Bordeaux sur son 31 (1-2) !
ES Troyes AC 1-2 FC Girondins de Bordeaux (demi-finale de Coupe de France)
Les joueurs alignés : Carrasso – Mariano, Sané, Henrique, Trémoulinas – Poko, Sertic, Saivet, Plasil (cap) (Maurice-Belay 82′), Obraniak – Diabaté (Faubert 80′)
Nous y sommes ! Nous sommes en finale de la Coupe de France ! Le Vendredi 31 Mai 2013 sera une date historique pour notre club ! Les jeunes avaient montré le chemin dimanche en se qualifiant pour la finale de la Gambardella, les pros les ont suivi en s’imposant ce soir sur la pelouse du Stade de l’Aube (1-2) ! Pour la première fois, nous aurons donc deux finales girondines au Stade de France, quel pied !
Après seulement 7 minutes, Bahebeck part dans le dos de la défense bordelaise, profitant d’une grossière erreur d’appréciation de Lamine Sané, et va ouvrir le score… Cette demi-finale tellement attendue démarre de la pire des manières. 1-0, ce n’était évidemment pas le scénario prévu par Francis Gillot qui avait décidé d’aligner Poko plutôt que Maurice-Belay et d’opter donc pour une stratégie plus défensive que prévue. Quelques minutes après ce coup de massue, Diabaté idéalement servi par Mariano manque totalement sa tête (14′)… Bis répétita quand Sertic trouve Dreyer (25′), le Malien ne parvient pas à fructifier le ballon repoussé par le portier troyen… Rien ne semble nous réussir, et Bordeaux trop timoré semble tomber dans le piège de l’équipe de Jean-Marc Furlan. Le Stade de l’Aube n’est pourtant pas un enfer, mais il ressemble fortement à un traquenard pour notre équipe ! Très nerveux les Girondins s’en prennent à l’arbitre Tony Chapron, et Marc Planus trouve même le moyen de prendre son carton jaune habituel…depuis le banc ! Et puis notre Cheick Diabaté qu’on détestait depuis ses occasions loupées, surgit sur un centre de Mariano, sa reprise du plat du pied droit fait mouche, et Bordeaux, revient à la marque (1-1 à la 41′). Une égalisation inespérée, voire miraculeuse puisque Troyes était passé près du break quelques minutes avant toujours par Bahebeck… A la pause, score de parité, et nous nous en sortons bien !
Contrairement à son habitude, Francis Gillot laisse les mêmes joueurs décevants revenir pour la seconde période. Ce deuxième acte qui part sur un rythme moins élevé que le premier, va basculer sur un coup du sort. A la 63ème minute, Mariano, encore lui réalise une lumineuse ouverture vers Cheick Diabaté. A la lutte avec Jarjat le Malien rentre dans la surface, quand Jérémie Bréchet arrive et pousse du pointu le ballon dans ses propres filets ! Le défenseur troyen, ex joueur de Francis Gillot à Sochaux, permet à Bordeaux de prendre l’avantage (1-2). Il reste une demi-heure, une interminable demi-heure avant de se qualifier pour cette finale de Coupe de France. Une demi-heure de souffrance, une demi-heure de stress… Heureusement les Girondins ont un gardien de grand talent ! Coupable d’une boulette samedi en championnat, Cédric Carrasso a repris son costume de sauveur pour réaliser une parade décisive devant Marcos (73′). Les Marine & Blanc n’arrivent pas à se mettre à l’abri malgré une inspiration géniale d’Obraniak qui vient mourir au ras du poteau (79′) et un but d’Henrique refusé pour hors-jeu (88′). Bordeaux résiste malgré tout, Faubert rentré à la place de Diabaté solidifie le collectif… Et puis dans les arrêts de jeu, un dernier coup-franc aux abords de la surface pour l’Estac. Darbion prend son élan, mais il ne nous privera pas du Stade de France, puisque sa frappe s’envole. Au bout du suspense, au bout de 4 minutes de temps additionnel qui ne voulaient pas se terminer, Bordeaux se qualifie (1-2) !
Oubliées les éliminations surprises de ces dernières années (Sedan, Montceau, Bayonne, Saint-Maur…), oubliée la demi-finale de Coupe de France 2000 perdue à Bollaert contre le club amateur de Calais, oubliés les deux buts de Ronaldinho qui nous barraient la route du Stade de France en 2003. La Coupe de France semble enfin nous sourire. 26 ans après notre dernière finale, Bordeaux aura l’occasion d’ajouter une nouvelle ligne à son palmarès le 31 mai prochain contre Evian Thonon Gaillard ! Le parcours girondin est incroyable dans cette compétition. Toujours à l’extérieur, toujours menés au score, nous n’avons jamais lâché, nous nous sommes toujours battus pour renverser les situations ! Qui n’a pas vu le couperet de l’élimination s’abattre sur nous que ce soit à Chateauroux, à Moulins, à Raon l’Etape à Lens, ou ce soir ? Que peut-il encore nous arriver ? Elle semble faite pour nous ! Réponse dans quelques jours, et rendez-vous à Saint-Denis ! Allez Bordeaux, merci Bordeaux !