APOEL-FCGB : Les réactions d’après-match
Voici les réactions sur d’après-match
Francis Gillot (entraîneur des Girondins) :
«Le match bascule sur le carton rouge. Il nous fait mal, plus que pour Nicosie. Nous n’avions pas de milieu pour remplacer Landry. Nous avons été en difficulté. L’APOEL a eu plus d’occasions et ils méritent leur victoire sur la deuxième mi-temps. Nous avions pour objectif de faire mieux après la pause. Nous étions revenus in extremis. Dans le jeu, nous étions plutôt cohérents dans la première partie du match même si nous n’avions pas assez poussé nos actions. La deuxième mi-temps nous a complètement plombés et derrière, nous faisons une grosse erreur individuelle qui nous fait perdre 2-1. Ensuite, avec le public, l’envie et la hargne de cette équipe, nous avons un peu sombré. Sans les arrêts de Cédric, nous aurions pu en prendre trois ou quatre. La qualification, nous y croyons toujours. Il reste deux matches, il faut prendre six points pour espérer passer. Si nous ne sommes pas capables de gagner les deux derniers matches, nous ne méritons pas d’aller plus loin.»
Ludovic Obraniak (joueur des Girondins) :
«Nous n’étions pas moins mobilisés que sur les autres matches. En tout cas, pas pendant une heure. Nous prenons un premier but rapide sur un coup de pied arrêté. Le match aller s’était débloqué de cette façon en notre faveur. Nous avons mis du temps à revenir mais finalement, nous y sommes parvenus juste avant la pause. Nous avions réussi à mettre notre jeu en place. Nous étions regonflés à bloc pour la deuxième période. Sans comprendre pourquoi, nous avons perdu le fil après les deux expulsions alors que nous étions bien en place. Nous avons perdu le contrôle du ballon. Nous prenons un deuxième but trop rapidement. Nous avons essayé de pousser mais nous avons été pris en contre plusieurs fois. Heureusement, Carrass’ nous a permis de rester dans le match avec des parades. La qualification ? Cela va être très compliqué. Il faudrait un sacré concours de circonstances. Nous jouerons les deux derniers matches avec courage et fierté. Jouer cette compétition est quand même un privilège. Nous irons au bout des choses et sur un malentendu… Mais il faudrait vraiment un miracle. Ce soir, c’est une désillusion.»
Jean-Louis Triaud (Président des Girondins) :
«L’expulsion a changé beaucoup de choses alors que le premier carton jaune de Landry Nguemo n’était pas indispensable. A onze contre onze, c’était assez équilibré malgré un bon pressing de Nicosie. Nous sommes revenus juste avant la mi-temps. Nous étions plutôt bien. Curieusement, à dix contre dix, nous avons été moins bons. Nous avons des occasions sans les concrétiser. Derrière, heureusement que nous avons un grand Carrasso car nous aurions pu prendre une valise. Il y a eu des absences, des fautes techniques. Visiblement, nous avons aussi été battus dans l’envie. Il y avait un autre investissement chez nos adversaires, dans le pressing. C’est difficile à dire ce soir mais c’était une équipe plutôt à notre portée. Mathématiquement, tout reste possible mais il faudrait de gros concours de circonstances.»
Selim Benachour (joueur de l’APOEL Nicosie) :
«Nous voulions nous relancer dans cette Europa League. Nous y sommes parvenus. Tout s’est bien passé. Nous sommes très contents. Le but de Bordeaux nous a fait un peu mal juste avant la pause. Nous avons bien attaqués la deuxième période en gardant le ballon. Nous avons mis du rythme, nous avons eu des occasions et nous avons été très bons dans la deuxième partie du match. C’est une victoire méritée. Désormais, tout est relancé. Nous avons quatre points et nous allons tout faire pour nous qualifier.»
Jussiê (joueur des Girondins) :
«Nous avions fait le plus dur en égalisant juste avant la mi-temps. Nous avons eu des occasions, surtout en première mi-temps mais nous n’avons pas réussi à concrétiser. Nous avons manqué de lucidité, je ne sais pas si la fatigue peut l’expliquer. Nous étions sur une série de bons matches mais aujourd’hui, ce n’était pas pareil. Il y a eu deux cartons rouges mais nous en avons plus souffert. Nous avons été handicapés car Landry était une pièce importante au milieu. Cela s’est vu. Nous avons eu plus de mal à maitriser le ballon, nous avons plus subi le pressing adverse. Ils ont eu beaucoup d’occasions en contre-attaque et sans Carrass’, nous en prenions trois ou quatre. Nous avons encore un petit espoir pour la qualification même si c’est encore plus difficile après cette défaite. Avec au moins un nul, nous aurions eu de meilleures chances.»
Source : Girondins.com