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Obraniak revient sur la désillusion nantaise !

Au lendemain de la lourde défaite concédée sur leur pelouse lors su Derby de l’Atlantique face au FC Nantes (0-3), les Girondins de Bordeaux sont à l’heure du constat. Les montagnes russes continuent donc pour les Marine & Blanc, qui après avoir réalisé une excellente semaine avec deux victoire face à Nicosie (Europa League, 2-1) et à l’OGC Nice (Ligue 1, 1-2) ont sombré durant le semaine qui a suivie. En effet, des bordelais qui ont semblé dépassé ces derniers jours se sont dans un premier temps inclinés à Chypre contre l’APOEL Nicosie (Europa League, 2-1), puis plus récemment contre les Canaris en championnat. Cette défaite concédée face au « voisin » nantais, n’est selon le milieu offensif des Girondins de Bordeaux : Ludovic Obraniak, que quelque chose qui leur « pendait au nez ». En effet, selon l’international polonais, les bordelais auraient dû crucifier les Canaris en première période, car ils auraient dû mener « 2 ou 3-0 », cependant, le pire scénario est arrivé et les nantais ont ouvert le score juste avant la mi-temps. Ensuite, tout s’est accumulé, selon le meneur de jeu girondin, la fatigue du match d’Europa League et celle du voyage n’ont semble-t-il pas aidé Ludovic Obraniak et ses coéquipiers lors de ce match. Une succession de maladresses et de « choses défavorables » ont ensuite fait craquer les joueurs du club au scapulaire, qui n’auront pas fait preuve de suffisamment de concentration dans les deux surfaces. Maintenant, l’heure est au travail pour les Marine & Blanc, car comme l’a bien constaté le milieu girondin :  « on ne peut pas se permettre de tels errements à ce niveau ».

Voici ce que le n°4 bordelais à déclaré dans le quotidien Sud-Ouest :

Que s’est-il passé ?

« Cela nous pendait au nez. En première période, on doit mener 2 ou 3-0 et au final on prend ce but à la 40e alors que Nantes n’avait pas eu d’occasion depuis le début. Forcément, cela nous a mis un coup sur la tête. On revient en deuxième période avec de bonnes intentions. Et, puis, ils nous marquent des buts venus d’ailleurs. Ils se retrouvent à deux au deuxième poteau et nous crucifient. À ce moment-là, on prend un deuxième coup de massue. Et là, tout s’accumule, le match de jeudi, la fatigue du voyage. C’est dur, parce qu’il reste 30 minutes. Ensuite tout s’est enchaîné facilement pour les autres. Tout se joue sur la première période. On aurait mérité de mener, au vu de l’investissement que nous avons fourni. Le fait d’avoir mis les Nantais en grande difficulté et de ne pas être sorti devant, c’est dommage. Le foot, c’est une question d’efficacité et de réalisme dans les deux surfaces et là, on n’y était pas. »

Le but refusé à Diabaté vous fait mal…

« Il y a une succession de choses défavorables. On a été maladroit, malchanceux et à un moment donné, on a craqué. On prend le deuxième but, on se reprend pour essayer de ne pas sombrer. C’est une grosse déception. Si on gagnait ce soir, on était cinquième, on rate une belle occasion. Les circonstances du match n’ont pas joué en notre faveur. Il y a eu un vrai contraste entre la première et la deuxième période. Dans la première, on a donné ce qu’on avait d’énergie. On avait vraiment envie de débuter fort. C’est ce qu’on a fait. Après, quand on ne marque pas, une sorte de doute s’installe. Le problème est que nous sommes trop friables dans nos temps faibles. Chaque fois qu’une équipe se montre dangereuse par à-coups, on prend des buts. C’est difficile de gagner des matches comme ça. »

La progression doit venir là, dans la gestion de vos temps faibles ?

« Oui, en sachant que dans nos temps forts, on a manqué d’efficacité. Je crois que l’on a beaucoup de travail. Cette équipe peut encore beaucoup progresser mais cela passe par de longs mois de travail. »

17 buts en 13 matches, cela fait beaucoup ?

« Cela fait beaucoup. On sait pourtant être solides mais on a des absences. Le premier but que l’on prend est inexplicable, sur une touche, un retourné, une balle au milieu de tout le monde… On ne peut pas se permettre de tels errements à ce niveau, sur des matches aussi serrés, aussi tendus. Cela déclenche trop de choses derrière. C’est une question de concentration, car l’état d’esprit était bon ce soir. A un moment donné, il faut être vigilant. »

Retrouvez les propos de Ludovic Obraniak : ICI !

SourceSudouest.fr

 



Un commentaire

  1. J'étais au stade, mais je ne peux pas dire : Diabaté il était hors-jeu ou pas ? C'est pas en regardant le résumé de Canal+ que je saurai. Comme d'habitude, ils ne montrent que le négatif pour Bordeaux.

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