais, il loupe le cadre dans une position pourtant (presque) idéale. L’apprentissage reste donc délicat pour Hadi Sacko. Après 79′ David Bellion a pris sa place. Comme la saison passée, l’attaquant bordelais a réussi à trouver la faille en Janvier dans cette compétition ! Bien placé il est à la réception d’un centre de Saivet pour pousser difficilement le ballon au fond des filets (86′), aidé par le défenseur vosgien.

Comme la saison dernière, les Girondins passent près de la correctionnelle à Raon l’Etape, mais s’en sortent finalement (1-2). La tâche n’était pas évidente pour nos joueurs qui ont eu de grosses difficultés, sur un terrain très difficile et face à une équipe vosgienne assoiffée de revanches. Le penalty de Saivet a longtemps suffi, mais à force de trop attendre les Bordelais se sont fait punir, avant de donner un dernier coup de rein victorieux dans les dernières minutes grâce à l’éternel revenant David Bellion. C’est donc dans la douleur, mais sur une note positive que commence cette année 2014 ! Avec beaucoup d’absents et un calendrier chargé, les Girondins devront se serrer les coudes pour rester en vie dans les deux coupes et continuer à s’accrocher en championnat ! La Ligue 1 justement, c’est le prochain rendez-vous pour les hommes de Francis Gillot qui recevront Toulouse samedi (20h).

La rédaction AG

US Raon l’Etape 1-2 FC Girondins de Bordeaux (1/32ème de finale de Coupe de France) – 2600 spectateurs.

Les joueurs alignés :
Bordeaux : Carrasso – Faubert, Sané, Bréchet, Poundjé – NGuemo, Traoré (Kaabouni 74′) – Saivet, Obraniak (Savic 90′), Maurice-Belay – Sacko (Bellion 79′).

Buts : Saivet (15′ : sp) – Patin (71′) – Bellion (87′).

Cartons jaune pour Bordeaux : Traoré (60′) et Faubert (84′).

Match de Coupe de France faisant office de match de reprise aujourd’hui pour les Girondins de Bordeaux qui allaient affronter une équipe qu’elle connait bien puisqu’ils se sont déjà rencontrés l’an dernier, c’est le club de CFA Raon l’Etape. La saison dernière, les aquitains se sont qualifiés avec toutes les peines du monde (victoire aux tirs au but), pour les Vosgiens cette année il y avait un esprit de revanche. Mais ce sont encore les Bordelais qui se qualifient, cette fois-ci en 90 minutes mais au combien difficilement.

C’est avec des absents à la pelle (Sertic, Diabaté, Rolan, Henrique pour ne citer qu’eux) que Bordeaux retournait en terre vosgienne affronter Raon l’étape. Lorsqu’un « gros » affronte un « petit » en Coupe de France les amateurs se donnent souvent sans compter alors que les professionnels font preuve d’une suffisance assez agaçante et ce match n’a pas dérogé à la règle. Après un premier quart d’heure assez abouti les Girondins ouvrent le score sur pénalty par Henri Saivet (15′) suite à une faute sur Traoré. Le Sénégalais prend le gardien à contre-pied, ça fait 0-1. Ensuite les joueurs ont joué plus décontracté, comme si la qualification était d’ores et déjà acquise mais c’était sans compter sur l’envie et la détermination des locaux qui sont revenus au score par le biais de leur capitaine. En effet suite à un débordement côté droit de Ketlas qui aboutit sur un centre, Patin se retrouve seul, prend le temps de contrôler et ajuste Carrasso d’une belle frappe à ras de terre, ça fait 1-1. Seul Faubert s’est trouvé sur le chemin de Patin alors que l’action a eu lieu côté gauche de la défense… Poundjé était aux abonnés absents. Quoi qu’il en soit les locaux reviennent au score et c’est loin d’être illogique, la deuxième mi-temps bordelaise était jusqu’alors affligeante. Le coaching de Francis Gillot a fait son effet puisque la rentrée de Bellion à la place d’un Sacko une nouvelle fois assez brouillon (qui rate un but tout fait) fut salvatrice. 87ème minute, débordement côté droit avec un dédoublement de passes Nguemo-Obraniak, ce dernier sert Saivet qui dévisse totalement sa frappe mais Bellion a bien suivi, reprend le ballon dans le but presque vide, Ba n’a pas le temps de dégager son camp et ça fait 1-2 pour Bordeaux. Le score en restera là, Bordeaux se qualifie pour les 16èmes de finale !

Après avoir ouvert le score tôt dans le match les Girondins ont subi la foudre et la hargne de Raon l’Etape qui voulait sa revanche, chose qui n’a pas plu du tout à Francis Gillot qui a passé une grosse partie du match à recadrer ses troupes. Aujourd’hui seul la qualification est à retenir, un peu comme l’an dernier où Bordeaux avait fait un parcours assez chaotique somme toute mais à force de victoires on arrive au Stade de France et on gagne la Coupe. Prochain rendez-vous samedi prochain pour le derby de la Garonne ! Bordeaux-Toulouse, à 20h avec pourquoi pas la présence dans le groupe de la recrue Guillaume Hoarau qui est arrivé en fin de matinée en Gironde. Allez Bordeaux !

LE CLASSEMENT DES NOTES (5/5)

De l’ouverture du championnat face à Monaco à ce match nul à Marseille, Bordeaux a disputé 26 rencontres toutes compétitions confondues. Dans cette partie du classement nous retrouvons les joueurs qui ont été les meilleurs lors de cette première partie de saison. Sans plus attendre découvrons le Top 5 et qui est « champion d’automne » des notes !

5ème – Lamine SANE – 5.26/10

23 matchs notés
Meilleure note : 7 (contre Nicosie, Ajaccio, Guingamp et Lille)
Pire note : 3 (à Nicosie et Nantes)
Joueur AG du match : 1 fois (Guingamp-Bordeaux)
2 buts, 0 passe décisive, 4 cartons jaunes

Joueur de champ le plus souvent noté, c’est Lamine Sané que nous retrouvons en 5ème position du classement. Après un début de saison correct (6/10 contre Monaco, 5/10 contre Paris) et malgré un avertissement correctionnel qui lui a valu de louper la rencontre face à Toulouse, l’international sénégalais est monté en puissance. Que ce soit en défense ou au milieu notre numéro 6 a fait parlé sa puissance physique, et s’est même mué en buteur lors de la seule victoire européenne (7/10 contre Nicosie). La machine s’est ensuite enrayée et Sané a déçu, étant totalement à la ramasse lors d’une semaine noire où Bordeaux a coulé (3/10 à Nicosie et contre Nantes). Tancé par Francis Gillot, il s’est remis en question pour faire une fin d’année en boulet de canon, enchaînant notamment 3 prestations de haute volée (7/10 contre Ajaccio, Guingamp et Lille) !

4ème - André POKO - 5.40/10

5 matchs notés
Meilleure note : 7 (Bastia et Saint-Etienne)
Pire note : 4 (Monaco et à Francfort)
Joueur AG du match : 2 fois (Bordeaux-Bastia et Saint-Etienne-Bordeaux)
0 but, 0 passe décisive, 0 carton jaune

Longtemps, nous nous sommes posés la question de savoir s’il fallait intégrer André Poko à notre classement. Sa blessure à Lorient lui a fait louper une grosse partie de la saison, une saison qu’il avait pourtant bien commencé après un Trophée des Champions à domicile où il avait fait forte impression. Elu deux fois homme du match par la Rédaction (contre Bastia et Saint-Etienne 7/10), l’international gabonais était sur sa lancée d’un printemps 2013, particulièrement réussi. Ses qualités de récupérateur lui ont permis de prendre une place toujours plus importante dans l’effectif de Francis Gillot. Le numéro 17, qui retrouvera la compétition en Janvier, devra faire face à la concurrence de Nguemo, et corriger ses défauts. En effet il reste encore très largement perfectible dans l’utilisation du ballon, qu’il perd souvent trop facilement (Monaco ou Francfort, 4/10).

3ème – Nicolas MAURICE-BELAY - 5.56/10

18 matchs notés
Meilleure note : 8 (Ajaccio et Valenciennes)
Pire note : 3 (Saint-Etienne)
Joueur AG du match : 1 fois (Bordeaux-Ajaccio)
3 buts, 1 passe décisive, 4 cartons jaunes

Sur la troisième marche du podium et à égalité avec le 2ème, on retrouve le virevoltant Nicolas Maurice-Belay. Critiqué pour ses statistiques trop faibles pour un joueur offensif, l’ex-sochalien a vécu un démarrage d’exercice poussif. Sacrifié après l’expulsion de Planus à Toulouse, sorti à la pause d’un match où il a été transparent (Saint-Etienne 3/10), NMB était dans la continuité d’une saison 2012-2013 décevante. Alternant le bon (Lorient et Reims 6/10) et le moins bon (Evian et Tel-Aviv 4/10), il a pu rechargé les batteries après une blessure début octobre. Revenu contre Montpellier (6/10), il a depuis toujours donné satisfaction. Incisif et insaisissable sur son aile gauche il n’a pas arrêté de faire la différence par sa technique et sa vitesse. Pour couronner le tout et donner plus de relief à tout ça, il a enfin dépoussiérer ses statistiques, et de quelle manière ! Excellent et buteur contre Ajaccio (8/10) après plus d’un an et demi sans faire trembler les filets, il est monté crescendo et s’est totalement lâché en cette fin d’année, avec deux autres réalisations importantes contre Valenciennes (8/10) et à Marseille (6/10). Une 3ème place méritée pour NMB !

2ème – Grégory SERTIC - 5.56/10

16 matchs notés
Meilleure note : 7 (Nice, Ajaccio et Lille)
Pire note : 4 (Rennes en L1)
Joueur AG du match : 2 fois (Francfort-Bordeaux et Nice-Bordeaux)
3 buts, 4 passes décisives, 1 carton jaune

A la deuxième place de notre classement de mi-saison, on retrouve le nouveau métronome du jeu bordelais : Grégory Sertic. Avec la même moyenne que NMB, mais élu deux fois homme du match, le numéro 26 des Girondins peut être fier de son année 2013. Il ne cesse de franchir des paliers et est désormais indispensable à l’équipe. Il était d’ailleurs blessé en début de saison (suite à un choc contre Lavezzi lors du Trophée des Champions), lorsque les Girondins enchaînaient les mauvais résultats. Revenu à Francfort, il avait été l’un des seuls à la hauteur (6/10), avant de marquer à Lorient (5/10), une première depuis Mai 2009 ! Quelques semaines plus tard, il a récidivé à Nice et les filets de l’Allianz Riviera s’en souviennent encore (7/10). Toujours très régulier et juste techniquement, le natif de Brétigny sur Orge n’a été en dessous de la moyenne qu’une seule fois en 16 prestations notées (à Rennes en L1, 4/10). Lui aussi a été au top en décembre, buteur et passeur contre Ajaccio (7/10), avant de se spécialiser dans le caviar contre Guingamp (6/10) et décaler Nguemo pour faire tomber Lille (7/10). Une crise de tachycardie a mis fin à son année un peu plus tôt que les autres (Valenciennes 5/10). Pour revenir encore plus fort ?

1er – Cédric CARRASSO - 5.92/10

24 matchs notés
Meilleure note : 9 (Toulouse)
Pire note : 3 (Nantes)
Joueur AG du match : 7 fois (Bordeaux-Monaco, Toulouse-Bordeaux, Bordeaux-PSG, Lorient-Bordeaux, Nicosie-Bordeaux, Bordeaux-Valenciennes et OM-Bordeaux)

Qui d’autre que Cédric Carrasso aurait pu être numéro un ? Comme une évidence le gardien girondin est largement en tête de nos notes à la trêve et a été élu joueur du match 7 fois, soit 28% du temps… Éclipsé dans les médias par les performances d’Enyeama, barré par Landreau en équipe de France, il n’est sans doute pas reconnu à sa juste valeur, surtout après cette demi-saison remarquable ! Brillant d’entrée malgré la défaite (Monaco 7/10), il a été exceptionnel à Toulouse (9/10), tenant le point du nul à lui tout seul, ou presque. Impressionnant sur sa ligne, notre capitaine nous a évité plusieurs catastrophes comme à Lorient (7/10), avec pourtant 3 buts concédés. Rares ont été les matchs où il est passé à côté (Sochaux 4/10, Nantes 3/10), même quand il a été délaissé par sa défense il a su tirer son épingle du jeu (à Nicosie 8/10). Notre portier a souvent su effectuer l’arrêt décisif (Ajaccio 6/10, Guingamp 7/10) pour nous mener vers la victoire. Le moment fort de sa demi-saison est incontestablement son penalty stoppé contre Valenciennes (8/10), le jour où il a annoncé sa prolongation de contrat. Amoureux du club, les supporters lui rendent bien, et quand on voit sa dernière prestation de haut niveau au Vélodrome (8/10), on comprend pourquoi !

Et pour 2014 ?

C’est donc sur ce Top 5 que nous concluons ce bilan des notes à la mi-saison. Pour rester au sommet, Lamine Sané devra continuer à être ce leader défensif et ce joueur qui gagne de nombreux duels. Après sa remise en question de cet automne, il est parti pour faire une deuxième partie de saison encore meilleure. De retour en Janvier après de longues semaines d’absence, André Poko va faire du bien et offrir une solution supplémentaire à Francis Gillot. S’il confirme sa progression du printemps dernier, le gabonais pourrait bien devenir indispensable. Nicolas Maurice-Belay et Grégory Sertic étaient de bons joueurs, mais trop peu influents ! Depuis plusieurs journées maintenant ils ont fait décoller leurs statistiques. L’un est intenable sur son côté et a enfin trouvé l’efficacité, l’autre est devenu un leader de jeu capable de marquer et de faire marquer, on ne peut que leur souhaiter de continuer, en espérant que chacun obtienne ce qu’il souhaite : une prolongation de contrat pour NMB et la Coupe du Monde avec la Croatie pour Sertic ! Comme le dit le proverbe, on garde le meilleur pour la fin : Cédric Carrasso. Au sommet de son art, le gardien girondin est le plus régulier depuis Août, remarque valable depuis son arrivée d’ailleurs. Et ce n’est pas terminé, il a prolongé jusqu’en 2017, de quoi continuer l’histoire d’amour entamée avec le club en 2009, pour lui l’ex-marseillais, venu remplacer une légende comme Ulrich Ramé !

On se retrouve en 2014, dans quelques heures donc ! Bonne année à tous les fans des Girondins, et allez Bordeaux !

LE CLASSEMENT DES NOTES (4/5)

De l’ouverture du championnat face à Monaco à ce match nul à Marseille, Bordeaux a disputé 26 rencontres toutes compétitions confondues. Dans cette partie du classement nous retrouvons les joueurs qui ont fait une première partie de saison satisfaisante, malgré quelques périodes plus difficiles (10ème à la 6ème position).

10ème – Lucas ORBAN - 4.92/10

12 matchs notés
Meilleure note : 7 (Montpellier et Nice)
Pire note : 3 (Evian et Guingamp)
Joueur AG du match : 1 fois (Bordeaux-Montpellier)
0 but, 0 passe décisive, 3 cartons jaunes et 2 cartons rouges

Arrivé pour combler le vide laissé par Trémoulinas, Lucas Orban a connu des débuts délicats sous le maillot au scapulaire. Son baptême du feu face au parisien Lucas a été correct (5/10), mais il a ensuite eu beaucoup de difficultés, symbolisées par un rouge à Francfort (4/10) et un naufrage à Evian (3/10), match où il a été remplacé. Petit à petit, il s’est adapté à la Ligue 1, livrant des prestations de qualité contre Montpellier (7/10) et à Nice (7/10). Ces dernières n’ont pas échappé au sélectionneur argentin qui lui a offert sa première cape contre l’Equateur (le 16 Novembre dernier). Après cette parenthèse internationale, Lucas a semblé retomber dans ses travers et s’est laissé emporter par son côté rugueux, ce qui lui a valu une expulsion contre Guingamp (3/10). Une blessure au dos l’a depuis éloigné des terrains…

9ème - Landry NGUEMO - 5.00/10

16 matchs notés
Meilleure note : 8 (Lille)
Pire note : 3 (Monaco, Lyon et à Nicosie)
Joueur AG du match : 1 fois (Bordeaux-Lille)
1 but, 1 passe décisive, 3 cartons jaunes et 1 carton rouge

Les six premiers mois de l’année ont été un calvaire pour Landry Nguemo, habitué à l’infirmerie. C’est donc avec un corps et un moral tout neuf qu’il a entamé cette nouvelle saison. En manque de rythme et de repères ses premières rencontres ont été très médiocres (Monaco 3/10 ou PSG 4/10), et ses imprécisions techniques, un vrai frein dans le cœur du jeu bordelais. Expulsé à Nicosie (3/10), le Lion indomptable a ensuite connu un vrai déclic. Avec une qualification pour le Mondial en poche, l’international camerounais a retrouvé la confiance et toutes les qualités qui ont fait de lui, un pion essentiel du dispositif de Francis Gillot en 2011-2012. Depuis Ajaccio (6/10), il n’a jamais déçu, grattant un nombre important de ballons. Mieux, en plus d’être le premier récupérateur, Landry s’est permis le luxe de mettre fin à l’invincibilité d’Enyeama (Lille 8/10) et de relancer Bordeaux contre Valenciennes en obtenant un penalty (7/10). A l’image de Bordeaux, il est revenu au premier plan après un départ plus que poussif !

8ème – JUSSIE - 5.14/10

14 matchs notés
Meilleure note : 8 (Ajaccio)
Pire note : 2 (Saint-Etienne)
Joueur AG du match : 1 fois (Evian-Bordeaux)
7 buts, 1 passe décisive, 1 carton jaune

Jussiê co-meilleur buteur du club à la trêve (7 réalisations), qui aurait pu l’imaginer ? Mis à l’écart du groupe et sur le départ en Août, le Brésilien était presque devenu indésirable en Gironde. C’est à Saint-Etienne, que Francis Gillot lui a redonné sa chance en le faisant entrer à la mi-temps d’un match dont il passera totalement à côté (2/10). Plus grand monde ne croyait alors en notre numéro 20. Son entrée à Evian a été un tournant dans la saison, il a dynamisé l’équipe et prouvé qu’on pouvait encore compter sur lui. Il a ensuite alterné le bon (Sochaux ou Nice 6/10) et le moins bon (Rennes 3/10), avant de devenir un tout autre joueur en décembre. Efficace, insaisissable et volontaire, il a remis ses habits de magicien pour jouer un mauvais tour à nos adversaires. Double buteur contre Ajaccio (8/10), il n’a pas tremblé pour transformer des penaltys importants (Valenciennes 7/10 et Rennes en Coupe de la Ligue 6/10). De nouveau décisif au Vélodrome (7/10), il a dû cédé sa place à la pause, en espérant que les fêtes ne viennent pas gâcher son retour en grâce !

7ème – Carlos HENRIQUE - 5.15/10

20 matchs notés
Meilleure note : 8 (Marseille)
Pire note : 2 (Nantes)
Joueur AG du match : 1 fois (Rennes-Bordeaux en Coupe de la Ligue)
2 buts, 0 passe décisive, 7 cartons jaunes

Il y a des joueurs qu’on préfère avoir avec soi que contre soi, c’est typiquement le cas de Carlos Henrique ! Le roc de la défense girondine n’a pas toujours été solide, mais s’est toujours battu pour ce maillot, son maillot. Suspendu en tout début de saison, il a fait du bien lorsqu’il a entamé son neuvième exercice avec les Marine & Blanc (Toulouse et Bastia 6/10). Comme toute l’équipe, il a connu une période beaucoup plus difficile, laissant trop de libertés aux attaquants adverses (Francfort ou Evian 3/10). Buteur en Europa League (Nicosie 5/10), il a obtenu au moins la moyenne dans les 11 rencontres qui ont suivies, exception faite du derby de l’Atlantique, qu’il a totalement raté (2/10). A l’instar de son compatriote Jussiê, Décembre a été son meilleur mois. Il a dégoûté les attaquants lillois (7/10), trouvé le chemin des filets en Coupe de la Ligue à Rennes (7/10), avant de livrer un dernier duel de haut vol contre Gignac à Marseille (8/10).

6ème – Julien FAUBERT - 5.25/10

8 matchs notés
Meilleure note : 6 (Nice, contre Francfort, Guingamp et Lille)
Pire note : 3 (à Francfort)
Joueur AG du match : 1 fois (Bordeaux-Francfort)
1 but, 0 passe décisive, 1 carton jaune

Revenu au club, un peu à la surprise générale en Janvier dernier, Julien Faubert s’est tout de même fait une place dans l’effectif de Francis Gillot. Si on le retrouve à une place si élevée dans notre classement, c’est grâce à sa régularité et son état d’esprit irréprochable. Il n’a que très peu ou trop mal joué en début de saison, à l’image de sa mi-temps sans saveur à Francfort (3/10), qu’il terminera par une blessure. Après être resté un mois sur le flanc, le latéral droit est revenu dans le 11 de départ à l’occasion du match déclic de Nice (6/10), où il a fait parler ses qualités de vitesse et de bagarreur sur le côté droit du milieu girondin. Sa polyvalence a été d’une aide précieuse lors des deux matchs remportés en infériorité numérique (Guingamp et Lille 6/10). Buteur lors du déplacement au Roudourou, presque 6 ans après sa dernière réalisation en L1, l’ex-Cannois n’a jamais été exceptionnel mais a rarement déçu, récoltant la moyenne sur sept de ses huit apparitions notées cette saison.

Et pour 2014 ?

Pas toujours réguliers les cinq joueurs, que l’on retrouve dans cette partie, ont tous connu une période de qualité leur permettant de faire bonne figure au classement. A l’image de l’équipe ils ont su revenir au top après un démarrage difficile. Orban a malgré son expulsion finale (Guingamp) bien su redresser la barre et prendre le meilleur sur Poundjé pour s’installer sur le flanc gauche de la défense girondine. A lui de retrouver son niveau international pour confirmer cela dès janvier. Un an après son retour, Julien Faubert reste une bonne pioche pour le club, nul doute qu’il rendra encore beaucoup de services au collectif en 2014 ! S’ils restent sur leur lancée d’un mois de décembre étincelant, Nguemo, Jussiê et Henrique seront des titulaires indiscutables du Bordeaux de l’année à venir, et vu ce que cela a donné ces dernières semaines, on ne s’en plaindra pas !

Dès demain retrouvez la suite et la fin de ce bilan, avec la dernière partie du classement et découvrez le Top 5 des meilleurs joueurs de cette demi-saison !

Cheick Diabaté, comment définir ce joueur ? Est-ce un pur génie, incompris à certains moments, ou un joueur « lambda » qui doté de capacités physiques impressionnantes arrive tant bien que mal à marquer ? Voilà une question qui peut être posée… Capable du meilleur, comme du pire, le géant malien reste comme un ovni de la Ligue 1. Alors Cheick Diabaté, qui es-tu ?

Ce nom ne semble pas être aussi ronflant que ceux d’autres buteurs de Ligue 1, tels que Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, ou bien Radamel Falcao, mais pourtant à la vue des statistiques, l’attaquant bordelais n’a rien à leur envier. En effet, l’avant-centre malien avait un ratio but/temps de jeu supérieur à ceux de ces joueurs. Cependant, depuis ses nombreuses absences en cette fin de première partie de saison, le bordelais a perdu cette avance. Il est tout de même l’auteur de 21 réalisations en 2013, année qui l’aura incontestablement mis sous les feux des projecteurs.

Arrivé en Gironde à l’âge de 18 ans, au cours de l’été 2006, en provenance de son Mali natal, Cheick Tidiane Diabaté est de suite remarqué. Seulement, à l’époque pas assez « physique », le géant malien a dû apprendre à muscler son jeu et à allier ses qualités techniques et physiques. Le fait de ne pas parler un mot de français a aussi compliqué ses débuts et son intégration, mais tout s’est ensuite enchaîné. Premier contrat professionnel signé en mai 2008, l’attaquant africain est directement prêté à l’AC Ajaccio en seconde division. Très apprécié par le public Corse, Diabaté excelle pendant sa première saison en Ligue 2, en inscrivant 14 buts en 30 matchs (dont 19 titulaire) et devient rapidement l’un des plus grands espoirs du championnat. Toujours dans l’optique qu’il acquiert davantage d’expérience, les dirigeants girondins décident à l’été 2009 de re-prêter leur avant-centre. Cette fois-ci, direction le Nord-Est et l’AS Nancy-Lorraine. Longtemps blessé, l’attaquant malien peinera à s’imposer dans l’équipe, alors entraînée par Pablo Correa, cependant cette expérience lui aura permis de disputer son premier match de Ligue 1 (face à l’AS Saint-Etienne, le 7 novembre 2009). De retour sur les bords de la Garonne, Diabaté, lancé par Jean Tigana, effectue de très bons débuts lors de la saison 2010/2011. Désormais titulaire avec les Marine & Blanc, il inscrit son premier but en L1 à Brest, le 6 mars 2011. Ensuite, tout s’enchaîne. Revenu de la CAN 2012, où il terminera 3ème avec sa sélection, il retrouve sa place de titulaire au Parc des Princes face au PSG et ouvrira même le score pour les Marine & Blanc. Par la suite, bourlingué entre le banc et le terrain, suivant les blessures de ses coéquipiers, Cheick Diabaté est titularisé à l’occasion du dernier match de championnat. Match crucial face au concurrent direct pour l’Europa League : l’ASSE. Les autres attaquants blessés Diabaté est donc titulaire, et offrira la qualification aux Girondins en signant un doublé et une passe décisive lors de ce match. Rencontre qui a sans doute lancé la carrière du géant malien chez les Girondins de Bordeaux. La saison suivante, le buteur bordelais inscrira 18 buts (toutes compétitions confondues) et offrira la Coupe de France au public bordelais en inscrivant un doublé face à l’ETG (3-2). Rappelons que lors de ce match, l’avant-centre malien avait manqué un penalty (47ème minute) qui aurait permis aux Marine & Blanc de mener 2-0 et de se mettre dans une position plus confortable. En cette saison 2013-2014, Cheick Diabaté a déjà inscrit 7 buts en championnat, il tient bien souvent l’équipe à bout de bras en inscrivant des buts très importants.

Cependant, Cheick Diabaté reste souvent moqué et critiqué, malgré ses statistiques impressionnantes. Souvent maladroit dans ses gestes, et même dans ses paroles, le géant bordelais est souvent au centre des critiques. Car oui, même s’il marque énormément de buts, il en manque aussi beaucoup. Il a souvent besoin de plusieurs occasions, souvent franches, parfois immanquables pour scorer. Capable de louper les situations les plus simples (nous en avons tous en tête), il est également capable d’éclats de génie et de gestes techniques impressionnants. « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué », voilà la devise qui pourrait être celle du n°14 girondin. Celui qui parle désormais de lui à la 3ème personne, tel Alain Delon, pendant les conférences de presse, montre maintenant une assurance sans faille qui semble le rendre plus fort et sûr de ses forces.

Il est donc dur de vraiment définir le Cheick Diabaté, mais une chose est sûre, c’est que du haut de son mètre 94 et de son assurance déconcertante, se cache un jeune footballeur talentueux qui possède une marge de progression impressionnante et qui a déjà énormément travaillé sur tous les aspects durant ses dernières années pour en arriver à ce niveau. Les progrès effectués par le géant malien sont indéniables, il est même surnommé Outre-Manche, « le nouvel Adebayor ». Celui qui est, il y a quelques semaines, entré dans l’histoire du club au scapulaire en égalant le nombre du buts d’un certain Zinédine Zidane sous le maillot bordelais (39), fera-t-il parti des « grands » noms de joueurs passés par le FC Girondins de Bordeaux ? Ira-t-il plus haut ?

Voici une vidéo de présentation de Cheick Diabaté, sa fiche joueur, et quelques-uns de ses buts.

LE CLASSEMENT DES NOTES (3/5)

De l’ouverture du championnat face à Monaco à ce match nul à Marseille, Bordeaux a disputé 26 rencontres toutes compétitions confondues. Si certains ont été à la hauteur d’autres ont été beaucoup plus irréguliers… Nous les retrouvons aujourd’hui dans cette partie du classement.

15ème – MARIANO - 4.70/10

20 matchs notés
Meilleure note : 7 (Marseille)
Pire note : 3 (Saint-Etienne et Nantes)
Joueur AG du match : jamais
0 but, 1 passe décisive, 1 carton jaune

Inutile de le préciser, mais nous attendions mieux de Mariano. Souvent pris en défaut et peu influent dans le jeu, notre latéral droit a connu une demi-saison difficile. Il est passé au travers plusieurs fois (Saint-Etienne et Nantes 3/10) et a semblé bien loin du niveau qui était le sien depuis son arrivée au club à l’hiver 2012. Heureusement, à l’image de Bordeaux, il est monté en puissance et connu un mois de décembre réussi (Lille et Valenciennes 6/10), avec un débordement décisif à Marseille (7/10) pour sa 70ème apparition en L1. De bonne augure pour 2014 ?

14ème - Cheick DIABATE - 4.75/10

16 matchs notés
Meilleure note : 7 (Toulouse et Sochaux)
Pire note : 1 (Nantes)
Joueur AG du match : 3 fois (Bordeaux-Reims, Bordeaux-Sochaux et Rennes-Bordeaux L1)
7 buts, 0 passe décisive, 2 cartons jaunes

Seulement 14ème de notre classement, alors qu’il est le meilleur buteur du club à égalité avec Jussiê (7 buts), c’est tout le paradoxe de Cheick Diabaté ! L’apport du Malien à la pointe de l’attaque girondine est pourtant incontestable. Raillé pour son jeu atypique, il est capable de geste de grande classe, comme son enchaînement de toute beauté pour l’égalisation à Rennes (6/10). Élu 3 fois joueur du match, notre numéro 14 est l’auteur d’un doublé en L1 contre Sochaux (7/10). Ce match c’est aussi tout le symbole de cet attaquant, qui nous a d’abord agacé par ses ratés avant d’obtenir un penalty et de marquer deux buts. A côté de cela, quand il n’a pas cette réussite, il peut livrer des prestations indignes du haut niveau, comme lors du derby de l’Atlantique (1/10) où il a multiplié les immanquables ! Joueur au physique fragile, espérons que son corps ne lui joue pas trop de tours en 2014, pour qu’il puisse faire trembler les filets !

13ème – Henri SAIVET - 4.85/10

20 matchs notés
Meilleure note : 7 (Bastia et Lyon)
Pire note : 3 (Rennes en L1)
Joueur AG du match : 1 fois (Lyon-Bordeaux)
3 buts, 2 passes décisives

C’est une surprise de retrouver Henri Saivet si bas, au vue d’un début de saison réussi. Il a longtemps été l’atout offensif numéro un des Girondins, avec notamment un but sur coup-franc contre Bastia (7/10). Sa prolongation de contrat signée, son penalty transformé face à Sochaux (5/10) puis un gros match avec une passe décisive face à Lyon (7/10), voilà les derniers faits d’armes de l’international sénégalais. Depuis plusieurs semaines, il semble dans le creux de la vague et ses notes s’en ressentent, puisqu’il n’a dépassé la moyenne qu’une seule fois lors de ses 10 dernières sorties (contre Francfort 6/10). Capable de beaucoup mieux on espère retrouver le numéro 10 virevoltant et décisif dès Janvier !

12ème – Abdou TRAORE - 4,88/10

8 matchs notés
Meilleure note : 7 (Sochaux)
Pire note : 3 (à Francfort et Reims)
Joueur AG du match : jamais
0 but, 0 passe décisive, 2 cartons jaunes

Annoncé comme le remplaçant du capitaine Jaroslav Plasil (parti le dernier jour du mercato à Catane), Abdou Traoré a eu du mal à assumer un statut de titulaire. Ses premières rencontres ont été très décevantes (3/10 à Francfort et contre Reims) ou quelconque (4/10 contre Evian). Après une saison blanche ponctuée par les blessures et maladies, il lui a fallu un peu de temps pour se remettre dans le rythme, avant de bien monter en puissance contre Tel-Aviv (6/10) et surtout Sochaux (7/10). Il n’a depuis pas déçu… Le seul problème : son physique trop fragile à l’instar de son compatriote Diabaté ! En effet Abdou n’a pris part qu’à une seule des 12 dernières rencontres des Girondins (5/10 contre Francfort), Nguemo en a bien profité…

11ème – Ludovic OBRANIAK - 4,91/10

22 matchs notés
Meilleure note : 7 (Montpellier)
Pire note : 3 (Evian et Rennes en L1)
Joueur AG du match : jamais
4 buts, 4 passes décisives, 4 cartons jaunes

Il y a des gauchers contrariés et des gauchers contrariants, c’est le cas de Ludovic Obraniak ! Au dessus du lot et tellement doué techniquement qu’on attend peut-être trop de lui ! Celui qui a été l’homme du renouveau et de la remontée fantastique de 2012 est trop inconstant depuis Août. Auteurs de buts superbes grâce à sa patte gauche de velours (Saint-Etienne ou Nice), le Polonais a eu une période faste ponctuée par une réalisation mémorable au bout d’une course folle contre Montpellier (7/10). Malheureusement pour lui et pour nous, il y a eu trop de matchs marqués par ses approximations, ses pertes de balle (Evian 3/10), sa démotivation apparente, pour que sa moyenne soit plus élevée ! Indiscutable pour Francis Gillot qui lui a fait disputé tous les matchs de championnat, Ludovic Obraniak est sans doute l’un des joueurs les plus talentueux de l’effectif, à lui de nous le démontrer.

Et pour 2014 ?

Dans cette partie basse du classement, il y a pourtant beaucoup de talent ! Ce n’est pas un hasard si les 3 joueurs de champ à avoir disputé toutes les rencontres de L1 y figurent (Mariano, Saivet et Obraniak). Trop inconstants ces derniers sont capables d’être meilleurs et plus réguliers. Ils ont tous connu des hauts et des bas… S’ils retrouvent leur vrai niveau, ils seront des piliers pour la demi-saison à venir ! De leur côté les deux Maliens, Diabaté et Traoré nous laissent sur notre faim aussi. Le grand Cheick capable du meilleur comme du pire reste le meilleur buteur du club, mais son corps trop fragile est un sérieux handicap ! La remarque vaut également pour Abdou dont les blessures sont venues stoppées la progression cette saison. Souhaitons-leur une bonne année, et surtout une bonne santé pour 2014 !

Dès demain retrouvez la suite de ce bilan, avec la troisième partie du classement. On se rapproche du haut (10ème à la 6ème position), avec des joueurs qui ont globalement réussis une bonne première partie de saison, malgré quelques matchs manqués.

LE CLASSEMENT DES NOTES (2/5)

De l’ouverture du championnat face à Monaco à ce match nul à Marseille, Bordeaux a disputé 26 rencontres toutes compétitions confondues. Si certains ont été à la hauteur d’autres ont eu plus de mal… Commençons par la première partie du classement, avec les joueurs qui ont le plus déçus lors de cette première partie de saison.

20ème – Jérémie BRECHET – 2,83/10

6 matchs notés
Meilleure note : 4 (à Tel-Aviv)
Pire note : 2 (à Francfort et contre Tel-Aviv)
Joueur AG du match : jamais
0 but, 0 passe décisive, 1 carton jaune

Première recrue de l’été, Jérémie Bréchet a suscité beaucoup d’interrogations au moment de sa signature en Gironde. Sa fragilité et son âge avancé (34 ans) laissaient sceptiques bon nombre de supporters. Six mois après, difficile de leur donner tort, tant la première partie de saison de l’ex-Troyen a été délicate. Sa première apparition à Toulouse (3/10) a conduit au but des Violets sur son premier ballon touché au Stadium… Il y a mieux comme entrée en matière ! Trop souvent à la rue et dépassé en Europa League il a notamment vécu un véritable cauchemar à Francfort (2/10). Jamais au niveau le gaucher a surtout joué dans cette compétition, puisqu’en championnat nous l’avons revu qu’une fois contre Ajaccio alors que le score était acquis.

19ème - Matthieu CHALME – 3,60/10

5 matchs notés
Meilleure note : 4 (contre Tel-Aviv, Montpellier et à Tel-Aviv)
Pire note : 3 (à Francfort et contre Nicosie)
Joueur AG du match : jamais
0 but, 0 passe décisive, 3 cartons jaunes, 1 carton rouge

Qu’il semble loin le temps où Matthieu Chalmé régnait sur le flanc droit de la défense girondine en Ligue des Champions. Aujourd’hui simple doublure, le numéro 21 doit se contenter des miettes et d’une seule note en championnat (4/10 contre Montpellier). Ses prestations en Europa League n’ont pas été à la hauteur, il quitte d’ailleurs la compétition sur un carton rouge et un penalty concédé à Tel-Aviv. Avec cette coupe en moins, Mariano et Faubert devant lui, on ne devrait que peu revoir Chalmé sous le maillot bordelais avant son départ en Juin prochain.

18ème - Maxime POUNDJE – 3,69/10

13 matchs notés
Meilleure note : 5 (Bastia, contre Francfort et à TelAviv)
Pire note : 2 (Lorient et Lille)
Joueur AG du match : jamais
0 but, 0 passe décisive, 3 cartons jaunes et 2 cartons rouges

C’est l’une des déceptions de cette première partie de saison ! Après une préparation plutôt réussie, Maxime Poundjé n’a clairement pas été au niveau depuis. En point d’orgue un match cauchemardesque à Lorient où il offre sur un plateau la réduction du score aux Merlus (2/10) et fait perdre deux points aux Girondins. Trop léger au marquage, beaucoup de buts sont venus de son côté (Monaco, Saint-Etienne, Rennes…). Pour couronner le tout, deux expulsions stupides (Evian et Lille) sont venues « garnir » ses 6 mois difficiles. S’il est volontaire, il reste trop brouillon pour peser offensivement, malgré un but justement refusé lors de l’une de ses rencontres les plus intéressantes (Bastia 5/10).

17ème – Marc PLANUS – 4,44/10

9 matchs notés
Meilleure note : 6 (Monaco et contre Francfort)
Pire note : 3 (Lorient et Reims)
Joueur AG du match : jamais
0 but, 0 passe décisive, 1 carton jaune et 1 carton rouge

Marc Planus n’est clairement plus le titulaire qu’il était il y a encore quelques temps et ses prestations s’en font ressentir. Une entrée en matière de qualité face à Monaco (6/10) malgré les buts encaissés en fin de match et puis plus rien ou presque. Expulsé à Toulouse la semaine suivante, il a enchaîné les matchs ratés (Lorient et Reims 3/10), montrant trop de lacunes, surtout lorsque le jeu s’accélère. Si ses dernières rencontres sont plus correctes, il reste loin du duo Sané-Henrique clairement le meilleur depuis le début de saison.

16ème – Diego ROLAN – 4,63/10

8 matchs notés
Meilleure note : 8 (Nicosie)
Pire note : 3 (à Francfort, PSG et à Nicosie)
Joueur AG du match : 2 fois (Bordeaux-Tel-Aviv et Bordeaux-Nicosie)
0 but, 4 passes décisives, 2 cartons jaunes

On pensait Diego Rolan sur la bonne voie, avec une période faste. Passeur décisif et meilleur joueur contre Tel-Aviv (6/10), auteur d’une entrée remarquable contre Sochaux (2 passes décisives), il offre un caviar à Henrique pour la seule éclaircie en Ligue Europa contre Nicosie (8/10). Avant et après le néant. Presque un an après son arrivée il est toujours à la recherche de son premier but sous le maillot Marine & Blanc. Ses prestations ont trop souvent été transparentes (à Francfort ou face au PSG 3/10), quand il n’a pas gâché ses rares opportunités (à Nicosie 3/10). En espérant qu’il confirme enfin son potentiel en 2014, son jeune âge n’excusant pas tout….

Et pour 2014 ?

On a tendance à dire qu’en Janvier c’est une nouvelle saison qui débute, c’est tout le mal que l’on souhaite à ces 5 joueurs. Avec un temps de jeu très réduit en championnat et un contrat courant jusqu’en Juin, l’optimisme n’est pas forcément de mise pour Bréchet et Chalmé. Malgré des qualités toujours présentes (placement, anticipation…), Marc Planus semble être sur la pente descendante, saura-t-il revenir le pilier de notre défense comme à la belle époque ? Difficile à dire… Trop jeunes et trop tendres, Poundjé et Rolan ne sont pour l’instant pas au niveau. A eux de nous faire mentir après la trêve !

Dès demain retrouvez la suite de ce bilan, avec la deuxième partie du classement, regroupant des joueurs aux prestations trop irrégulières pour être satisfaisantes (15ème à la 11ème position).